MIANO Léonora

Cameroun / France

Rouge Impératrice (Grasset, 2019)

Autrice incontournable de la littérature francophone, l’autrice franco-camerounaise s’est imposée au fil de ses romans et essais, parmi cette génération d’écrivains qui portent un regard sans concession sur les relations entre l’Europe et l’Afrique. Refusant les cases autant que la posture victimaire, elle défend une identité ouverte et dit elle-même se tenir « là où les mondes se rencontrent ». Prix Goncourt des lycéens pour Contours du jour qui vient en 2006, elle reçoit le prix Femina en 2013 pour La Saison de l’ombre. À travers son œuvre, elle impose sa marque, une prose âpre et sensuelle qui fait de ses romans de véritables événements littéraires. Son dernier livre propose un autre regard sur nos crises identitaires et migratoires, transposant l’action dans un état africain imaginaire prospère et autarcique où les Sinistrés de la vieille Europe sont venus trouver refuge. Dystopie pour les uns, utopie pour les autres, ce roman ne cesse d’interroger les rapports Afrique-Europe, et notre rapport à l’autre et au monde. Car selon ses propres mots : « le monde que l’on projette autour de soit, il faut le construire par l’imaginaire. »

Lorsqu’elle reçoit en 2006 le Goncourt des lycéens pour Contours du jour qui vient, la Camerounaise Léonora Miano est l’une des étoiles montantes de la diaspora littéraire africaine. Elle est désormais une auteure incontournable de la littérature francophone surbsaharienne. Dès son premier roman, L’Intérieur de la nuit, paru chez Plon en 2005, la romancière s’est imposée, non sans remous, parmi cette génération d’écrivains qui expriment leur révolte face aux comportements autodestructeurs qui ravagent le continent africain.

Évoquant les guerres intestines de l’Afrique subsaharienne dans une langue sombre et poétique, le premier opus de sa « Suite africaine », d’une violence terrible, lui avait valu plusieurs prix, (notamment le Prix Révélation de la Forêt des Livres 2005 et le Prix Louis-Guilloux 2006), mais aussi quelques critiques outrées. À ceux qui l’accusent alors de nourrir les préjugés sur la barbarie supposée des Africains, l’Autriche oppose sa lucidité douloureuse mais salutaire. « La barbarie des Africains n’existe pas ! La barbarie existe là où il y à l’humanité. »

Les aubes écarlates (Plon) complète en 2009 sa trilogie africaine : à travers le récit halluciné d’un enfant soldat, l’actrice convoque les fantômes de la traite négrière, dont les tourments continuent de hanter une Afrique oublieuse. Contre l’amnésie collective, Léonora Miano donne à entendre la mélopée des âmes restées sans sépulture, tout en prévenant ; « Il ne faut pas retourner au passé pour y séjourner. Ce qui m’intéresse c’est ce que nous ferons. »

Née en 1973, à Douala, au Cameroun, Léonora Miano grandit dans une famille lettrée de la petite-bourgeoisie francophone et écrit ses premiers poèmes à l’âge de huit ans. A peine adolescente, elle reçoit un véritable choc esthétique à la lecture du Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, qui reste à ce jour un de ses livres de chevet.

Dans la foulée de sa découverte de Césaire, Léonora Miano dévore toute la littérature de la Caraïbe. Le roman vient à l’adolescence, mais, elle attendra longtemps avant de proposer ses textes à des éditeurs. Arrivée en France en 1991, elle étudie les Lettres Anglo-Américaines et se passionne pour les auteurs afro-américains de la « Harlem Renaissance ».

Avec Tels des astres éteints (Plon, 2008), Léonora Miano déplace le centre de sa réflexion : prenant pour toile de fond les tensions des sociétés européennes, l’auteure pose son regard sur la France noire et examine la complexité de ces « identités frontières » travaillées par la culpabilité, le besoin de reconnaissance et l’impossibilité du retour... 2008 est aussi l’année de la sortie d’un recueil de cinq nouvelles, Afropean Soul et autres nouvelles, publié dans la collection « Étonnants Classiques » des éditions Flammarion. Enfin, au printemps 2009, Léonora Miano propose une approche plus personnelle et plus douce de l’Afrique en évoquant les plaisirs de la table dans son recueil Soulfood équatoriale (Nil).

Après Blues pour Elise en 2010, Léonora Miano poursuit avec Ces âmes chagrines l’exploration intimiste du vécu des « afropéens » de France. « Du rap à la haute couture, du racisme à la corruption des élites africaines, un portrait féroce de l’époque. » Son roman « le plus français » selon l’auteure. En 2012, elle choisit le théâtre pour poursuivre son o—euvre-témoignage. Léonora Miano livre ainsi le recueil Écrits pour la parole, où elle dévoile, en l’espace de plusieurs pièces, le quotidien des femmes africaines, mal estimées en tant que femmes par les hommes, et en tant que noires par les femmes ; ou bien l’histoire de Gaston Monnerville, illustre inconnu, mais pourtant président du Sénat de 1959 à 1968 : une série de vies combatives, mais toujours freinées par les sociétés européennes.
Elle récidive la même année avec Habiter la frontière, une compilation des conférences qu’elle a données entre 2009 et 2011 ; un manifeste politique où elle enjoint aux subsahariens réconciliés avec eux-même d’accepter leur responsabilité collective et individuelle afin d’atteindre la liberté.

Elle obtient en 2013 le prix Femina, pour son roman La Saison de l’ombre, un retour vers l’Afrique sub-saharienne de sa première trilogie (Suite africaine) : cette fable poétique sombre et puissante peint l’Afrique pré-coloniale transformée par l’arrivée des Européens, du point de vue des populations bantoues et tout particulièrement des femmes, des mères, à qui l’on a arraché un enfant, un fiancé, un être aimé. Et si, selon les mots de L. Miano, qui aime regarder l’Histoire en face, ce qui préoccupe La Saison de l’ombre, « c’est de saisir le moment du basculement d’un monde à l’autre », c’est aussi l’occasion d’honorer les disparus de la traitre négrière, non sans rappeler une période sombre et toujours délicate, la part de responsabilité des Africains dans les maux dont ils continuent de subir les conséquences.

L’œuvre de Léonora Miano s’attache toujours à donner une voix à ce qui n’en a habituellement pas. Sa stratégie ? Renommer les maux, les expériences, et les injustices pour se les réapproprier : sa littérature fonctionne comme un exutoire de frustrations, elle est fondamentalement cathartique.

En 2014, elle commence à orienter sa réflexion et son écriture autour de la sexualité, masculine d’abord, avec le recueil Première fois (Mémoires d’Encrier, 2014) dans lequel elle invite 10 écrivains subsahariens et afrodescendants à raconter leur première expérience charnelle sans tabou. Avec Volcaniques en 2015, elle fait de même avec des femmes cette fois, et ouvre ainsi une réflexion sur la sexualité dans les cultures africaines et afrodescendantes.

Le corps est également une question centrale dans Crépuscule du Tourment (publié en 2016 chez Grasset) dont le deuxième volet paraît en 2017 sous le titre Héritage. Le premier opus de cette série fonctionne comme un huis-clos à cinq personnages, cinq voix dont l’une reste muette : celle de l’homme. Il est pourtant celui qui rassemble les 4 femmes, il est leur point de convergence, mais dans ce roman, ce sont les femmes, leurs corps, leurs pensées, leurs histoires qui occupent tout l’espace. Les récits sont le lieu d’aveux intimes, de tourments identitaires et de questionnements sur la condition féminine, loin d’être une chose évidente à vivre pour ces femmes. Héritage donne la parole à Amok, l’homme autour duquel gravitent toutes ces vies de femmes, de retour dans ce pays d’Afrique dont le nom est tu, après des années d’exil. Là encore, les questions identitaires, en tant qu’homme, en tant que père, en tant qu’héritier d’une histoire coloniale toujours présente sont au centre de la vie intime de ce personnage.

Rouge Impératrice explore un univers en décalage par rapport au nôtre. En signant ce roman, l’autrice se rapproche des littératures de l’imaginaire qui prennent souvent le biais du fantastique, de l’uchronie ou de la dystopie pour mieux parler de ce qui se passe à notre époque contemporaine. Sélectionné pour le prix Goncourt 2019, cet écrit s’inspire d’un état africain imaginé en proie à une crise migratoire, « envahi » par les habitants de la vieille Europe qui prend le nom de Pongo. En décalant notre regard, l’autrice aborde avec d’autant plus de justesse notre rapport à l’autre, aux frontières et au monde, interrogeant nos crises identitaires et migratoires contemporaines.


Liens

Le site internet de Léonora Miano


Bibliographie :

Romans :

  • Rouge Impératrice (2019, Grasset)
  • Crépuscule du tourment. II Héritage (2017, Grasset)
  • Crépuscule du tourment (2016, Grasset)
  • La Saison de l’ombre (Grasset, 2013), Prix Femina 2013
  • Ces âmes chagrines (Plon, 2011)
  • Blues pour Élise (Plon, 2010)
  • Tels des astres éteints (Plon, Paris, 2008)

La trilogie « Suite africaine » :

  • Les aubes écarlates “Sankofa cry” (Plon, Paris, 2009)
  • Contours du jour qui vient (Plon, Paris, 2006), prix Goncourt des Lycéens 2006
  • L’intérieur de la nuit (Plon, Paris, 2005), prix Louis-Guilloux 2006

Nouvelles

  • Volcaniques (2015, Mémoire d’Encrier)
  • Première fois (2014, Mémoire d’Encrier)

Théâtre :

  • Écrits pour la parole (l’Arche 2012)

Autres :

  • Marianne et le garçon noir Ouvrage collectif (2017, Pauvert Editions)
  • Osons la fraternité ! Les écrivains aux côtés des migrants Ouvrage collectif (Philippe Rey, 2018)
  • Habiter la frontière (L’Arche, 2012)
  • Pour Haiti (Desnel, 2010)
  • Soulfood équatoriale (Nil, Paris, 2009)
  • Afropean Soul, et autres nouvelles (Flammarion, 2008)
Rouge Impératrice

Rouge Impératrice

Grasset - 2019

Le lieu : Katiopa, un continent africain prospère et autarcique, presque entièrement unifié, comme de futurs Etats-Unis d’Afrique, où les Sinistrés de la vieille Europe sont venus trouver refuge.
L’époque : un peu plus d’un siècle après le nôtre.
Tout commence par une histoire d’amour entre Boya, qui enseigne à l’université, et Illunga, le chef de l’Etat.
Une histoire interdite, contre-nature, et qui menace de devenir une affaire d’Etat.
Car Boya s’est rapprochée, par ses recherches, des Fulasi, descendants d’immigrés français qui avaient quitté leur pays au cours du XXIème siècle, s’estimant envahis par les migrants. Afin de préserver leur identité européenne, certains s’étaient dirigés vers le pré carré subsaharien où l’on parlait leur langue, où ils étaient encore révérés et où ils pouvaient vivre entre eux. Mais leur descendance ne jouit plus de son pouvoir d’antan : appauvrie et dépassée, elle s’est repliée sur son identité.
Le chef de l’Etat, comme son Ministre de l’intérieur et de la défense, sont partisans d’expulser ces populations inassimilables, auxquelles Boya préconise de tendre la main.
La rouge impératrice, ayant ravi le cœur de celui qui fut un des acteurs les plus éminents de la libération, va-t-elle en plus désarmer sa main ?
Pour les « durs » du régime, il faut à tout prix séparer ce couple…


Revue de presse

  • « Rouge impératrice est le livre dans lequel Miano s’est rassemblée pour autopsier le malaise de notre temps. Avec cette voix narrative âpre et sensuelle, ce mélange d’ironie et de gravité qui fait sa marque. » Le Monde
  • « Fidèle à ses idées, elle ne fait jamais table rase du passé, au contraire, elle le dilue dans ses romans afin d’éclairer des pans de nos comportements contemporains. » LivreHebdo
Crépuscule du tourment. II. Héritage

Crépuscule du tourment. II. Héritage

Grasset - 2017

Après des années passées à l’étranger, Amok revient au pays afin d’élever son fils dans un environnement préservé du racisme. Ce retour ravive d’amers souvenirs, des conflits familiaux, l’inconfort d’une appartenance sociale mal assumée.
En proie à un accès de violence, il bat sa compagne Ixora. Horrifié par son geste, il prend la fuite pour affronter son père dont il pense avoir hérité « le fauve caché dans l’âme des hommes de sa lignée ». Dans sa course, il est victime d’un accident de voiture qui le laisse semi-conscient : c’est par l’esprit qu’il traverse ses gouffres intérieurs, revisite son histoire intime et ses blessures secrètes.
Il s’agira pour lui de s’accepter pour être en mesure de transformer son lourd héritage. Épousant la structure d’un thème de jazz, donnant une voix aux vivants et aux morts, ce roman est celui de la reconquête de soi et de la rédemption.
Crépuscule du tourment 1, Melancholy mettait en scène quatre voix de femmes s’adressant au même homme : un chœur convergeant vers un centre muet. Crépuscule du tourment 2, Heritage part de l’intériorité de cet homme, autour duquel gravitent d’autres figures masculines et les femmes de sa vie.


Revue de presse

  • "C’est à une extravagante et éprouvante odyssée dans une terre africaine rongée par la colonisation et la démission de ses élites que conduit Léonora Miano. Messagère des fantômes et des ombres, prêtresse des puissances omniprésentes de l’au-delà, terrible mais éclatante pythie d’aujourd’hui. Pour le second tome du Crépuscule du tourment (1) , suite à ce quatuor féminin qui évoquait la figure insaisissable d’Amok — mère, épouse, maîtresse et soeur —, la romancière d’origine camerounaise de 44 ans a choisi de plonger au coeur même de l’identité chaotique du fils, époux, amant et frère, héritier d’une noble lignée et longtemps parti à l’étranger pour s’y former." (Fabienne Pascaud, Télérama)

Écrire l'Afrique-Monde

Écrire l’Afrique-Monde

Philippe Rey - 2017

En ce début de siècle, l’Afrique apparaît comme l’un des théâtres principaux où se jouera l’avenir de la planète. Pour ses habitants et ses diasporas – tous ceux qui pendant longtemps ont été pris dans les rets du regard conquérant d’autrui –, le moment est propice de relancer le projet d’une pensée critique, confiante en sa propre parole, capable d’anticiper et de créer des chemins nouveaux à la mesure des défis de notre époque. 
Il nous a semblé qu’il fallait inventer une plate-forme libre, qui favorisât l’énonciation d’une parole plurielle, ouverte sur le large. C’est pour cette raison que s’est tenue du 28 au 31 octobre 2016 à Dakar et à Saint-Louis- du-Sénégal la première édition des Ateliers de la pensée. Une trentaine d’intellectuels et d’artistes du Continent et de ses diasporas se sont réunis pour réfléchir sur le présent et les devenirs d’une Afrique au cœur des transformations du monde contemporain. 
Leurs textes, présentés dans cet ouvrage, traitent de questions liées à la décolonialité, à l’élaboration d’utopies sociales, à la condition planétaire de la question africaine, à la quête de nouvelles formes de production du politique, de l’économique et du social, à l’articulation de l’universel et du singulier, à la littérature et à l’art, à la reconstruction de l’estime de soi, à la pensée de l’en-commun… Des regards croisés qui éclairent d’un jour nouveau les enjeux d’une Afrique en pleine mutation, ouverte à l’univers de la pluralité et des larges. 
Ce livre est un appel général et pressant à reprendre de vieux combats jamais clos et à en engager d’autres qu’appellent les temps nouveaux.
Achille Mbembe et Felwine Sarr.


Revue de presse

  • “Ecrire l’Afrique-Monde est un ouvrage majeur qui sera discuté plusieurs décennies encore, au même titre que la première session des Ateliers qui l’ont fécondé.” (Hamidou Anne, Africultures)

Marianne et le garçon noir

Marianne et le garçon noir

Pauvert - 2017

Ouvrage collectif sous la direction de Léonora Miano

Marianne et le garçon noir veut apporter une parole de l’intérieur sur l’expérience des noirs de sexe masculin dans la France de notre temps, en particulier sur le sol hexagonal. Plus largement, c’est sur la présence noire que se penche l’ouvrage, afin d’en explorer les particularités dans l’espace français. Les contributions sont de divers ordres, mais elles prennent appui, pour l’essentiel, sur le vécu des auteurs. Le projet est né à la suite de violences policières impliquant des jeunes hommes noirs. A partir du regard posé sur le corps, des fantasmes suscités par lui ou d’autres éléments, l’objectif est de rendre audible une parole sensible et politique, parfois inattendue, tant les représentations transmises depuis des générations sont réductrices. L’influence de Marianne se déployant au-delà de ses frontières déjà complexes – la France étant un grand archipel – il m’a semblé pertinent d’associer à cette prise de parole une voix subsaharienne. En effet, le garçon noir qui cherche à arracher sa souveraineté aux rets de l’entreprise criminelle connue sous le nom de Françafrique est, lui aussi, concerné. De plus, dans l’environnement mondialisé où les réseaux sociaux abolissent frontières et distances, le sort des Noirs en France ne laisse pas indifférent en Afrique subsaharienne.


Crépuscule du tourment

Crépuscule du tourment

Grasset - 2016

De nos jours, quelque part en Afrique subsaharienne, au Cameroun peut-être, quatre femmes s’adressent successivement au même homme : sa mère, la femme à laquelle il a tourné le dos parce qu’il l’aimait trop et mal, celle qui partage sa vie parce qu’il n’en est pas épris, sa sœur enfin.
À celui qui ne les entend pas, toutes dévoilent leur vie intime, relatant parfois les mêmes épisodes d’un point de vue différent. Chacune fait entendre un phrasé particulier, une culture et une sensibilité propres. Elles ont en commun, néanmoins, une blessure secrète : une ascendance inavouable, un tourment identitaire reçu en héritage, une difficulté à habiter leur féminité… Les épiphanies de la sexualité côtoient, dans leurs récits, des propos sur la grande histoire qui, sans cesse, se glisse dans la petite.
D’une magnifique sensualité, ce roman choral, porté par une langue sculptée en orfèvre, restitue un monde d’autant plus mystérieux qu’il nous est étranger… et d’autant plus familier qu’il est universel.


Revue de presse

  • "Le dernier roman de la Camerounaise Léonora Miano est ambitieux. Il brasse confusément le politique et l’intime, le destin des femmes africaines trop rarement traité et le sacré, le mythologique, le religieux. Son quatuor, aux sonorités, aux timbres si différents distille une musique âpre et entêtante telle une incantation rituelle. L’auteure nous fait pénétrer dans un cercle féminin entre sorcellerie et sensualité, coups et blessures, secrets et confessions. Les mots s’embrasent, les corps s’abandonnent, les femmes aiment ou haïssent, font peur souvent, envoûtent toujours. Et nous entraînent dans l’obscurité de leur nuit… " Télérama
  • "Avec Crépuscule du tourment, Léonora Miano, prix Femina 2013, signe son roman le plus libre. Chœur de femmes dans l’Afrique contemporaine, le livre fait entendre des voix rares du plaisir et de la rage féminines." Transfuge
  • "la mécanique de ce nouveau roman de Léonora Miano est brillante. En livrant l’intrigue à travers quatre témoignages de femmes, elle nous oblige à mener nous-même l’enquête pour deviner quel secret de famille justifie cette succession de confessions écrites. Impossible de rester passif face à ce livre aussi élégant que complexe." 20 Minutes

Volcaniques. Une anthologie du plaisir

Volcaniques. Une anthologie du plaisir

Mémoire d’encrier - 2015

Douze femmes, auteures du monde noir, évoquent le plaisir féminin. Comment s’écrivent aujourd’hui le corps, la sensualité, la sexualité ?

« Volcaniques : une anthologie du plaisir est un ensemble riche. Les nouvelles dévoilent des figures féminines et des environnements variés. Les âges de la femme y sont également divers, ce qui est heureux. Certains textes ébranleront par leur puissance poétique et / ou érotique. D’autres séduiront par le ton, le phrasé, l’humour ou par une capacité analytique qui a su ne pas prendre l’ascendant sur la narration. Bien des femmes se reconnaîtront dans ces pages, d’où qu’elles soient. Quant aux hommes, ils trouveront peut-être la clé du grand mystère que semble être, pour certains, le plaisir féminin. »

Léonora Miano

Collaboratrices : Hemley Boum, Nafissatou Dia Diouf, Marie Dô, Nathalie Etoke, Gilda Gonfier, Axelle, Jah Njiké, Fabienne Kanor, Gaël Octavia, Gisèle Pineau, Silex, Elizabeth Tchoungui, Léonora Miano.


Revue de presse

  • « Chacune à sa façon, ces auteures explorent les multiples facettes du désir avec volupté, quelques touches d’humour et une pointe de lucidité qui épicent agréablement le tout. Et ouvrent de nouvelles dimensions à leurs histoires. » (Le Droit)
  • « Volcaniques offre un regard intéressant sur le rapport des femmes à elles-mêmes, sur la manière dont elles se perçoivent dans le jeu de la séduction, du sexe et de l’amour (quand il y en a). Et aussi riches et variées que soient ces productions littéraires dans les singularités qu’elles explorent et la manière dont elles abordent ces questions liées au plaisir féminin, ces textes ne tendent tous qu’à un but essentiel : l’affirmation de la femme, sa déculpabilisation quant à l’usage qu’elle fait de son corps, son épanouissement, donc. Un engagement ouvertement féministe. » (Ralphanie Mwana Kongo, Le Point)

Première Nuit

Première Nuit

Mémoire d’Encrier - 2014

Parlons du corps et de l’intimité avec Alfred Alexandre, Edem Awumey, Julien Delmaire, Frankito, Julien Mabiala Bissila, Jean-Marc Rosier, Insa Sané, Felwine Sarr, Sunjata et Georges Yémy. L’initiative
est signée Léonora Miano, romancière. Elle demande à dix hommes, écrivains des mondes noirs, de raconter une première nuit d’amour. Les auteurs sont invités à rompre le silence, à naviguer entre Éros et Thanatos.
Ainsi naît cette anthologie du désir où la rencontre amoureuse, le plaisir et la sexualité subversive se déclinent
sous une diversité de tons et de formes. Un ouvrage passionnant, tout en frémissements, pulsions et vibrations.


Revue de presse

  • "À la demande de l’auteure camerounaise Léonora Miano, 10 auteurs noirs d’origines différentes ont écrit des nouvelles sur le thème de la première nuit. Des textes qui vont du plus pudique au plus explicite, dans un recueil sensuel et remuant." Josée Lapointe, La Presse
  • "Ce recueil de nouvelles est un très, très beau projet. Il y a ici une réelle célébration de la sensualité. On est dans la sphère de l’intime." Tristan Malavoy-Racine, Télé-Québec
  • "C’est un recueil duquel on sort avec le sentiment de la vie. Il y a des passages qui sont très drôles. Des personnages très ludiques. C’est un très beau recueil. J’ai beaucoup aimé." Caroline Allard, Radio-Canada

La saison de l'ombre

La saison de l’ombre

Grasset - 2013

Nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l’intérieur des terres, dans le clan Mulungo. Les fils aînés ont disparu, leurs mères sont regroupées à l’écart. Quel malheur vient de s’abattre sur le village ? Où sont les garçons ? Au cours d’une quête initiatique et périlleuse, les émissaire du clan, le chef Mukano, et trois mères courageuses, vont comprendre que leurs voisins, les BWele, les ont capturés et vendus aux étrangers venus du Nord par les eaux.
Dans ce roman puissant, Léonora Miano revient sur la traite négrière pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui elle a volé un être cher. L’histoire de l’Afrique sub-saharienne s’y drape dans une prose magnifique et mystérieuse, imprégnée du mysticisme, de croyances, et de « l’obligation d’inventer pour survivre. »
« Si leurs fils ne sont jamais retrouvés, si le ngambi ne révèle pas ce qui leur est arrivé, on ne racontera pas le chagrin de ces mères. La communauté oubliera les dix jeunes initiés, les deux hommes d’âge mûr, évaporés dans l’air au cours du grand incendie. Du feu lui-même, on ne dira plus rien. Qui goûte le souvenir des défaites ? »


Revue de presse

  • " Quelle que soit leur origine, les humains doivent connaître les chemins d’où ils viennent, y compris les moins glorieux, répète, de livre en livre, l’intrépide écrivain. Sa voix, l’une des plus fortes de sa génération, devrait résonner de Paris à Douala – et voyager bien au-delà. "Le Monde
  • "Cette atmosphère lourde de questionnements, d’évitements et de non-dits, est rendue de manière particulièrement forte au travers d’une écriture qui se fait pour ainsi dire texture et tessiture : obscurité et ombre planante, kaolin de la résistance posé sur les visages, silence, eau de la déportation qui efface les traces, voix qui portent malgré tout." Africulture
  • "Somptueux tombeau pour
    les âmes errantes, cette Saison de l’ombre
    est aussi un bel hommage au courage
    des mères." Le Figaro Magazine
  • "Progressivement, Léonora Miano dévoile les circonstances du drame. On devine qu’elle a longtemps fouillé l’ombre avant, au contact de leurs âmes, pouvoir rendre au jour ses personnages. Pour sauver les ancêtres, de chair et d’os ceux-là, du définitif oubli." Lire

Écrits pour la parole

Écrits pour la parole

L’Arche - 2012

Couleur
J’étais tombé sur l’un des secrets les mieux gardés des Noirs : la plupart d’entre nous n’étaient pas intéressés par la révolte ; la plupart d’entre nous étaient fatigués de penser tout le temps au problème racial…
Barack Obama, les Rêves de mon père Petite fille, tu te voyais blanche dans tes rêves, tu savais que c’était toi, la seule chose, c’est que tu étais blanche, il y avait une balançoire dans le jardin, de l’herbe verte autour, des pâquerettes comme des sourires au milieu des touffes d’herbe, tu étais heureuse là, tournant le dos à la maison, une petite bâtisse en bois jamais habitée dans la réalité, seulement dans tes rêves, elle était bleue, pas vraiment, tu dirais indigo, ce qui semble curieux pour les murs d’une maison, mais c’était ainsi, un rosier grimpant à fleurs rouges
courait le long de la façade, à droite de la porte d’entrée peinte dans les mêmes tons que les murs, si bien qu’on ne la distinguait pas, tu crois qu’il n’y avait pas de fenêtres.
Paupières plissées pour protéger la claire pupille de tes yeux tournés vers le soleil, tu te balançais toute la journée jusqu’au crépuscule, tu ne t’es jamais vue faisant quoi que ce soit d’autre ni côtoyant quiconque, il y avait des gens dans la maison mais tu ne les voyais pas, ne recherchais pas leur compagnie ni eux la tienne, il n’y avait pas une fourmi, pas un ver de terre, aucune de ces bestioles que remarquent les enfants, aucune compagnie d’amis imaginaires, tu étais seule sur ta balançoire, seule et blanche, seule mais blanche, cela te convenait, tu en avais même besoin, de la solitude comme de la blancheur, le rêve prenait fin au coucher du soleil, la fillette aux yeux clairs poussait la porte indigo, pénétrait dans l’habitation, tu ne la voyais jamais faire, c’était là que sonnait le réveil, l’heure de vivre dans le vrai.


Revue de presse :

  • "Un formidable uppercut théâtral

Romancière à succès éditée chez Plon depuis 2005, Léonora Miano nous livre aujourd’hui son premier texte théâtral. Depuis la parution de sa suite africaine, trois romans décrivant la vie dans le pays fictif du Mboasu, elle s’est attachée à chroniquer la vie des « Afropéens » (ou Noirs de France) dans trois de ses publications, dont le très remarqué roman Tels des astres éteints. Dans cette même veine, son nouveau texte, Ecrits pour la parole brosse en 75 pages un réel kaléidoscope de portraits introspectifs de la France noire. Ce concentré de questionnements, ce dévoilement de la complexité de l’héritage culturel afropéen ne laissera aucun lecteur indifférent." Angélique Lagarde pour Kourandart.


Ces âmes chagrines

Ces âmes chagrines

Plon - 2011

Né dans l’Hexagone, Antoine Kingué, dit Snow, n’arrive pas à surmonter la rancoeur qu’il nourrit envers sa mère, coupable de ne l’avoir pas assez aimé. Elle l’a laissé en pension alors qu’il n’avait que sept ans et envoyé passer les grandes vacances seul au Mboasu, ce pays subsaharien où il ne s’est jamais senti à sa place. Par ailleurs, il est persuadé que son frère Maxime a reçu plus d’affection que lui.
Pour se venger de cette enfance malheureuse, Snow fait payer ceux qui l’ont fait souffrir, rêve de devenir une vedette adulée, une star dont la vie serait enfin brillante et facile.
Quand son frère lui annonce son retour au pays avec leur mère, Snow voit son univers s’effondrer. Sans plus personne sur qui passer sa rage, il se retrouve face à lui-même…


Blues pour Elise

Blues pour Elise

Plon - 2010

"Qu’est-ce qui fait courir les personnages de Blues pour Élise ? C’est l’amour ! Celui qu’on désespère de trouver, comme Akasha qui ne se remet pas d’une peine de cœur. Celui qu’on croit avoir perdu, comme Amahoro, dont le compagnon a pris ses distances. Celui qu’on n’attendait pas, comme Shale, follement éprise d’un homme peu avenant. Celui dont on doute soudain, comme Malaïka, paniquée à la veille de son mariage.
À travers le parcours de ces quatre femmes et de leurs proches, Blues pour Élise dresse le portrait coloré, urbain et charnel de la France noire. Celle qui, loin des clichés misérabilistes, adopte le mode de vie bobo, se nourrit de graines germées, se déplace en Vélib’, recourt au speed dating pour rompre la solitude.
Roman de société, Blues pour Élise parle avant tout d’amour. Celui de soi, celui de l’autre."


Revue de presse :

  • "Dans Blues pour Elise, Léonora Miano poursuit la réflexion entreprise dans Tels des astres éteints et dans les nouvelles d’Afropean soul sur la réalité quotidienne des Afro-Européens aujourd’hui. Questions identitaires et construction romanesque jazzy constituent sous sa plume les bases d’une véritable esthétique littéraire. (…) Léonora Miano est comme l’un des personnages : elle a "des globules rétifs à la résignation". Elle ne se laisse enfermer dans aucune vision compartimentée du monde ou de la littérature, et nous surprend toujours en nous ouvrant de nouvelles portes sur la réalité." Marie Michaud, dans Page des libraires, octobre 2010.

Pour Haiti

Desnel - 2010

Blues pour Elise

Plon - 2010


"Qu’est-ce qui fait courir les personnages de Blues pour Élise ? C’est l’amour ! Celui qu’on désespère de trouver, comme Akasha qui ne se remet pas d’une peine de cœur. Celui qu’on croit avoir perdu, comme Amahoro, dont le compagnon a pris ses distances. Celui qu’on n’attendait pas, comme Shale, follement éprise d’un homme peu avenant. Celui dont on doute soudain, comme Malaïka, paniquée à la veille de son mariage.
À travers le parcours de ces quatre femmes et de leurs proches, Blues pour Élise dresse le portrait coloré, urbain et charnel de la France noire. Celle qui, loin des clichés misérabilistes, adopte le mode de vie bobo, se nourrit de graines germées, se déplace en Vélib’, recourt au speed dating pour rompre la solitude.
Roman de société, Blues pour Élise parle avant tout d’amour. Celui de soi, celui de l’autre."

Revue de presse :

  • "Dans Blues pour Elise, Léonora Miano poursuit la réflexion entreprise dans Tels des astres éteints et dans les nouvelles d’Afropean soul sur la réalité quotidienne des Afro-Européens aujourd’hui. Questions identitaires et construction romanesque jazzy constituent sous sa plume les bases d’une véritable esthétique littéraire. (…) Léonora Miano est comme l’un des personnages : elle a "des globules rétifs à la résignation". Elle ne se laisse enfermer dans aucune vision compartimentée du monde ou de la littérature, et nous surprend toujours en nous ouvrant de nouvelles portes sur la réalité." Marie Michaud, dans Page des libraires, octobre 2010.

Soulfood équatoriale

Soulfood équatoriale

Nil Editions - 2009

Un « Exquis d’écrivains » qui restitue les saveurs et les atmosphères d’une Afrique loin des clichés.

En nous faisant humer et palper une pierre à écraser imprégnée de senteurs qu’elle utilise pour broyer le gingembre et les crevettes séchées, Léonora Miano nous conduit jusqu’aux rivages du Cameroun. Dans ce pays marqué par sa culture culinaire puisqu’il doit son nom aux écrevisses (camarones) qui pullulaient à l’embouchure de son fleuve, mets et mots se chargent d’une poésie toute particulière. Le jazz devient sauce tomate glissée dans les sandwichs saxophones, les beignets haricots remplissent l’âme, une morue bien cuisinée devient juge d’une rivalité amoureuse, et même des sauterelles deviennent d’inoubliables festins... Ce texte d’une grande densité nous livre avec bonheur légendes intemporelles et saynètes prises sur le vif.


Les Aubes écarlates

Les Aubes écarlates

Plon - 2009

Enrôlé comme enfant soldat, Epa a fui les troupes d’Isilo, le chef de guerre. Il a traversé le Mboasu pour échouer à ’La Colombe’, un centre qui recueille les enfants abandonnés. Là, il retrouve Ayané, l’héroïne de ’L’ Intérieur de la nuit’ et Musango, la fillette de ’Contours du jour qui vient’. Il raconte son parcours d’enfant soldat : rapines, exécutions, viols... Mais son récit est étrange : Epa dit avoir croisé plusieurs fois des ombres enchaînées demandant réparation pour les crimes du passé. Tout son périple est hanté par l’esprit des morts de la traite négrière, ceux qui ont péri pendant les traques et lors du voyage au-delà des mers. Mais bientôt, ces esprits viennent également hanter les murs de ’La Colombe’. N’ayant jamais été honorés sur le continent africain, les défunts le hantent et l’empoisonnent de leur amertume. Leur souffle imprègne le quotidien et cause, notamment, la folie et la violence que l’Afrique ne cesse de perpétrer contre elle-même. Devenu conscient de l’aberration qui ronge le continent.

Revue de presse

  • « Fable guerrière, roman de vie et de mort, instantané fulgurant sur la désespérance d’un continent, « Les Aubes écarlates », sous-titré « Sankofa Cry », closent en beauté le triptyque africain de Léonora Miano » rapportent Les Echos
  • Valérie Marin La Meslée dans Le Point

Afropean Soul : Et autres nouvelles

Afropean Soul : Et autres nouvelles

Flammarion - 2008

L’un est âgé de neuf ans. C’est encore un enfant. Pourtant, il comprend : la misère, la solitude et la relégation sociale de sa mère, diplômée en lettres mais condamnée à n’être qu’une voix répondant au téléphone. L’autre est un jeune footballeur prometteur. Il a quitté sa ville natale - Douala - et les siens pour réussir en France. De l’Hexagone, il ne connaît pas les vertes pelouses, seulement la rue et l’exclusion. Et puis, derrière la porte noire du 166, rue de C., il y a Amélie, Sophie, Maya et les autres. On ignore leur présence. Elles vivent à Paris, dans un centre d’hébergement d’urgence. Par touches successives, ces récits dessinent les visages de celles et ceux que l’on croise sans les voir. Levant le voile sur leurs parcours, ils les sauvent de l’oubli. Le volume réunit cinq nouvelles inédites de Léonora Miano, lauréate du Goncourt des Lycéens 2006. Le dossier de l’édition contient un entretien exclusif avec l’auteure.


Tels des astres éteints

Plon - 2008

Léonora Miano écrit ici le blues de l’immigration, le roman des identités frontalières introuvables, si dures à construire, et si multiples dans leur perpétuelle évolution. Dans l’intra muros d’une grande ville d’Europe, vivent Amok, Shrapnel et Amandla. Alors qu’Amok et Shrapnel sont nés en Afrique, Amandla a grandi dans un territoire d’outre-mer. Trois parcours différents, une même couleur de peau, parfois embarrassante, lorsque l’Afrique, la Terre Mère, a des allures de continent déchu. Une couleur qui emprisonne et influence leur rapport au monde. Tandis qu’Amandla, l’icône rasta, s’enflamme pour une histoire glorieuse ou le peuple noir descend des pharaons d’Egypte, Amok, l’écorché vif, étouffe sous cette couleur si lourde de sens. Quant à Shrapnel, le prince des villes qui rêve d’un peuple noir uni de l’Afrique aux Amériques, il a du mal à savoir ou il en est depuis qu’il est tombé amoureux d’une blonde aux yeux bleus... Entre révolte, fierté et mal de vivre, est-il possible de surmonter une identité si envahissante pour se révéler à soi-même ?


L’interieur de la nuit

Plon - 2005

A travers les yeux d’une jeune femme revenue de France, une exploration de l’Afrique et de ses énigmes. Ayané était venue étudier en France. Quand elle retourne à Eku, le village qui l’a vue naître au coeur de l’Afrique, elle trouve un lieu désolé, déserté par les hommes qui travaillent au loin, ou femmes, enfants et vieillards vivent en marge du monde, dans la misère et l’ennui. La guerre civile ravage le pays. Un soir, des miliciens envahissent le village : ils veulent des garçons pour grossir leur armée, et des filles pour la troupe. Surtout, ils prétendent restaurer l’unité du peuple africain, lui rendre son âme. Une cérémonie se prépare, au cours de laquelle ils imposeront aux villageois de commettre une terrible transgression. Une longue nuit commence...

Voix de femmes

Les cafés littéraires en vidéo
Avec : Léonora MIANO, Simone SCHWARZ-BART, Yaa GYASI - Saint-Malo 2017

Avec : Léonora MIANO, Simone SCHWARZ-BART, Yaa GYASI.
Animé par Maëtte CHANTREL et Pascal JOURDANA


Territoires de l’ombre

Les cafés littéraires en vidéo
Drago JANCAR, Hubert MINGARELLI, Leonora MIANO, Ron RASH - Saint-Malo 2014

Avec Drago JANCAR, Hubert MINGARELLI, Leonora MIANO, Ron RASH.


L’avenir du roman

Les grands débats à voir et à réécouter
Saint-Malo 2013

Participants : Michel LE BRIS, Clément CALIARI, Mathias ÉNARD, Paolo RUMIZ, Vassilis ALEXAKIS, Murray BAIL, Serge BRAMLY, Justin CRONIN, Diana EVANS, Damon GALGUT, Arnaldur INDRIDASON, Kopano MATLWA, Patrick RAMBAUD, Boualem SANSAL, Dimitris STEFANAKIS, Nick STONE, David VANN, Maryse CONDE, Gaspard-Marie JANVIER, Yahia BELASKRI, Léonora MIANO, Jean ROUAUD, Björn LARSSON, Percival EVERETT, Niq MHLONGO, Kgebetli MOELE


Quête de soi

Les Cafés littéraires en vidéo
Saint-Malo 2012

Avec Dinaw Mengestu, Lyonel Trouillot, Léonora Miano, Igor Stiks


Dans le creuset des villes

Les cafés littéraires en vidéo
Saint-Malo 2011

Avec Brian Chikwava, Léonora Miano et Alfred Alexandre

Une vidéo réalisée par Cap7Média.


Enfances volées

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Léonora MIANO, Mahi BINEBINE, Wielfried N’SONDE et Lyonel TROUILLOT - Saint-Malo 2010

Une vidéo réalisée par Cap7Média.


Aux frontières du réel (1)

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Céline MINARD, Céline CURIOL, Enki BILAL, Léonora MIANO - Saint-Malo 2007

En quête d’origines

Avec Léonora Miano, Nadifa Mohamed, Tash Aw et Dinaw Mengestu - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre Léonora Miano, Nadifa Mohamed, Tash Aw et Dinaw Mengestu, animée par Yves Chemla.


La poésie des romanciers

Avec Lyonel Trouillot, Léonora Miano, Jean-Marie Blas de Roblès, Hubert Haddad - Saint-Malo 2012

La poésie des romanciers, une rencontre avec Lyonel Trouillot, Léonora Miano, Jean-Marie Blas de Roblès, Hubert Haddad, animée par Yvon le Men.


Faut-il encore décerner des prix littéraires au XXIème siècle ?

Avec Cécile Coulon, Patrick Rambaud, Claude Villers, Léonora Miano, Carole Martinez, Dany Laferrière, Alain Mabanckou et Claude Esclatine - Saint-Malo 2012

Avec Cécile Coulon, Patrick Rambaud, Claude Villers, Léonora Miano, Carole Martinez, Dany Laferrière, Alain Mabanckou et Claude Esclatine, débat animé par Hubert Artus


Lectures croisées

Saint-Malo 2011

avec : Mari-Célie AGNANT, MIANO Léonora


Pour le plaisir des mots

Saint-Malo 2011

Slam session avec le collectif 129H et les participants à l’atelier d’écriture de la maison de quartier La Découverte
avec : ROUDA, Jacques DARRAS, LYOR, NEOBLED, MIANO Léonora, Alain MABANCKOU, Yvon LE MEN, RIM, IDO Jacky


Les enfants d'Aimé Césaire

Les enfants d’Aimé Césaire

Saint-Malo 2011

Le Cahier d’un retour au pays natal ? “Ça m’a fumé la tête." Léonora MIANO
 

Avec Daniel MAXIMIN, Léonora MIANO, Alain MABANCKOU, Mathias ENARD
Animé par Romuald FONKOUA.


Goût d’Afrique, goût des Caraïbes

Saint-Malo 2010

Quand les saveurs entre dans les mots des écrivains… direction l’Afrique avec Léonora Miano et les Caraïbes avec Dany Laferrière, une rencontre animée par Christine Ferniot et suivie d’une lecture apéritive de leur ouvrage respectif.

Goût d’Afrique, goût des Caraïbes

Vingt mille saveurs sous les mers

Saint-Malo 2010

Avec Olivier Roellinger, Léonora Miano, Taras Grescoe, Elisabeth Vallet. Animé par Christine Ferniot.

Vingt mille saveurs sous les mers

L’Afrique est-elle maudite ?

Saint-Malo 2010

Quatre auteurs africains, pour débattre à la suite du livre de Moussa Konate "L’afrique noire est-elle maudite ?" : avec Léonora MIANO, Alain MABANCKOU, Moussa KONATE, Florent COUAO-ZOTTI, Emmanuel DONGALA. Animé par Jean-Michel Djian.


Patries Imaginaires

Saint-Malo 2008

L’Afrique, demain

Saint-Malo 2008