OBIOMA Chigozie

Nigeria

La Prière des oiseaux, traduit de l’anglais (Nigeria) par Serge Chauvin (Buchet Chastel, 2020)

© Jason Keith-Light

Puisant son inspiration aussi bien dans les mythologies occidentales que nigérianes, Chigozie Obioma invente une nouvelle forme d’écriture romanesque où les rythmes africains font vibrer d’un éclat nouveau les tragédies du monde. En 2016, il livre un premier roman, Les Pêcheurs (L’Olivier), largement salué par la critique et finaliste du Booker Prize. Alors que celui-ci pouvait être lu comme une réécriture d’Abel et Caïn, entre histoire familiale et histoire politique nigériane, La Prière des oiseaux s’inspire aussi bien des légendes ogbos que de l’odyssée homérique. Il nous conte la tragédie shakespearienne d’un amour impossible entre Chinonso et Ndali, la fable initiatique d’un voyage entre Chypre et le Niger et la formidable capacité des hommes à s’affranchir de leur destin.

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Le site de l’auteur


Bibliographie

  • La prière aux oiseaux, traduit de l’anglais (Nigeria) par Serge Chauvin (Buchet Chastel, 2020)
  • Les pêcheurs, traduit de l’anglais (Nigeria) par Serge Chauvin (L’Olivier, 2016)
La Prière des oiseaux

La Prière des oiseaux

Buchet Chastel - 2020

Chinonso, un éleveur de volailles du Nigeria, croise une jeune femme sur le point de se précipiter du haut d’un pont. Terrifié, il tente d’empêcher le drame et sauve la malheureuse Ndali. Cet épisode va les lier indéfectiblement. Mais leur union est impossible : Ndali vient d’une riche famille et fréquente l’université, alors que Chinonso n’est qu’un modeste fermier…
 
De l’Afrique à l’Europe, La Prière des oiseaux est une épopée bouleversante sur la question du destin et de la possibilité d’y échapper.


Revue de presse

  • « Mythologie igbo et odyssée homérique se mêlent dans La Prière des oiseaux, sublime et foisonnant roman du Nigérian Chigozie Obioma […] un livre sur l’impossibilité de dépasser son destin, sur la folie qu’ont les humains d’aimer et de croire quand tout leur échappe. » Le Monde des livres
  • « Fable universelle à la saveur d’un conte cruel, La Prière des oiseaux mêle à la beauté d’une histoire d’amour blessé une méditation sur la capacité d’un individu à s’affranchir de son destin. » Le JDD
  • « Un splendide roman d’amour […] un incroyable talent de conteur » Lire
  • « Chigozie Obioma compose une tragédie magistrale […] On retrouve, chez Chigozie Obioma, cette langue de conteur africain, imbibé de traditions transgénérationnelles. » Livres Hebdo
  • « Ce livre c’est à la fois une réflexion sur la langue, celle qui sépare les puissants des petits, les blancs des noirs aussi, et une réflexion sur la mort, la réincarnation, la fragilité de l’être humain pris dans les filets du destin. » Augustin Trapenard, Canal +, 21 cm de +
Les Pêcheurs

Les Pêcheurs

L’Olivier - 2016

Un jour de janvier 1996, dans un village du Nigeria, quatre frères profitent de l’absence de leur père pour pêcher au bord du fleuve interdit Omi-Ala.
Le sorcier Abulu, qui les a vus, lance sur eux une terrible malédiction : l’aîné, Ikenna, mourra assassiné par l’un de ses frères.
La prophétie bouleverse les esprits, et hante la famille jusqu’au dénouement tragique.

Avec cet admirable récit dans lequel le tempo du conte africain accompagne la peinture du monde contemporain, Chigozie Obioma invente une forme nouvelle d‘écriture romanesque.


Revue de presse

  • « Rien dans Les Pêcheurs n’est exclusivement ce qu’il semble être. Les symboles et les métaphores se croisent et se superposent, de même que les niveaux de lecture de cette « tragédie igbo » qui emprunte autant à la saga familiale moderne qu’à la réflexion historique. […] Un livre poétique qui s’interroge sans arrêt sur le pouvoir des mots, alors que chaque page témoigne de celui-ci avec éclat. », Le Monde
  • « Dans sa forme, le livre ressemble aux grands romans classiques du XIXè siècle que l’on dit d’apprentissage, où l’on voit des enfants devenir adultes en traversant épreuves, deuils, guerres, trahisons, vengeances et pardons. Mais de l’Afrique, Chigozie Obioma a su intégrer le fantastique et un rythme du récit accordé aux battements du cœur. », France Inter