MARIN LA MESLÉE Valérie

France

Chérir Port-au-Prince (Philippe Rey, 2016)

© Christine FLEURENT

Née à Paris où elle réside, littéraire de formation, Valérie Marin La Meslée est journaliste à la rubrique culture du Point. Elle a notamment publié Confidences de gargouille avec Béatrix Beck (Grasset, 1998) et Stupeur dans la civilisation avec Jean-Pierre Winter (Pauvert, 2002). À partir de 2001, elle se tourne plus particulièrement vers les cultures afrocaribéennes, voyage au Mali, mais aussi au Tchad, au Burkina-Faso, en Haïti et au Sénégal, matière de ses reportages audiovisuels (France Culture, Arte) et des numéros spéciaux qu’elle a coordonnés : le dossier « littératures francophones » du Magazine Littéraire (mars 2006) et les hors série du Point consacrés aux « textes fondamentaux de la pensée noire » (avril 2009) et à « L’âme de l’Afrique » ( décembre 2012)

Novembre à Bamako, dont Valérie Marin La Meslée était venue nous parler à Bamako lors du festival 2010, met en lumière la capitale du Mali sous l’angle de la culture et offre une vision inédite de la vie artistique malienne contemporaine et de ses enjeux.

Elle signe en 2016 Chérir Port-au-Prince, un hommage à Haïti, île qui l’habite depuis sa première visite. Elle y dévoile la vision de ses artistes et salue le courage et la dignité des Haïtiens ainsi que leur art de s’élever au-dessus du bourbier quotidien par la création.


Bibliographie :

  • Chérir Port-au-Prince (Philippe Rey, 2016)
  • Novembre à Bamako (Le Bec en l’Air, 2010)
  • L’Amour fou : 17 Passions extraordinaires (Maren Sell, 2006)
  • Stupeur dans la civilisation (Pauvert, 2002)
  • Confidences de gargouille (Grasset, 1998)
Chérir Port-au-Prince

Chérir Port-au-Prince

Philippe Rey - 2016

« J’étais imbibée de littérature haïtienne quand je suis arrivée sur l’île la première fois. À Port-au-Prince, j’ai comme tout re-connu. Au gré des séjours, entre 2007 et 2014, j’ai observé, appris, senti, vécu. J’écris ici en passeuse impliquée pour ceux qui n’imaginent pas les richesses de cette ville, et peut-être aussi pour ce que nous (Occidentaux, pour résumer) avons oublié en termes d’humanité. »
Ce livre foisonnant et passionnant associe des scènes données, des rencontres, des parcours de créateurs. La quête de repères dans une ville meurtrie par le séisme ; un passage saisissant au « Club des Jeunes du monde » via Gary Victor ; l’atelier d’écriture de Lyonel Trouillot ; un échange sur la condition homosexuelle dans la capitale avec le vidéaste Maksaens Denis ; un portrait de la grande dame de la danse haïtienne, Viviane Gauthier, 97 ans ; une visite chez l’homme-cri, Frankétienne ; des conversations avec les sculpteurs de la Grand-Rue ; la poésie chantée, de Georges Castera à James Noël, par Wooly Saint Louis Jean ; le théâtre courant les rues ; la vie du livre avec Emmelie Prophète ; les tables où l’on refait le monde, un œil sur les cafés-bordels où tant d’écrivains ont trouvé leurs muses…
Dans Chérir Port-au-Prince, Valérie Marin La Meslée partage la vision d’un monde où la beauté a, comme partout, droit de cité, salue le courage, la dignité des Haïtiens, et leur art de s’élever au-dessus du bourbier quotidien par la création.

Novembre à Bamako

Le Bec en l’Air - 2010

En novembre, Bamako prend des allures de capitale culturelle internationale : la biennale de la photographie africaine et le festival Étonnants voyageurs mettent en lumière la vie artistique de la capitale du Mali. Mais entre deux manifestations venues d’ailleurs, à quoi ressemble le quotidien des créateurs qui oeuvrent toute l’année dans la ville ? D’où vient ce choix de la création ? Quelles sont leurs sources d’inspiration, les conditions d’exercice de leur art dans une société où l’artiste contemporain doit se heurter à l’absence de structures locales comme, bien souvent, de regard sur son travail ? Quels sont les chemins que ces créateurs ont emprunté jusqu’à l’affirmation de leur talent ? Dans quel rapport à la tradition ? À la mondialisation ? À travers des rencontres avec les musiciens, cinéastes, écrivains, plasticiens, photographes, danseurs, comédiens, au plus près de leur contexte de travail, ce parcours impressionniste veut approcher une réalité peu connue. I l se propose d’ouvrir les portes de lieux où la culture s’apprend, s’exprime, s’ouvre au monde et le reçoit. Le livre fait dialoguer les photos de Christine Fleurent, qui explorent l’univers des créateurs et leur rapport à la ville, et le texte de Valérie Marin La Meslée, balade subjective dans Bamako qui se nourrit de conversations, d’observations, de lectures, et de questions ouvertes. Novembre à Bamako est un essai littéraire qui donne la parole à ceux qui, sur le continent africain, jouent aujourd’hui, et joueront plus encore demain, un rôle majeur sur la scène de la culture mondiale. C’est aussi un carnet de voyage personnel, sensible et réfléchi, sur l’Afrique d’aujourd’hui. Carnet de voyage personnel et sensible sur l’Afrique de l’Ouest cinquante ans après les indépendances, Novembre à Bamako met en lumière la capitale du Mali au prisme de la culture. Au-delà d’un mois de novembre riche de manifestations internationales, souvent importées d’Europe (la Biennale de la photographie africaine, de la danse, ou encore le festival Étonnants voyageurs), ce livre offre une vision inédite de la vie artistique malienne contemporaine et de ses enjeux. À travers des entretiens et des portraits d’artistes célèbres (Amadou et Mariam, Rokia Traoré, Salif Keïta, Malick Sidibé, Moussa Konaté, Souleymane Cissé, Kettly Noël...) ou méconnus, il scrute tous les domaines d’une création foisonnante. L’écriture littéraire de Valérie Marin La Meslée et les photographies lumineuses de Christine Fleurent nous invitent à un voyage stimulant dans le quotidien d’une capitale africaine en résonance avec la culture mondiale. Avec la participation des photographes maliens Alioune Bâ, Mohamed Camara, Emmanuel Daou, Harandane Dicko, Fatoumata Diabaté, Salif Traoré. Novembre à Bamako est publié en coédition avec Cauris Editions (Mali).