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Elle considère la poésie comme « son école d’écriture » mais qui lui semble désormais inséparable de ses romans. En 2007, elle publie C’est pourtant pas la guerre.

DESBIOLLES Maryline

France

C’est pourtant pas la guerre (Seuil, 2007)

Maryline DESBIOLLES
©D. Gaillard

Maryline Desbiolles est née à Ugine, en Savoie. Elle vit dans l’arrière pays niçois. Elle considère la poésie comme « son école d’écriture ». Poésie qu’elle a expérimentée dans les recueils et dans des revues qu’elle a créées, mais qui lui semble désormais inséparable de ses romans : La Seiche (1998), Anchise (Prix Fémina 1999), Le Goinfre (2004) publiés dans la collection « Fiction & Cie » aux Éditions du Seuil. Elle met aussi à l’épreuve son écriture en la confrontant à la peinture, à la sculpture (Nous rêvons notre vie, Éditions du Cercle d’art, 2003) ou dans des pièces radiophoniques.

En español


Bibliographie :

Roman :

  • C’est pourtant pas la guerre (Seuil, 2007)
  • Primo (Seuil, 2005)
  • Le Goinfre (Seuil, 2004)
  • Amanscale (Seuil, 2002)
  • Le Petit col des Loups (Seuil, 2001)
  • Anchise (Seuil, 1999 Prix Fémina)
  • La Seiche (Seuil, 1998)
  • Une femme de rien (Mazarine, 1987)

Autres :

  • Les Corbeaux (Seuil, 2007 - pièce radiophonique)
  • Les tentations du paysage (Tarabuste, 1997 - poèmes)
  • Quelques écarts (Tarabuste, 1996 - poèmes)
  • Les Chambres (Blandin, 1992 - nouvelles)
  • Les bâteaux-feux (Alinéa, 1988 - récits)

Argumentaire de C’est pourtant pas la guerre :

De loin, parce que son nom est lumineux, il est difficile de croire que l’Ariane est un quartier peu recommandable de Nice, à la périphérie de la ville, une zone, une zone sensible, une banlieue. II faut s’approcher pour saisir qu’on est là au cœur du labyrinthe, qu’on craint le Minotaure, qu’on le brave, qu’il est question de père, d’île, d’amours blessées et trahies. Il faut s’approcher pour écouter le murmure de ceux qui l’habitent, parfois si peu, si mal, immigrés, exilés, déclassés, expropriés ; il faut s’approcher, et peut-être même se tenir au plus près pour écouter le murmure de ses héros, leurs manquements, leurs ardeurs obstinées, leur obscurité, et combien la tragédie est bouillonnante.

Argumentaire de Les Corbeaux :

Cela se passe dans un temps de guerre, une guerre qui s’éternise et qui semble être devenue le destin de chacun. Amer a été lâche, il a trahi, et ne peut plus se présenter devant les siens autrement qu’en rampant. Face au murmure des reproches et à ces « corbeaux », mi-revenants, mi-épouvantails, qui ne cessent de lui demander des comptes, il tente d’élever une parole pour retrouver la face, dans un monologue toujours menacé d’interruption et qui dit la solitude non résignée d’un exclu parmi les siens.