SCHOPP Claude

France

Les compagnons de Jéhu (Phébus, 2006)

Claude SCHOPP

Claude Schopp, docteur d’Etat ès Lettres et Sciences humaines, a exercé les fonctions de lecteur en langue et littérature françaises à Moscou (1967-1969), en Tchécoslovaquie (1969-1971) et en Norvège (1972-1975), avant de devenir attaché culturel près les ambassades de France et de Tunis (1975-1977), puis à Camberra (1977-1979). Professeur dans le secondaire puis à l’Institut universitaire de formation des maîtres de Versailles, il prend sa retraite en 2004.
Depuis son retour en France, il s’est consacré à la réhabilitation d’Alexandre Dumas. Il s’en est fait le biographe, a donné des éditions critiques de ses œuvres connues ou méconnues, et a révélé au public des œuvres inconnues, souvent inédites. Il dirige les Cahiers Dumas et tient la rubrique cinéma dans les Lettres françaises. Il est depuis le 1er juillet 2003 membre de la commission de Littérature classique du Centre national du livre. Récemment, Claude Schopp a sorti de l’oubli le dernier roman de Dumas malheureusement inachevé, ayant comme figure centrale Bonaparte puis Napoléon (la trilogie romanesque des Saint-Hermine). Il a orné d’une excellente préface, et surtout doté d’une suite, ce livre publié en feuilleton dans le Moniteur universel en 1868 et 1869.


Bibliographie :

Éditions critiques des œuvres inconnues d’Alexandre Dumas :

  • Les compagnons de Jéhu (Phébus, 2006)
  • Les blancs et les bleus (Phébus, 2006)
  • Le chevalier de Ste-Hermine (Phébus, 2005)
  • Madame Lafarge (Pygmalion, 2005)
  • Causeries sur la mer (Editions Champflour, 1995)
  • Nouvelles contemporaines et autres nouvelles contemporaines (P.O.L./La Collection, 1993)
  • Le roman de Violette (Mercure de France, 1992)
  • Sur Gérard de Nerval, nouveaux mémoires (Editions Complexe, 1990)
  • René Besson, un témoin de la révolution (François Bourin, 1989)
  • Une aventure d’amour (Plon, 1985)

Éditions critiques des œuvres méconnues d’Alexandre Dumas :

  • Sylvandire (Phébus, 2004)
  • Le Capitaine Phamphile (Folio, 2003)
  • Les mohicans de Paris (Gallimard 1998)
  • La San Félice (Gallimard, 1996)

Éditions critiques des œuvres connues d’Alexandre Dumas chez Robert Laffont, Bouquins, 1989-1993, 11 volumes :

  • Mes Mémoires, Mémoires d’un médecin : Joseph Balsamo
  • Le collier de la reine
  • Ange Pitou
  • La comtesse de Charny
  • Le chevalier de Maison-Rouge
  • Les trois mousquetaires
  • Vingt ans après
  • Le vicomte de Bragelonne
  • La reine Margot
  • La dame de Monsoreau
  • Les quarante-cinq
  • Le comte de Monte-Cristo

Biographies :

  • La Grande Sonate (Fayard, 1999)
  • La gloire de Victor Escousse (Digraphe, 1996)
  • Alexandre Dumas. Le génie de la vie (Mazarine, 1985)

Romans :

  • Le château de Monte-Cristo, Trois jours chez Alexandre Dumas (Michel Laffont, 2002)
  • Deauville, noir...et passe (Fayard, 2001)

Résumé de Les blancs et les bleus :

Dans la trilogie romanesque des Sainte-Hermine, Les Blancs et les Bleus précède, selon la stricte chronologie historique, Les Compagnons de Jéhu et Le Chevalier de Sainte-Hermine, le grand roman de Dumas perdu et retrouvé en 2005. (Il est vrai que le grand Alexandre, fin raconteur, s’est arrangé pour qu’on puisse lire les trois récits, indifféremment, dans l’ordre ou dans le désordre.) Suivant cette fois la grande histoire pas à pas, le romancier nous fait vivre, de la fin de 1793 à l’été de 1799, sur fond de rivalité sanglante entre royalistes (les Blancs) et républicains (les Bleus), l’irrésistible ascension d’un jeune officier corse du nom de Bonaparte, qui s’illustre tour à tour à Toulon, dans le Paris de la Révolution finissante, en Italie, en Egypte... Sur cette route soigneusement balisée chevauchent aussi deux héros bien dumasiens : Roland de Montrevel (le Bleu) et Charles de Sainte-Hermine (le Blanc, frère aîné du fameux " chevalier "), et deux héroïnes aussi opposées qu’il se peut : la douce et touchante Aurélie de Saint-Amour, la bien nommée, et l’intraitable Diana de Vargas. Sans oublier le joker de service : le beau Coster de Saint-Victor (que l’on retrouvera dans Le Chevalier de Sainte-Hermine), dandy " blanc ", amant d’Aurélie et bien près de succomber aux charmes venimeux de la terrible Diana... N’en disons pas plus... sinon que Dumas s’entend à nous faire respirer comme jamais les parfums mêlés du danger et de la gloire. Et précisons tout de même que la présente édition, réalisée par Claude Schopp - le maître incontesté des études dumasiennes - se distingue fortement de toutes les autres dans la mesure où le texte de Dumas se trouvait jusqu’ici encombré d’erreurs qui n’avaient jamais été corrigées... et amputé des derniers chapitres, qu’on lira ici pour la première fois !