ZENITER Alice

France

L’Art de perdre (Flammarion, 2017)

© Astrid di Crollalanza

Romancière, dramaturge et metteuse en scène, Alice Zeniter a débuté à 16 ans une carrière récompensée par de nombreux prix littéraires. Née en France d’un père algérien et d’une mère française, son dernier roman, L’Art de perdre, lauréat du Prix Goncourt des lycéens 2017, prend racine dans son histoire familiale tout en profitant de la liberté offerte par la fiction. À travers les yeux de trois générations, elle dit « toute la complexité avec laquelle la vie des individus se trame dans l’histoire » (Le Monde) et inscrit celle des harkis dans la littérature.

Romancière, dramaturge et metteuse en scène, Alice Zeniter a publié son premier roman à l’âge de 16 ans : Deux mois un égal zéro, Prix littéraire de la ville de Caen 2003. Le début d’une carrière récompensée par de nombreux prix, dont le Renaudot des lycéens pour Juste avant l’oubli (2015). Après des études à l’Ecole normale supérieure, elle vit quelques années en Hongrie où elle enseigne le français ; elle situe son troisième roman, Sombre Dimanche (2013). Elle écrit également pour le théâtre (Spécimens humains avec monstres, Un Ours of course…) et a collaboré à plusieurs mises en scènes pour la compagnie Pandora, la compagnie Kobalt et les Cambrioleurs.

Née en France d’un père algérien et d’une mère française, son dernier roman L’Art de perdre prend racine dans l’histoire familiale tout en profitant de la liberté offerte par la fiction. Naïma, jeune galeriste parisienne, cherche à savoir pourquoi son grand-père a dû quitter l’Algérie en 1962 : elle revisite ainsi sur trois générations une histoire toujours taboue, celle des harkis. Récompensée par le prix Goncourt des lycéens, le Prix Landerneau des lecteurs et le Prix littéraire du Monde, Alice Zeniter « réussit à dire toute la complexité avec laquelle la vie des individus se trame dans l’histoire, et, ce faisant, elle installe avec une force tranquille les harkis dans l’histoire littéraire. » (Le Monde).


Bibliographie

  • L’Art de perdre (Flammarion, 2017)
  • Juste avant l’oubli (Flammarion, 2015)
  • Sombre dimanche (Albin Michel, 2013)
  • Jusque dans nos bras (Albin Michel, 2010)
  • Deux moins un égal zéro (Éditions du Petit véhicule, 2003)
L'Art de perdre

L’Art de perdre

Flammarion - 2017

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.


Revue de presse

  • “C’est l’œuvre d’une romancière qui a déjà montré la puissance de son imagination […] L’Art de perdre change encore de dimension. A trop le résumer, on le réduit aux péripéties de l’histoire et de la politique. Mais il est très riche, les personnages pensent, aiment, souffrent : beaucoup de chair, beaucoup de vie.” (Claire Devarrieux, Libération)
  • "Alice Zeniter déploie son récit avec une maîtrise narrative incontestable, transformant l’Histoire – de la conquête de l’Algérie à nos jours – en saga familiale efficace." (Elisabeth Philippe, Bibliobs)
  • “Dans ce livre qui a le souffle d’une saga, Alice Zeniter réussit à dire toute la complexité avec laquelle la vie des individus se trame dans l’histoire, et, ce faisant, elle installe avec une force tranquille les harkis dans l’histoire littéraire.” (Raphaëlle Leyris, Le Monde)

Les eaux troubles de la mémoire

Les cafés littéraires en vidéo
Avec : Armistead MAUPIN, Vincent HEIN, Alice ZENITER - Saint-Malo 2018

Avec : Armistead MAUPIN, Vincent HEIN, Alice ZENITER
Animé par Maëtte CHANTREL et Michel ABESCAT