Né un 4 juillet, en 1949, à Paris, Pascal Garnier quitte l’école à 15 ans - « d’un commun accord avec l’éducation nationale » - et, six mois plus tard, se retrouve seul à Istanbul, première étape d’un voyage qui durera près de dix ans. Avec peu de moyens, il part à la découverte d’autres horizons, sillonnant l’Afrique du Nord, l’Asie ou le Moyen-Orient.
Ayant quitté l’école très tôt, fâché de surcroît avec l’orthographe et la conjugaison, rien ne semble alors le destiner à devenir le nouvelliste et romancier qu’il est aujourd’hui, excepté cette irrépressible envie de dire ce qu’il voit et de l’écrire. De retour en France, il se lance dans la musique – le rock’n’roll – et commence par écrire des chansons. Le mot appelant le mot, il écrit une nouvelle, puis deux, puis trois, jusqu’à publier un premier recueil chez POL, au milieu des années 80. Le mal est fait. Pascal Garnier a pris goût à l’écriture et dès lors il ne cesse de publier.
Aujourd’hui auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, Pascal Garnier se révèle être aussi atypique que prolifique. Alternant l’écriture de romans sombres avec d’autres pour la jeunesse, il a réussi à conquérir un public large, de 8 à 78 ans, grâce un style simple et épuré, salué pour sa fraîcheur.
Plusieurs fois récompensé, il a notamment reçu en 2001 le prix du Festival « Polar dans la ville » pour Nul n’est à l’abri du succès, le Grand prix des Gens de Lettres pour Chambre 12 l’année suivante et celui de l’humour noir en 2005 pour Flux.
Après le succès qu’a rencontré en 2008 La théorie du panda (Zulma), Pascal Garnier vient de faire paraître un nouveau roman : Lune Captive dans un oeil mort.
Revue de presse Lune captive dans un œil mort :
Le Nouvel Observateur
Le Monde
Le Soir
Bibliographie :
- Lune captive dans un œil mort (Zulma, 2009)
- La théorie du panda (Zulma, 2008)
- La solution esquimau (Zulma, 2006)
- Comment va la douleur ? (Zulma, 2006)
- Flux (Zulma, 2005)
- Parenthèse (Plon, 2004)
- Les hauts du bas (Zulma, 2003)
- Vue imprenable sur l’autre (Zulma, 2002)
- Nuisibles (Flammarion, 2002)
- Nul n’est à l’abri du succès (Zulma, 2001)
- Ostende, ouvrage collectif (Eden productions, 2000)
- Chambre 12 (Flammarion, 2000)
- L’A26 (Zulma, 1999)
- Les Naufragés du métro (Clé international, 1991)
- L’année sabbatique (P.O.L., 1988)
- Surclassement (P.O.L., 1987)
- Contes gouttes (L’entreligne, 1985)
Jeunesse :
- Case départ (Bayard Jeunesse, 2008)
- Derrière l’écran (Bayard Jeunesse, 2007)
- Les enfants de la nuit (Bayard Jeunesse, 2006)
- Dico dingo, avec Jochen Gerner (Nathan, 2005)
- Motus (Lire c’est partir, 2005)
- Mon jour de chance (Nathan, 2004)
- Le chemin de sable, tome 4 : Vincent & Co (Pocket, 2003)
- La décharge au trésor (Lire c’est partir, 2003)
- Demain, on lève l’ancre (Nathan, 2002)
- Le chemin de sable, tome 3 : Entre le ciel et l’eau (Pocket, 2002)
- Aime comme magique (Lire c’est partir, 2002)
- Laissez-nous nos bonnot ! (Nathan, 2001)
- Le chemin de sable, tome 2 : La neige au cour (Pocket, 2000)
- Le chemin de sable, tome 1 : J’irai te voir (Pocket, 2000)
- La Bleuïte aiguë, avec Jean-Louis Besson (Père Castor Flammarion, 1998)
- Mauvais reflet (Nathan Jeunesse, 1998)
- Lili Bouche d’enfer (Syros, 1998)
- Traqués (École des Loisirs, 1995)
- Le vieux bougon (Nathan, 1991)
Présentation de Lune captive dans un œil mort :
Martial et Odette viennent d’emménager dans une résidence paradisiaque du sud de la France, loin de leur grise vie de banlieue. Les Conviviales offrent un atout majeur : protection absolue et sécurité garantie - pour seniors uniquement. Assez vite, les défaillances du gardiennage s’ajoutent à l’ennui de l’isolement. Les premiers voisins s’installent enfin. Le huis clos devient alors un shaker explosif : troubles obsessionnels, blessures secrètes, menaces fantasmées du monde extérieur. Jusqu’à ce que la lune, une nuit plus terrible que les autres, se reflète dans l’œil du gardien... Avec beaucoup d’humour et de finesse, malgré la noirceur du sujet, Pascal Garnier brosse le portrait d’une génération à qui l’on vend le bonheur comme une marchandise supplémentaire. Une fin de vie à l’épreuve d’un redoutable piège à rêves.