- © Maxyme G. Delisle
Romancière québécoise née en 1975, Marie Hélène Poitras est également journaliste musique à l’hebdomadaire Voir. En 2002, elle a reçu le prix Anne-Hébert pour son premier roman, Soudain le Minotaure, l’histoire terrible d’un viol raconté successivement par l’agresseur et la victime.
En 2012 elle publie - dans un tout autre registre - Griffintown, un western spaghetti transposé dans l’ambiance insolite du Vieux-Montréal. Autour d’une sordide affaire de meurtre et des prémisses d’une histoire d’amour, l’auteure met en selle une galerie de personnages étranges et irrésistiblement attachants.
- Griffintown (Alto, 2012)
- Rock & Rose (La courte échelle, collection « epizzod », 2009)
- La mort de Mignonne et autres histoires (Triptyque, 2005)
- Soudain le Minotaure (Triptyque, 2002)
Le jour se lève sur Griffintown après le temps de survivance, les mois de neige et de dormance.
Hommes et chevaux reprennent le chemin de l’écurie. L’hiver a eu raison de quelques-uns. Certains, comme John, reprennent le collier comme on renoue avec une mauvaise habitude. Pour d’autres, qui traînent plusieurs vies derrière eux, il s’agit souvent du cabaret de la dernière chance. Marie, la Rose au cou cassé, cherche quant à elle un boulot qui la rapprochera des chevaux. Elle ignore ce que lui réserve l’été, le dernier de Griffintown. Car tandis qu’une procession de désespérés défile vers le Far Ouest à la recherche d’une maigre pitance, la Mouche ourdit sa vengeance.
Histoire de meurtre, d’amour et d’envie dans un décor où tous les coups sont permis, Griffintown expose au grand jour l’intimité des cochers du Vieux-Montréal, ces cow-boys dans la ville. Un détournement habile, porté par une langue sensible et rude, du western spaghetti sauce urbaine.
Première Sélection Prix France-Québec 2013
Sélection Meilleurs romans 2012 de La Presse
Finaliste - Prix des lecteurs émergents de l’Abitibi-Témiscamingue
Revue de presse :
- « Le tour de force du roman est de parvenir à évoquer cet univers obsolète et misérable et à le faire monter en puissance, le rendant sympathique et vivant. Il y a quelque chose d’un grand écrivain chez Marie Hélène Poitras. » Huffington Post