Grand Prix de l’Imaginaire 2019

Dim. 17h30, Maison de l’imaginaire
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© Maryan Harrington

Le plus ancien Prix consacré aux « littératures de l’imaginaire » est aussi le plus prestigieux, et une véritable consécration pour les auteurs qu’il distingue. Dix catégories au total ! Remise des Prix en présence du jury et des lauréats, dimanche à 17 h 30, suivie d’un verre de l’amitié ouvert à tous.

  • PRIX DU ROMAN FRANCOPHONE : PATRICK DEWDNEY
    Deuxième tome tant attendu de son héptalogie Le Cycle de Syffe, La Peste et la vigne est un petit bijou de Fantasy anthropologique et sociale. Un nouveau monde s’offre à nous, des sociétés dont on découvre toute la complexité et les rouages à mesure qu’on suit le héros dans ses aventures. Une fiction qui ne manque pas de refléter en contre- point les réalités de notre propre existence. Êtes-vous prêts pour ce voyage sur les terres ravagées de la Péninsule ?

  • PRIX DE L’ESSAI : ÏAN LARUE
    Résolument féministe, son essai Libère-toi Cyborg se penche sur la définition philosophique de la figure du cyborg dans la science-fiction féministe : il nous permet donc un état des lieux salutaire d’un mouvement très dynamique tout autant qu’une réflexion scientifique et littéraire sur les figures alternatives de la femme. Nourriture spirituelle pour des thèmes qu’il est urgent d’aborder à l’heure des luttes pour l’égalité homme-femme !
  • PRIX DU ROMAN JEUNESSE : 
NATHALIE SOMERS

    Deux mondes parallèles, dans le premier la Seconde Guerre mondiale fait rage, le débarquement est imminent. Dans l’alter-monde de Roslend, lui aussi en guerre, deux adolescents prennent part à la Résistance. L’avenir des deux mondes repose sur leurs épaules.

  • PRIX WOJTEK SIUDMAK DU GRAPHISME : NICOLAS FRUCTUS
    
Il illustre pour K. Johnson La Quête onirique de Vellitt Boe. Résultats d’une collaboration complice entre deux passionnés de Lovecraft, ses originaux réalisés à la main dans un petit carnet de poche seront exposés dans la Maison de l’imaginaire (voir expo p. 69).


ÉGALEMENT PRIMÉS

B. H. Winters pour Underground Airlines (ActuSF) dans la catégorie roman étranger, L. Dagenais pour La Déferlante des mères (in Solaris no 207), dans la catégorie nouvelle francophone, C. I. Gilman pour Voyage avec l’extraterrestre (in Bifrost n. 91) dans la catégorie nouvelle étrangère, A. Baltazar pour Diego et les rangers du Vastlantique (Bayard) dans la catégorie roman jeunesse étranger. J. Collin pour la traduction des tomes I et II d’Anatèm de Neal Stephenson reçoit le prix Jacques Chambon de la traduction. G. Costes et J. Altairac reçoivent le prix spécial pour leurs parcours d’érudits et de collectionneurs depuis plus de 40 ans, matérialisés par leur ouvrage Rétroactions (Encrage).