BOUKHRIS Amine

Tunisie

War reporter (Rives Production, 2013)

C’est en 2010, quelques mois avant la Révolution tunisienne qu’Amine Boukhris, jeune réalisateur tunisien, sort diplômé d’un cursus en cinéma spécialité scénario et réalisation. Marqué par la mort du photojournaliste Lucas Mebrouk Dolega d’un tir de grenade lacrymogène, il se lance dans la production d’un long métrage sur ces hommes et ces femmes qui risquent leurs vies au beau milieu des combats pour tenter de saisir l’information et l’actualité de ces « Printemps arabes ». Trois ans plus tard naît War Reporter, un documentaire aux images dures et violentes qui nous immergent dans le quotidien de ces soldats de l’ombre. « Pas un film sur les reporters » souligne Amine Boukhris qui aura tourné pendant trois ans, au milieu de ses amis en Tunisie, en Libye, en Égypte, en Palestine et en Syrie : « un film avec les reporters ». Pas de voix off, peu de musique, juste la force des images, qui vous plongent sans distance ni discours au milieu d’hommes perdus dans les décombres, partie eux-mêmes de ces décombres, qui courent, se donnent le répit d’une cigarette, tentent de repérer les snipers, et filment, filment jusqu’au bout, parfois jusqu’à la mort.


Longs métrages

  • War reporter (Rives Production, 2013)

Courts métrages

  • Hamra Hamra (2013)
  • Le grand sud (2013)
War reporter (Il Hay Yrawah)

War reporter (Il Hay Yrawah)

Amine Boukhris (Rives Productions/2013/74’) -

Pas de voix off, peu de musique, juste la force des images, qui vous plongent sans distance ni discours au milieu d’hommes perdus dans les décombres, partie eux-mêmes de ces décombres, qui courent, se donnent le répit d’une cigarette, tentent de repérer les snipers, et filment, filment jusqu’au bout, parfois jusqu’à la mort. Images dures, violentes, presque insoutenables, qui vous laissent littéralement sonnés, quand l’un d’eux, Lucas Dolega, tombe sous les balles – et meurt le lendemain. « Pas un film sur les reporters » souligne Amine Boukhris, reporter de guerre tunisien qui aura tourné pendant trois ans, au milieu de ses amis en Tunisie, en Libye, en Égypte, en Palestine et en Syrie : « un film avec les reporters ». Le résultat est à couper le souffle. « La guerre est pire que les drogues » dit Rémi Ochlik, qui était aux côtés de Lucas Dolega – il mourra à son tour le 22 févier 2012 à Baba Amr.

Au cœur de l’Histoire en train de se faire

Saint-Malo 2014

Avec : Velibor Colic, Khaled Al Khamissi, Andreï Kourkov, Amine Boukhris, Charif Kiwan, Olivier Weber
Animé par : Yann Nicol