Trois rencontres

L’écriture théâtrale

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Parler est un geste, l’esprit est un souffle

Il y a quelques années Guy Régis Jr, dramaturge, metteur en scène haïtien et directeur de la section théâtre de l’École nationale des arts de Port-au-Prince a invité le peintre et metteur en scène Valère Novarina à animer des ateliers autour de ses œuvres avec des comédiens haïtiens. Il a été frappé à quel point «  ici on sait d’instinct que parler est un geste, que la pensée va d’un trait, que l’esprit est un souffle  ». De ce voyage est née une collaboration entre la troupe et le metteur en scène autour de la pièce L’Acte Inconnu.

  • Sam. 18h15, Rotonde Surcouf

Du roman au théâtre et vice versa

Pour Guy Régis Jr., «  l’écriture théâtrale demande à être plus concise. C’est de la parole parlée comme j’aime le dire. Le théâtre, c’est créer de la parole et non pas de l’écrit.  » Auteur de plusieurs romans dont Nord-nord-ouest (prix Ouest-France 2015), Sylvain Coher écrit aussi pour le théâtre et l’opéra. Vaincre à Rome a fait l’objet d’une adaptation théâtrale. En 2007, Wilfried N’Sondé fait une entrée remarquée en littérature avec un roman ébouriffant, Le cœur des enfants léopards, adapté au théâtre par le Congolais Dieudonné Niangouna qui dans sa note d’intention explique que «  le mental du protagoniste est par essence le lieu propre de la scénographie.  » Autrice contemporaine majeure du théâtre pour la jeunesse (Grand Prix ARTCENA 2016), Nathalie Papin a signé Léonie et Noélie, mise en scène en 2018 par Karelle Prugnaud à Avignon. Comment, pour elle, investir le champ du roman lorsque l’on vient du théâtre ?

  • Lun. 10h, L’Univers

Le pouvoir du théâtre

Explorer le théâtre, de l’écriture à la scène. Qu’est-ce qui se joue à travers le texte de théâtre ? Qu’est-ce qui se joue sur scène ? Pour V. Novarina, «  on vient au théâtre pour voir le langage  », pour S. Abkarian, c’est un art de la réparation. G. Régis Jr. pense que le théâtre «  peut changer une cité. Il peut être un guide de par son prêche humaniste  » (L’Humanité). N. Papin «  pose une question à l’univers  » et [en] fait une pièce de théâtre (Le gardien des ombres). Ils nous parlent de la puissance du verbe, la fonction cathartique, de la transcendance.

  • Dim. 12h, Rotonde Surcouf