TAYLOR Alex

Etats-Unis

Le sang ne suffit pas, traduit de l’américain par Anatole Pons-Reumaux (Gallmeister, 2020)

Rachel Rinehart

Depuis Rosine, village perdu entre Louisville et Nashville, ce digne héritier de l’esprit rural américain en décrit toute la noirceur. Son succès littéraire est à l’image de son parcours chaotique. Plus jeune, il a tout fait : fabriquant de tabac ou de briquets, tondeur de pelouse, colporteur de sorgho... Les lettres lui ont permis de s’affranchir des petits jobs : il devient professeur d’université et se fait connaître dès son premier roman, Le Verger de marbre (2015). Après le succès international de ce polar incandescent salué par le Grand Prix du Roman noir étranger de Beaune, Alex Taylor s’attaque au mythe du western. Dans cette œuvre haletante, sa prose brillante découd sans pitié les fantasmes de l’histoire américaine.

Bibliographie :

  • Le sang ne suffit pas, traduit de l’américain par Anatole Pons-Reumaux (Gallmeister, 2020)
  • Le Verger de marbre, traduit de l’américain par Anatole Pons-Reumaux (Gallmeister, 2018)
  • The Name of the Nearest River (Kindle Edition, 2010)
Le sang ne suffit pas

Le sang ne suffit pas

Gallmeister - 2020

1748. Dans les montagnes enneigées de l’Ouest de la Virginie, un voyageur affamé arrive près d’une cabane isolée. Reathel erre depuis des mois, flanqué d’un dogue féroce. Mais l’entrée lui est refusée par un colon hostile qu’il n’hésite pas à tuer. Il découvre alors à l’intérieur une jeune femme, Della, sur le point d’accoucher. L’enfant naît dans cette solitude glaciale. Pourtant, le froid, la faim et l’ourse qui rôde dans les parages ne sont pas les seuls dangers pour la mère et le nouveau-né. Car ce dernier a été promis à la tribu Shawnee : c’est le prix à payer pour que Blacktooth, leur chef, laisse les Blancs du village environnant en paix. Alors que les Shawnees se font de plus en plus impatients, le village envoie deux frères à la poursuite de Della, désormais prête à tout pour sauver son bébé.

Un roman d’aventures féroce, où la certitude de la mort procure une force libératoire mais impitoyable, qui guidera une nation tout entière.

Traduit de l’anglais par Anatole Pons-Reumaux


Revue de presse :

Non paru