BARONIAN Jean-Baptiste

Dans les miroirs de Rosalie (Ed. De Fallois, 2011)

Biographie

Jean-Baptiste Baronian aime le mystère. Principalement connu pour ses écrits fantastiques, il s’impose comme une autorité dans le genre avec la publication des essais Panorama de la littérature fantastique de langue française et Le nouveau fantastique. Éditeur chez Marabout dès l’âge de 26 ans, il prend en charge une collection fantastique et publie de grandes anthologies d’auteurs de romans policiers. C’est ce même intérêt pour le mystère qui l’a passionné pour le genre policier. Accroché par les livres de la « Série Noire » dès l’âge de 12 ans, son univers romanesque est marqué par ses lectures de jeunesse : Doyle, Leblanc, Leroux, Stevenson et Welles y occupent une place primordiale.

Un tournant décisif s’opère dans sa carrière de romancier avec Matricide (1981). Ce livre, qui met en scène un policier belge de la vieille école, a d’abord été refusé par Laffont, son éditeur habituel. La raison ? L’éditeur ne publie pas de policier… Jean Baptiste Baronian décide alors de jouer cette carte, porte son manuscrit à Clancier-Guénault et signe d’un pseudonyme, clin d’œil aux écrivains de policiers belges. Ce genre, il le connaît bien : depuis 1972 il sévit au Magazine littéraire comme critique de polars. Les nombreuses commandes qu’il recevra par la suite achèveront de le convaincre de cette voie : « je me suis laissé prendre au jeu ».

Avec Scènes de la ville obscure, il aborde pour la première fois Bruxelles sous l’angle du romanesque : cette ville l’obsède et, aujourd’hui encore, continue de l’inspirer. Né en Belgique en 1942 de parents Arméniens, il développe un amour pour le pays ainsi que pour ses traditions littéraires. Fondateur des « Amis de Georges Simenon », association qu’il préside toujours avec autant de passion, sa vie et son œuvre sont ponctuées d’hommages aux auteurs qu’il admire : « Si on me dit : Baronian est un fils de Simenon, je suis ravi. ». Malgré ces influences, il met un point d’honneur à cultiver un style et une unité propres. « J’écris tout le temps, je suis toujours en éveil… Mais je crois qu’il y a une grande unité dans tout cela, c’est toujours moi : on y retrouve ce qui m’intéresse, comme Bruxelles, la musique. Je reste moi dans tous mes livres… ».

Jean-Baptiste Baronian a l’art de faire passer un maximum de choses dans un minimum de mots (une capacité qui servit pendant un temps ses activités d’écrivain pour enfants). Son écriture est soignée, ses ouvrages volontairement construits. En maître du polar, il connaît l’importance d’une bonne intrigue. Il dresse une atmosphère en quelques traits de plume, fait appel à des archétypes du genre : des personnages résignés, sans envergure, anti-héros par excellence, auxquels il donne une véritable épaisseur. Cette combinaison entre intrigue, atmosphère et personnages travaillés, il l’applique à tous ses livres. C’est ainsi qu’il réalise des biographies hors du commun, où Baudelaire, Verlaine ou Rimbaud se transforment en d’authentiques personnages de roman.

Très prolifique, Jean-Baptiste Baronian a aujourd’hui une cinquantaine d’œuvres à son actif dont l’ensemble est reconnu pour sa qualité. L’écrivain et dramaturge Jacques De Decker, dira de L’Apocalypse blanche : « (elle) apparaîtra un jour comme l’un des témoignages les plus sensibles sur le climat intellectuel et spirituel au tournant du siècle, et la déstabilisation d’une société ». En 2002, il décroche une place à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, mais son réel succès est bien d’avoir su redonner de la noblesse à des genres souvent peu estimés. Dans son dernier livre, Dans les miroirs de Rosalie, Jean-Baptiste Baronian persiste et signe avec un roman policier dans lequel il déploie un style efficace qui captive le lecteur et le mène vers une fin inattendue.


Bibliographie :

Romans et nouvelles

  • Dans les miroirs de Rosalie (De Fallois, 2011)
  • Le Bureau des Risques et Périls (De Fallois, 2009).
  • Quatuor X (Métailié, 2006)
  • Neuf petits crimes très ordinaires (Le grand miroir, 2006)
  • Les papillons noirs (La table ronde, 2004)
  • Une bibliothèque excentrique (Éditions des Cendres, 2002)
  • Pour toujours (Gallimard, 2001)
  • Miroirs obscurs : treize contes fantastiques (Labor, 2003)
  • L’Apocalypse blanche (Métailié, 2000)
  • Parmi tant d’autres crimes (Les Belles Lettres, 1999)
  • Disques fantômes (Pré aux sources, 1998)
  • L’été est une saison morte (Métailié, 1998)
  • Le tueur fou (Rivages, 1995)
  • Jugement dernier (Denoël, 1988)
  • Lord John (Hermé,1986)
  • Tableaux noirs (Clancier-Guénaud, 1984)
  • La Bibliothèque de feu (1984)
  • Meurtes sans mémoire (Denoël, 1983)
  • La nuit du pigeon (Fleuve Noir, 1982)
  • Matricide (Clancier-Guénaud, 1981)
  • Place du jeu de balle (Laffont, 1980)
  • Le diable Vauvert (Laffont, 1979)
  • Le grand Chalabala (Opta, 1977)
  • Scènes de la ville obscure (Laffont, 1974)
  • Autour de France (Laffont, 1974)
  • L’un l’autre (Morel, 1972)

Essais

  • Simenon ou le roman gris (Éditions Textuel, 2002)
  • Panorama de la littérature fantastique de langue française (La Renaissance du livre, 2000)
  • Jean Ray, l’archange fantastique (Librairie des Champs Elysées, 1981)
  • Panorama de la littérature fantastique de langue française (Stock, 1978)
  • Un nouveau fantastique (L’Âge d’Homme, 1977)

Biographies

  • Rimbaud (Gallimard, 2009) - Prix de littérature 2011 du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • Verlaine (Gallimard, 2008)
  • Baudelaire (Gallimard, 2006)

Présentation de Dans les miroirs de Rosalie

Rosalie Clémenti dite la Puce, la secrétaire de mairie d’un village en Provence, est assassinée et c’est le facteur local qui découvre le crime – un facteur assez fantasque qui, à ses heures perdues, reéalise de gigantesques sculptures en plein air et adore les énigmes policières. D’ailleurs, il en parle régulièrement avec un écrivain à succès demeurant non loin du village.
Le commissaire Bergman est chargé de l’enquête. C’est un homme vieillissant qui en a déjà beaucoup vu dans son existence et dont la femme, Agnès, est dépressive et malade. Par contraste, son jeune adjoint, Barbeyrac, est encore plein d’entrain et plein d’illusions.
En enquêtant, les deux policiers vont bientôt se rendre compte que Rosalie menait une drôle de vie et qu’elle avait notamment des appétits sexuels des plus singuliers. Et voilà que des personnes qu’elle avait fort bien connues sont assassinées à leur tour...
Le cœur de ce grand roman noir de Jean-Baptiste Baronian, c’est le regard désabusé du commissaire Bergman, c’est son errance, son spleen et, surtout, l’idée fixe qu’il est la victime d’une étrange manipulation et que, dès le départ, son enquête a été pipée.
Une sanglante histoire sous le soleil provençal.

Dans les miroirs de Rosalie

Editions de Fallois - 2011

Rosalie Clémenti dite la Puce, la secrétaire de mairie d’un village en Provence, est assassinée et c’est le facteur local qui découvre le crime - un facteur assez fantasque qui, à ses heures perdues, réalise de gigantesques sculptures en plein air et adore les énigmes policières. D’ailleurs, il en parle régulièrement avec un écrivain à succès demeurant non loin du village. Le commissaire Bergman est chargé de l’enquête. C’est un homme vieillissant qui en a déjà beaucoup vu dans son existence et dont la femme, Agnès, est dépressive et malade. Par contraste, son jeune adjoint, Barbeyrac, est encore plein d’entrain et plein d’illusions. En enquêtant, les deux policiers vont bientôt se rendre compte que Rosalie menait une drôle de vie et qu’elle avait notamment des appétits sexuels des plus singuliers. Et voilà que des personnes qu’elle avait fort bien connues sont assassinées à leur tour... Le coeur de ce grand roman noir de Jean-Baptiste Baronian, c’est le regard désabusé du commissaire Bergman, c’est son errance, son spleen et, surtout, l’idée, l’idée fixe qu’il est la victime d’une étrange manipulation et que, dès le départ, son enquête a été pipée. Une sanglante histoire sous le soleil provençal.


Le Bureau des Risques et Périls

Editions de Fallois - 2009

Le Bureau des Risques et Périls est une mystérieuse cellule au sein du ministère de l’intérieur. Il est composé de trois personnes qui ont pour mission de lire tous les romans policiers qui paraissent afin de relever tous les cas possibles et imaginables de crimes pouvant être commis et de les signaler en "haut lieu". Or voilà que ces trois personnes, une femme et deux hommes décident de commettre un crime parfait. Lequel suppose non seulement des meurtriers parfaits et des circonstances parfaites, mais également un coupable parfait. Encore faut-il le choisir. Et veiller à ce que rien ne vienne mettre en cause sa culpabilité...


Rimbaud

Gallimard - 2009

« J’ai crée toutes les fêtes, tous les triomphes, tous les drames. J’ai essayé d’inventer de nouvelles fleurs, de nouveaux astres, de nouvelles chairs, de nouvelles langues. J’ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels. Eh bien ! je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ! Une belle gloire d’artiste et de conteur emportée ! » Lorsque Arthur Rimbaud (1854-1891) écrit à sa sœur Isabelle « notre vie est une misère, une misère sans fin. Pourquoi existons-nous ? », il est âgé de trente-sept ans et n’a plus que quelques mois à vivre. Mais qu’importe, il a déjà vécu plusieurs vies en une seule : une vie d’écolier précoce, une vie d’adolescent rebelle, une vie éphémère de poète génial, une vie d’époux aux côtés de Verlaine, une vie de grand voyageur autour du monde, une vie de négociant en Abyssinie, une vie d’estropié, une vie de tragédie grecque, de verbe et de silence. C’est l’unicité de cette existence, une des plus grandes aventures poétiques de tous les temps, que nous restitue, année après année, cette biographie.


Verlaine

Gallimard - 2008

« L’injure des hommes Qu’est-ce que cela fait ? Va, notre cœur sait Seul ce que nous sommes. » Paul Verlaine (1844-1896) est sinon le plus grand poète français, du moins le plus mélodieux et le plus pur. Sa vie tumultueuse, ses passions, ses errances et ses fuites à l’étranger font de lui un personnage hors du commun. Né sous le signe de Saturne, qui lui vaut, dit-il, « bonne part de malheur et bonne part de bile », écartelé entre Mathilde, « la petite épouse », et Rimbaud, « l’époux infernal », il tente de percer les mystères du commerce poétique. Qu’elle soit grâce ou dépravation, « crapulerie » ou sagesse, perfection musicale ou violence orageuse, la poésie est avant tout pour lui le moyen le plus sûr de connaître le monde.


Quatuor X

Anne-Marie Métailié - 2006

Alors qu’il est à la recherche de la fille d’un producteur spécialisé dans les films X, Rubens, un détective privé vieillissant et mélomane, tombe sur le cadavre d’un violoniste qui a été professeur au Conservatoire de Bruxelles et dont l’appartement a été mis à sac. Il alerte aussitôt la police. Laquelle lui apprend peu de temps après qu’on a retrouvé sous le cadavre une lettre pornographique signée d’une certaine Jeanne Mansfield. Or cette Jeanne Mansfield serait une des anciennes clientes de Rubens.Et voilà qu’à son tour, cette femme est assassinée. En cherchant à élucider ces meurtres, Rubens se heurte bientôt à son propre passé et au souvenir d’une amie qu’il a aimée et qu’il n’a plus revue depuis des mois. Mais déjà un nouveau crime est commis.L’histoire, écrite dans un style nerveux et efficace, plonge dans l’univers sombre de la pornographie érigée en divertissement bourgeois et en produit de consommation. C’est aussi le roman d’une ville, Bruxelles, à la fois très réaliste et très mystérieuse.


Neuf petits crimes très ordinaires

Le grand miroir - 2006

" En observant cette femme du coin de l’œil, il se demanda s’il serait capable de la tuer. Ce serait bien, se dit-il, si elle était la dernière à rester avec moi dans le compartiment. Après tout, tant qu’on part de l’idée de commettre un crime gratuit, il vaut mieux choisir une victime au physique agréable plutôt qu’un vieux bougre mal fagoté et d’une laideur repoussante. " Un criminel parfait changé en victime, une femme perdue par son amour des chats, un cadeau d’anniversaire qui sert d’arme du crime, toutes les nouvelles de ce recueil ont de quoi surprendre. Neuf petits crimes très ordinaires, ce sont neuf véritables petites histoires policières mystérieuses et intrigantes. Avec son style grinçant et efficace, Jean-Baptiste Baronian nous transporte dans le quotidien sinistrement banal de criminels ordinaires. Cet admirateur de Jean Ray et de Georges Simenon est convaincu qu’on peut être écrivain populaire et grand écrivain, ce qui pourrait même être la forme de réussite la plus difficile et la plus accomplie.


Baudelaire

Gallimard - 2006

« Toutes les beautés contiennent, comme tous les phénomènes possibles, quelque chose d’éternel et quelque chose de transitoire, – d’absolu et de particulier. La beauté absolue et éternelle n’existe pas, ou plutôt elle n’est qu’une abstraction écrémée à la surface générale des beautés diverses. L’élément particulier de chaque beauté vient des passions, et comme nous avons nos passions particulières, nous avons notre beauté. » Charles Baudelaire (1821-1867) reste une des personnalités les plus contradictoires de l’histoire de la littérature. Novateur dans sa poésie et dans son approche de l’art et de la musique, défenseur farouche de la liberté des mœurs, il dénigre le progrès et méprise le peuple. Sa vie, à la fois fastueuse et misérable, dissolue et magnifique, pitoyable et éblouissante, est celle d’un paria de génie.


Un amour de petite sœur

Gallimard Jeunesse - 2005

Valentine, la petite sœur de Polo l’ours polaire, est vraiment intrépide ! Heureusement, les phoques, ses amis les pingouins et son grand frère sont là pour veiller sur elle.


Les papillons noirs

La Table Ronde - 2004

Un suspense sur une journée. Deux amants qui se retrouvent après des années. Un troisième personnage, toujours évoqué et toujours absent. Le roman, réaliste et fantastique, d’une ville, Bruxelles, et de ses mystères. Stevens, détective vieillissant et désillusionné, retrouve Diane, élégante bourgeoise qu’il aima jadis. Leurs retrouvailles ont pour cadre le Cirio, un établissement chic. Mais Diane, agitée, entraîne Stevens au café de l’hôtel Métropole, puis à La Mort subite et, de là, Au Roy d’Espagne, deux autres tavernes célèbres. Que sait vraiment Diane de la disparition de Frank, son mari ? Pourquoi a-t-elle fait appel à Stevens ? Pourquoi rejette-t-elle toutes ses questions ? Qu’est-ce que fuit vraiment Diane ? Et qui est-elle, au fond ?


Miroirs obscurs : treize contes fantastiques

Labor et Fides - 2003

Et si le mystère se devait d’être regardé au travers de miroirs obscurs... Voici réunis treize contes fantastiques où il arrive aux époques, personnages et décors de se croiser... si bien qu’au détour d’un square, d’une galerie, d’un bouquiniste, surgissent de nulle part Georges Simenon, Jean Muno ou encore Arthur Rimbaud ! Voilà comment nous nous retrouvons place du Jeu de Balle nez à nez avec le premier texte de Jean Ray, place Rouppe à nous élancer dans les airs ou encore dans le quartier Saint-Michel à la poursuite d’une incandescente lumière bleue...


Une bibliothèque excentrique

Editions des Cendres - 2002

Mon tout premier souci, en composant ce petit volume, a été d’évoquer des auteurs et des livres qui sortent plus ou moins des sentiers battus - j’entends les sentiers qu’empruntent d’ordinaire les ouvrages généraux consacrés à la littérature française. Toutefois, les auteurs sur lesquels je me suis penché ne sont pas tous forcément des écrivains mineurs ni des petits maîtres, ni même des inconnus (on verra en particulier que je parle de l’immense Georges Simenon), mais pour la majorité d’entre eux des dédaignés, des écrivains qu’on a précipités négligemment dans l’oubli, tantôt parce qu’ils n’ont pas appartenu à un important mouvement littéraire (le surréalisme façon André Breton, le nouveau roman façon Alain Robbe-Grillet...), tantôt parce que le monde officiel de la culture, pour une raison ou pour une autre, a fait et continue de faire peu de cas de leurs œuvres, tantôt encore parce qu’ils sont restés de leur plein gré loin du monde capricieux des lettres et de ses grands boulevards. Ou, plus simplement, parce qu’on ne s’est jamais avisé d’aller à leur rencontre ni de renverser les jugements sommaires portés à leur endroit. Si tant est qu’on les ait jamais portés...


Simenon ou le roman gris

Textuel - 2002

" Comprendre et ne pas juger. " Parce que Simenon c’est quand même autre chose que tous les leitmotive éculés et cent fois répétés. Parce que Simenon c’est quand même bien plus que le célèbre créateur du commissaire Maigret. À travers ces neuf études sentimentales, Jean-Baptiste Baronian nous propose un en deçà et un au-delà de l’écrivain. Une promenade littéraire et kaléidoscopique au cours de laquelle affleurent des chemins de traverses inédits : le fantôme de Liège, l’empreinte de l’extraordinaire travail de la souvenance, les facéties de jeunesse, l’ombre de Madame Maigret, et celle, plus diffuse encore, du mystère. Avec pour seul horizon une couleur, celle du roman gris. Chambre d’échos, mémoire en marche, imagination féconde, Simenon est un des rares écrivains, sinon le seul, à avoir imposé, au-delà d’une voix, une teinte romanesque. Couleur d’ambiance, nuance de genre, sa littérature grise a, sans conteste, pigmenté l’histoire littéraire du XXe siècle.


Mes premières farces

Gallimard Jeunesse - 2002

Le petit pingouin se cache pour faire peur à son copain, le bébé baleine arrose le petit lapin blanc… On s’amuse bien sur la banquise !


Mes premières réussites

Gallimard Jeunesse - 2002

Attraper un ballon, dessiner, empiler des cubes… Tout ça n’est pas si facile !


Mes premières surprises

Gallimard Jeunesse - 2002

Quelle surprise de découvrir qu’on a une ombre de géant ou qu’un nuage peut prendre la forme d’une baleine qui nage dans le ciel !


Mes premiers bonheurs

Gallimard Jeunesse - 2002

Le vent, la vitesse ou encore le contact de l’eau : des sensations qui sont les premiers bonheurs…


Mes premiers éveils

Gallimard Jeunesse - 2002

Éveil à la nature, à la musique, à l’amitié…


Mes premiers jeux

Gallimard Jeunesse - 2002

Quand on est petit, on chante, on joue au docteur, on fait la course, on glisse sur le toboggan…


Mes premiers plaisirs

Gallimard Jeunesse - 2002

Quel plaisir de se balancer, de lever son visage vers la pluie, de dormir dans l’herbe ou de souffler sur des fleurs de pissenlit !


Mes premiers trésors

Gallimard Jeunesse - 2002

Les trésors d’un tout-petit sont étonnants pour les grands…


Pour toujours

Gallimard Jeunesse - 2001

Polo, le petit ours polaire, se fait du souci. Il a l’impression que ses parents ne s’intéressent plus à lui. Ses amis le consolent. Victor, le petit loup, a deviné : Polo va sans doute avoir un petit frère ou une petite sœur. Et c’est bien sûr sa maman qui trouvera les mots qu’il faut pour le rassurer tout à fait. Elle lui affirme que les parents aiment tous leurs enfants « pour toujours ». Polo ne pense plus qu’au bonheur de découvrir bientôt son futur compagnon de jeux.


L’Apocalypse blanche

Anne-Marie Métailié - 2000

" Il est 10h30, tu es épuisé, tu as la chair de poule, tu trembles, tu as mal à la gorge et à la poitrine, tu as mal au plus obscur de ton âme. " Pourquoi faut-il que la neige plonge Hoffman dans une dépression profonde au moment où il doit enquêter sur la disparition de la nièce du commissaire. Comment le livre de Nijinski intervient-il dans cette affaire, un mort peut-il tuer ? Cette enquête n’est qu’un prétexte pour l’auteur à aller au plus profond des angoisses des personnages, au plus loin dans l’écriture. "Un roman subtilement construit, où l’antihéros tente d’élucider la disparition de la nièce du commissaire de police.(...)Une écriture qui oscille entre le baroque et l’austérité."


Parmi tant d’autres crimes

Les Belles Lettres - 1999

Un assassin qui en tue un autre pour se forger une nouvelle identité, ça n’est pas courant... et ça finit mal. Un tueur en série qui compte parmi ses victimes l’épouse d’un commissaire de police, lequel se félicite d’en être débarassé, ça n’est pas courant non plus, mais... ça finit bien. Les 13 histoires criminelles de ce recueil sont toutes sur ce modèle. Ce sont de véritables nouvelles policières dont la chute vous étonnera et dont l’atmosphère souvent sinistrement quotidienne est parfois tempérée par un clin d’oeil.


Disques fantômes

Pré aux sources - 1998

"Je me dis que je rêvais, que je délirais, que j’étais encore sous l’influence du récit échevelé de Conan Doyle, quelque part sur une grève noyée par la brume, et qu’à force d’avoir entendu des histoires invraisemblables sur Marc de Richelle j’avais fini par projeter dans la réalité son impossible fantôme."


L’été est une saison morte

Anne-Marie Métailié - 1998

Quand Viviane, sa femme, est enlevée sous ses yeux par un sosie de Mitchum dans " La Nuit du chasseur ", Georges évite d’en parler à la police, et malgré son apathie naturelle, se lance sur sa piste. Il va découvrir tout un monde trouble, lié par d’étranges complicités nées vingt ans auparavant, et le monde bascule pour lui…


De tout mon cœur

Gallimard Jeunesse - 1998

Ce matin-là, le caribou conseille à Polo, le petit ours polaire, de ne pas rester dans l’eau glacée : il évitera ainsi de tomber malade et de faire de la peine à sa maman qui l’aime de tout son cœur. Polo se demande comment sa maman peut l’aimer avec son cœur. Il interroge ses amis. La maman de Pinpin, le petit pingouin, l’aime avec ses ailes. Celle de Félicien, le bébé phoque, l’aime avec ses nageoires. Celle de Victor, le petit loup, le mordille, elle l’aime donc avec ses dents… Ce qui ne répond pas vraiment à la question du petit ours…


Mémoire d’éléphant

Gallimard Jeunesse - 1997

Victor, le petit éléphant, est triste parce qu’il n’a pas du tout de mémoire. Il perd tout et ne retient rien. Alors Grand-mère va aider Victor à ranger ses affaires et cultiver sa mémoire.


La petite fille qui a vu l’ours

Gallimard Jeunesse - 1997

Julia habite au pied de la montagne, à la lisière d’une grande forêt où elle va souvent se promener. Pendant une tempête, Julia perd son ours en peluche, son cher Nono. Lorsque le calme revient dans la forêt, elle part à sa recherche…


Le Vent du Nord

Anne-Marie Métailié - 1996

Chétif et hypersensible, Alexandre, 12 ans, séjourne en hiver chez sa tante dans une vieille maison de Knokke-le-Zoute. A la recherche d’un trésor, il s’ennuie dans les dunes où il va rencontrer son destin. " Romancier et chroniqueur, Baronian a construit habilement, comme un piège, ce roman sobrement décadent que balaie le vent sauvage. "


Le tueur fou

Rivages - 1995

Et dès lors, il ne fut plus qu’une machine à tuer. Il saisit d’une main une écaille d’huître, de l’autre la fourchette à huître, se dressa d’un bond et lança ses bras droit devant lui, en visant Marianne au visage. Elle reçut cet assaut avec un hurlement de terreur, chercha à se défendre, les deux mains en bouclier afin de se protéger les yeux, mais il refrappa sur-le-champ. Elle cria de nouveau - un cri étranglé, une sorte de miaulement furieux. Il n’y fit pas attention. Il était tout à sa folie et c’était elle, elle seule, qui l’animait, qui le poussait irrésistiblement à labourer le corps musclé de Marianne, à lui crever les yeux, les joues, le nez, la gorge, la poitrine..." Un tueur triste dans une Belgique lugubre, un policier qui le suit à la trace comme une ombre douloureuse. Et la folie de cette fin de siècle. Baronian, alias Alexandre Lous, spécialiste du fantastique et du policier, a écrit avec Le Tueur Fou, un roman à la croisée de Jean Ray et Georges Simenon."


Jugement dernier

Denoël - 1988

Lord John

Aubanel Hermé - 1986

Tableaux noirs

Clancier-Guénaud - 1984

Léopold Develde , un peintre bruxellois , se retrouve impliqué dans une série de meurtres. Toutes les victimes ont un point commun : elles collectionnent un grand nombre de ses toiles , que le meurtrier s’acharne méthodiquement à détruire à chaque fois qu’il frappe. Si la musique adoucit les moeurs , il ne semble pas qu’il en soit de même pour la peinture ...


La Bibliothèque de feu

La Pierre d’Alun - 1984

Meurtes sans mémoire

Denoël - 1983

La nuit du pigeon

Fleuve Noir - 1982

Des idées noires... Le coeur en berne... Pas de boulot... Le bureau de chômage tous les jours. Une ville de province où il ne se passe rien. Tel est l’univers quotidien de Jean Malherbe. Il ferait tout pour s’en sortir, pour qu’il se passe quelque chose, pour que les choses changent... Même... tuer sur commande... Quitte à en être terrorisé..


Matricide

Labor et Fides - 1981

L’inspecteur Lapierre, célibataire endurci qui réside toujours chez sa mère, mène une vie monotone d’agent de quartier. Il attend l’’affaire’ grâce à laquelle il révélera son talent. Appelé chez une vieille dame à la suite d’une banale effraction, il la saisit à la gorge et la tue. A moins qu’il ne s’agisse d’un curieux échange de crime...


Jean Ray, l’archange fantastique

Librairie des Champs Elysées - 1981

Place du jeu de balle

Robert Laffont - 1980

Place du Jeu de Balle. C’est là que tous les jours se tient le marché aux puces à Bruxelles. Le dimanche quand il fait beau, la foule s’y entasse et chacun a le secret espoir d’y dénicher l’objet de ses rêves.


Le diable Vauvert

Robert Laffont - 1979

Panorama de la littérature fantastique de langue française

Stock - 1978

À la fois synthétique et panoramique, cet ouvrage trace l’évolution de la littérature fantastique de langue française, de ses origines à nos jours. Il est aussi et surtout un manuel de consultation et de référence, un indispensable outil de travail pour qui veut mieux connaître le genre et se retrouver dans le vaste labyrinthe des noms, des œuvres, des dates, des influences successives, des courants et des écoles.


Le grand Chalabala

Opta - 1977

 En partant de Grands Sapins, capitale privilégiée de Petit Singe Gris, planète notoire de la Galaxie Moyenne (juste entre celle de droite et... non, un peu plus loin au zénith...Par là, oui... Jusqu’à... qui peut le dire ? Ou plutôt : quoi peut le dire, vous avez un itinéraire compliqué et serré. D’abord un rendez-vous d’amour... Non, plutôt une expérience car le programme sexuel du Grand Chalababa ne ressemble certainement pas au vôtre. Ensuite, une entrevue avec un homme assez gros qui fume un cigare parfaitement vert et dont le temps, cette fois, est horriblement différent du vôtre. Un bref aperçu de Jules César qui semble avoir perdu toutes ses légions et ses illusions dans un drôle de coin. Et puis un gnougnou, un milliard de gnougnous sur le seuil de votre porte. Un tour au Paradis avec Jeanne la Pucelle. Vous pouvez oublier votre ticket d’astronef mais certainement pas votre plein d’humour pour cette visite mal guidée des lieux extra-terrestres et autres.


Un nouveau fantastique

L’Age d’Homme Editions - 1977

Scènes de la ville obscure

Robert Laffont - 1974

Sherlock Holmes préside à Bruxelles une réunion à laquelle assistent Poirot, Rouletabille, Charlie Chan, San-Antonio, Nestor Burma, James Bond et Lew Archer.


Autour de France

Robert Laffont - 1974

L’un l’autre

Morel - 1972

Harry Dickson vs Sherlock Holmes

Avec Pierre Dubois, Jean-Baptiste Baronian et Arnaud Huftier - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre Pierre Dubois, Jean-Baptiste Baronian et Arnaud Huftier animée par Jean-Luc Rivera.


De Dracula à Sherlock Holmes, les héros ne meurent jamais

Avec Fabrice Bourland, Jean-Baptiste Baronian, Pierre Cassou-Noguès, Jean Marigny et Alain Pozzuoli. - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre Fabrice Bourland, Jean-Baptiste Baronian, Pierre Cassou-Noguès, Jean Marigny et Alain Pozzuoli.