Invités depuis 1990

GODIN Noël

Belgique

La Nuit de la Belgique sauvage
Lectures, rencontres, performances

Biographie :

Noël Godin, surnommé l’entarteur, né à Liège en 1945, est un agitateur anarcho-humoristique belge.
Il s’est rendu célèbre pour ses jets de tarte à la crème, ou « entartages », sur de nombreuses personnalités de différentes nationalités. Il sévit également comme critique littéraire : à l’hebdomadaire satirique Siné Hebdo, créé par le dessinateur Siné, et dans lequel il tenait une rubrique « livres », puis dans Psikopat, mensuel de bande dessinées publié par Paul Carali, mais aussi dans le mensuel satirique franco-belge Zélium. Il s’improvise aussi critique de cinéma en écrivant de faux comptes rendus sur des films imaginaires et des interviews apocryphes. Dans les films de Jan Bucquoy et de son producteur Francis De Smet, il incarne, entre autres, une parodie de l’écrivain belge Pierre Mertens (La Vie sexuelle des Belges 1950-78, Camping Cosmos), et joue son propre personnage dans La Vie politique des Belges, en 2002, et dans Les Vacances de Noël, en 2005.

Belgique sauvage :

Visionnaires allumés, performeurs insolites, poètes, oulipiens, pataphysiciens, faiseurs d’aphorismes inspirés… découvrez la Belgique comme vous ne l’avez jamais vue !

Cette espèce bizarre de scripteurs dérangés n’est pas en voie d’extinction. L’écrivain et plasticien André Stas propose d’en découvrir les spécimens les plus surprenants tout en évoquant la figure emblématique d’André Blavier, pataphysicien qui fut proche de Raymond Queneau, et auteur d’une somme unique, Les Fous littéraires (Ed. des cendres).

Avec la complicité de Noël Godin, auteur d’une Anthologie de la subversion carabinée (Ed. Age d’homme).
_Participation de : Jan Bucquoy, Eric De Jaeger et Jean-Philippe Querton, Théophile de Giraud, Fanchon Daemers…

La Nuit de la Belgique sauvage :
Lectures, rencontres et performances pour une nuit "belgissime" ! Samedi 26 mai, Théâtre Chateaubriand, de 21h à 1h du matin, entrée libre pour les festivaliers

Anthologie de la subversion carabinée

L’Age d’Homme Editions - 2012

Les points d’orgue de la subversion bel et bien carabinée puisque nous avons affaire ici à la première association de gros calibre de textes résolument malfaiteurs : à travers toutes les formes rocambolesques de subversion : appel au meurtre, grève orgiaque, tour pendable, pétrolage gloupitant, pique-assiettisme sauvage, détournement pernicieux, cannibalisme justicier, sabotage polisson, attentat pâtissier, etc. à travers tous les genres littéraires : libelle, reportage, poème satirique, dessin pamphlétaire, tract, mots croisés, utopie, scénario, essai théorique, conte licencieux, comic strip, chanson pillarde, théâtre d’agit’prop, harangue, aphorisme, ghost story, lettre d’insultes, etc. à travers toutes les écoles du crime donquichottesque : des émeutiers galope-les-cotillons de l’Antiquité aux chaos-spontex de 68 et d’après, en passant par les iconoclastes du Moyen Âge, les " emporte-pièce " de 1789, les " amazones-crapule " de la Commune, les chevaliers de la dynamite de la Belle Époque, les magiciens lucifériens anarchisants, les pirates utopistes, les fuck-rebels yippies et le grain fin des " boutefeu de sédition " slaves, chinois, égyptiens, latino-américains ou belges... à travers tous les catalogues d’auteurs dépassant les bornes : d’Allais et Fourier à Stirner et Wilde, de Darien et Forton à Leroux et Swift, de poètes-assassins ayant prémédité de " mettre le terme au maître " (Baader, Péret, Bonnot, Solanas...) à des fauteurs de troubles plutôt inattendus : Balzac, Claudel, Mérimée, Tchouang-Tseu, Valéry, La Fouchardière, saint Épiphane...


Entartons, entartons les pompeux cornichons !

Flammarion - 2005

Par ses soins, et ceux de ses frères d’armes burlesques, ils se sont pris des tartes à la crème en pleine poire : Patrick Poivre d’Arvor Marguerite Duras Jean-Luc Godard Bernard-Henri Lévy Patrick Bruel Bill Gates Nicolas Sarkozy ... Noël Godin, alias Georges Le Gloupier, alias l’entarteur belge, dévoile les dessous délirants de sa croisade pâtissière loufoque contre les gloires du jour les plus pète-sec.


Armons-nous les uns les autres !

Flammarion - 2003

Soirée d’ouverture du Festival de Cannes, hôtel Martinez : Alias, grand criminel pour le plaisir, devise galamment dans sa chambre avec une masseuse et une soubrette cinémaboule. Non loin de l’hôtel, l’éminence grise d’Alias, un paralytique cradingue surnommé La Morve, subtilise la bobine d’un film très attendu du Festival qu’il remplace par une version détournée. La substitution dégénère en bain de sang. La Morve planque les cadavres et le film sous le curieux édredon qui couvre son fauteuil roulant et s’en revient comploter avec son maître. La chambre transformée en camp retranché, l’on y trucide gaiement grooms et vigiles en buvant du cacao et des bières belges volcaniques avant de fuir en un cortège extravagant et obscène le long des couloirs « marienbadiens » du Martinez... Faux polar mais vraie farce rabelaisienne et surréaliste de combat, Armons-nous les uns les autres ! est une charge hilarante contre le nouvel ordre moral entendant nous mettre les yeux en face des troubles. Par le plus fameux des entarteurs de « pompeux cornichons ».


Grabuge ! 10 réjouissantes façons de planter le système

Flammarion - 2002

Collectif Vous avez une grosse tarte crémeuse à distribuer... Vous rêvez de démonter un fast-food près de chez vous... Vous réclamez nonchalamment le droit à la paresse... Vous n’êtes ni Debord ni Gandhi, ni gourou ni martyr... Le manifeste de quatre lascars (dont deux Belges), rêveurs et déconneurs, rebelles burlesques, francs vauriens ou insoumis.


Godin par Godin

Yellow Now - 2000

Le saviez-vous ? Roman Polanski a longtemps placé Émile Couzinet, « génie à l’état brut », très au-dessus d’Orson Welles et d’Eisenstein. Michael Caine est l’inventeur d’un poste de radio fonctionnant au yogourt, Pierre Clémenti a failli brûler vif sur une cuvette de WC, John Huston allait à la messe chaque dimanche et Marcello Mastroianni n’a jamais été meilleur que dans un rôle 100 % végétal… […] […] Ces révélations juteuses, propres à chambouler l’histoire du cinématographe, ne sont que quelques-unes des ahurissantes calembredaines égrenées par Noël Godin dans la revue Amis du film, où il donna, en 1969, le coup d’envoi de la croisade pâtissière de Georges Le Gloupier. Personne, à l’époque, ne mit en doute leur véracité. Mais le futur entarteur de Jean-Luc Godard et de Bill Gates ne s’est pas contenté, pendant une grosse quinzaine d’années, de multiplier en libre délire les bobards déjantés, les interviews apocryphes et les dithyrambes de films imaginaires. Publiés notamment dans le mensuel Vi-sions, ses éloges du comique navrant, ses plaidoiries pour les cinéastes flibustiers et ses points de vue sur les films d’horreur, drôlissimes et érudits, enflammés et vitriolesques, démontrent qu’il a aussi été, mine de rien, un critique exceptionnellement (im)pertinent. Présentée par Jean-Pierre Bouyxou, son désaltère-ego de toujours, cette sélection réunit en toute cohérence ses articulets les plus farceurs et ses textes de fond les plus sagaces. La crème du lyrisme godinien. Préface de Jean-Pierre Bouyxou