Née en 1973 à Izmir, Ece Temelkuran vit aujourd’hui à Zagreb. Elle collabore, entre autres, avec The Guardian, The New York Times, Le Monde Diplomatique et Der Spiegel.
Son premier roman publié en France, À quoi bon la révolution si je ne peux danser (JC Lattès, 2016), narre l’histoire de quatre femmes aux destins différents, en partance pour la Lybie, à la croisée des mythes et de la réalité. À travers le récit de leur périple, Ece Temelkuran évoque ce "souffle magique" si singulier et propre aux femmes. Elle prend également le contre-pied des stéréotypes dont les femmes arabes font l’objet aux yeux des occidentaux.
L’écrivaine revient cette année en France avec son essai Comment conduire un pays à sa perte. Du populisme à la dictature. C’est avec passion qu’elle s’interroge sur la fin de la démocratie turque en juillet 2016 et sur la vague de populisme qui déferle sur le monde. D’un regard lucide, elle mène une analyse profonde et indispensable sur les dérapages politiques à travers le globe. En dressant le constat d’un phénomène global, l’autrice avertit sur les dangers de la résurgence des populismes et sur leurs dérives dictatoriales.
Bibliographie (ouvrages traduits en français)
- Comment conduire un pays à sa perte. Du populisme à la dictature (Stock, 2019)
- À quoi bon la révolution si je ne peux danser (Jean-Claude Lattès, 2016)