Ravie de découvrir à quoi ressemblaient le Congo Brazza et les Congolais, ravie de déjeuner avec des écrivains nigérians, gabonais, des journalistes américains, des poètes congolais, d’échanger avec des cinéastes marocaines, sud-africains, de voir du krump made in Brazza, de danser sur du hip-hop malien, de découvrir la réalité du conflit au Mali, de me plonger dans l’étonnant livre Congo de D. Van Reybrouck ou dans Tiken Jah Fakoly, L’Afrique ne pleure pas, elle parle de Frédérique Briard, de découvrir des plasticiens congolais et haïtien aux ateliers Sahm, de parler de Sankara avec un cinéaste burkinabé qui avait connu la révolution, de partager une bière dans un maquis avec une photographe française, de pleurer comme une madeleine lors de mon débat avec un jeune homme qui nous remerciait d’être là, lui qui voulait être un cinéaste, qui ne savait pas comment faire, et de lui montrer le Sénégal, un autre visage de l’Afrique qu’il ne connaissait pas… Vive le Congo et vive Étonnants voyageurs, et vivement l’édition prochaine !
