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PAJAK Frédéric

France

Le Manifeste Incertain volume 8 (Noir sur Blanc, 2019)

© Louise Oligny

Frédéric Pajak a eu mille vies avant celle-ci et il en vit encore une dizaine à la fois. Auteur, dessinateur, mais également éditeur de la collection des Cahiers Dessinés chez Buchet-Chastel, il pense et vit dessin du matin au soir. De ses dix-huit à ses trente ans, intérimaire pour tout et « rien », de ses voyages entre l’Italie, la Chine, les Etats-Unis, un mot lui est resté de cette époque, comme en opposition à tous ces régimes maoïstes et libéralistes : Incertitude. De là naquit l’idée du Manifeste Incertain, oxymore qui compte à ce jour déjà 8 volumes sur Vincent Van Gogh, Arthur de Gobineau, Walter Benjamin, Ezra Pound, André Breton… ou encore celui consacré aux poétesses Emily Dickinson et Marina Tsvetaieva qui reçut le prix Goncourt de la biographie en 2019. Mêlant biographie, poésie, dessin, essai, le Manifeste est un véritable « roman dessiné » où écriture et dessin, ne se lient pas mais s’opposent, hostiles et amants à la fois, et donnent toute son originalité et sa justesse à ces biographies (d)étonnantes. Ses dessins devaient faire l’objet d’une exposition cette année.

Bandes dessinées

  • Manifeste Incertain tome 8 : Cartographie du souvenir (Noir sur Blanc, 2019)
  • Manifeste Incertain tome 7 (Noir sur Blanc, 2018)
  • Manifeste Incertain tome 6 (Noir sur Blanc, 2017)
  • Manifeste Incertain tome 5 : Vincent Van Gogh, une biographie (Noir sur Blanc, 2016)
  • Manifeste Incertain tome 4 (Noir sur Blanc, 2015)
  • Manifeste Incertain tome 3 (Noir sur Blanc, 2014)
  • Manifeste Incertain tome 2 (Noir sur Blanc, 2013)
  • Alberto Giacometti sort de l’ombre, collectif (Buchet Chastel, Cahier Dessiné, 2013)
  • Manifeste Incertain tome 1 (Noir sur Blanc, 2012)
  • L’immense solitude : avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese, orphelins sous le ciel de Turin (Noir sur Blanc, 2011
  • En souvenir du monde, illustrations de Lea Lund, (Noir sur Blanc, 2010)
  • Schopenhauer dans tous ses états, une anthologie inédite, dessins originaux et postface de Frédéric Pajak, (Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2009)
  • L’Étrange Beauté du monde dessins de Léa Lund, (Noir sur Blanc, 2008)
  • Contre tous, portraits, (Gallimard, 2007)
  • J’entends des voix, (Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2006)
  • Mélancolie, (Presses universitaires de France, 2004)
  • Humour : une biographie de James Joyce écrite avec Yves Tenret (Presses universitaires de France, 2001)
  • Nietzsche et son père (Presses universitaires de France, 2001)
  • Première Partie : Les Poissons sont tragiques ; Fredi le Prophète ; Martin Luther, l’inventeur de la solitude (Presses universitaires de France, 2001)
  • Nervosité générale, chansons & poèmes Presses universitaires de France, 2001)
  • Le Chagrin d’amour, (Presses universitaires de France, 2000)
  • Martin Luther, l’inventeur de la solitude, préface de Michel Thévoz, (éditions de l’Aire, 1997)
  • Le Bon Larron, (Bernard Campiche éditeur, 1987)
  • Manifeste incertain, Tome 1 (2012) Tome 2 (2013) Tome 3 (2014) Tome 4 (2015) Tome 5 (2016) Tome 6 (2017) Tome 7 (2018) (Noir sur Blanc)

Roman

  • La Guerre sexuelle, (Gallimard, 2006)
Manifeste Incertain 8 : Cartographie du souvenir, Suisse, Chine, Paul Léautaud, Ernest Renan

Manifeste Incertain 8 : Cartographie du souvenir, Suisse, Chine, Paul Léautaud, Ernest Renan

Noir sur Blanc - 2019

En se mariant, un homme hérite d’un beau-père tyrannique et fortuné, féru d’ésotérisme. Leurs rapports vont vite s’envenimer, dans une violence sourde.
Dans la montagne, une jeune gardienne de troupeau disparaît du jour au lendemain, sans explication.
À travers deux récits, l’auteur nous invite à un voyage dans la Suisse profonde et tourmentée.

Nous partons également pour la Chine populaire, celle de 1982, sous Teng Hsiao-Ping, et celle d’aujourd’hui, ainsi que pour l’île de Taïwan.

Ces récits sont entrecoupés de deux portraits : celui de Paul Léautaud se faisant peindre par Matisse, et celui d’Ernest Renan, à l’époque où il traversait une grave crise de conscience, avant de quitter définitivement le séminaire.

Biographie, autobiographie et fiction se mélangent dans ce Manifeste, soulignant de façon plus ou moins explicite les affres et les voluptés de l’incertitude.

Revue de presse

  • « Méditatif et vivifiant. » Anne Pitteloud, Le Courrier
  • « Frédéric Pajak maîtrise de façon unique l’art du décalage fertile entre le texte et l’image. » Le Temps
  • « Au milieu de ses errances géographiques, le dessinateur-écrivain se cherche des pairs, des compagnons inactuels qu’il va chercher dans les bibliothèques du passé, avec une prédilection marquée pour les proscrits, les détachés, tous ces solitaires opiniâtres qui taillent leur chemin sans demander de permission. » 24 Heures
  • « Deux langages parallèles, irréconciliables, qui ne se rejoignent qu’à l’horizon de l’indicible. » La Liberté
Manifeste Incertain 7 : Emily Dickinson, Marina Tsvetaleva, l'immense poésie

Manifeste Incertain 7 : Emily Dickinson, Marina Tsvetaleva, l’immense poésie

Noir sur Blanc - 2018

Nous partons virtuellement pour le Massachusetts et voyageons réellement en Russie – à Saint-Pétersbourg, à Moscou, à Kazan, à Samara, à Koktebel, à Yalta. Ce septième volume est consacré à deux poétesses majeures : une Américaine du XIXe siècle et une Russe de la première partie du XXe siècle.

Emily Dickinson et Marina Tsvetaieva n’ont apparemment pas grand-chose en commun. La première reste recluse chez elle, à Amherst, dans la vallée du Connecticut, tandis que la seconde, née à Moscou, étudie à Nervi, Lausanne et Paris ; contemporaine de la révolution d’Octobre, elle séjourne à plusieurs reprises en Crimée, avant de s’exiler en 1922 à Berlin, puis en Tchécoslovaquie et en banlieue parisienne. En 1939, elle retourne en Union soviétique où elle se suicide deux ans plus tard.

À travers les vies héroïques de ces deux femmes, le livre évoque deux aventures littéraires qui ont survécu à l’indifférence, à l’hostilité, voire à la censure. Femmes, elles ont refusé de se plier aux convenances et aux procédés du genre poétique, faisant preuve d’une inspiration existentielle à la fois féminine et universelle. Formellement, rythmiquement, métaphoriquement, elles ont bousculé l’ordre littéraire pour imposer un art poétique nouveau.

Ni Dickinson ni Tsvetaieva n’ont douté de leur postérité, convaincues que leur œuvre, surgie du plus profond de leur être, entrerait un jour dans la grande histoire de la poésie moderne.

Revue de presse

  • « Qu’ils sont beaux, les livres de Frédéric Pajak ! » L’Obs
  • « C’est l’un des projets éditoriaux les plus inclassables, et donc stimulants, de la décennie. » La Liberté
  • « Tout est déséquilibre dans ce tome sous-titré L’immense poésie. Contrastes entre les portraits et les paysages, entre puritanisme américain et passions russes, entre nostalgie très actuelle et devoir de mémoire. » 24 Heures
  • « Par la plume et le trait, Frédéric Pajak nous révèle que l’Américaine Emily Dickinson et la Russe Marina Tsvetaïeva étaient sœurs en poésie. » Télérama

Manifeste Incertain 5 : Vincent Van Gogh, une biographie

Manifeste Incertain 5 : Vincent Van Gogh, une biographie

Noir sur Blanc - 2017

En découvrant le roseau de Camargue à Arles en 1888 – deux ans avant sa mort –, Vincent Van Gogh révolutionne l’art du dessin, en même temps qu’il introduit dans sa peinture une gestuelle directement transposée de ce trait nouveau.

Le dessin et la peinture ont été pour lui, on le sait, un véritable chemin de croix, depuis ses premières esquisses malhabiles jusqu’à ses œuvres flamboyantes. Dix ans d’acharnement qui le conduisent d’un médiocre talent au génie le plus incontestable. Dans ce cinquième Manifeste incertain, Frédéric Pajak se propose de retracer scrupuleusement l’errance solitaire de Vincent, de sa Hollande natale jusqu’à Auvers-sur-Oise, en passant par Londres, le Borinage, Paris, Arles et Saint-Rémy.

Errance existentielle, errance artistique, cette biographie écrite et dessinée met l’accent sur des épisodes peu connus ou mal interprétés de sa vie, notamment de son enfance. La légende de Van Gogh est ici examinée, en particulier son supposé suicide, revu à la lumière du témoignage tardif d’un meurtrier présumé.

Revue de presse

  • « L’écrivain dessinateur ne reconnaît pas seulement dans la personnalité tourmentée du peintre un frère en errance mélancolique, il instaure avec lui un compagnonnage d’artiste, s’attachant au langage pictural de Van Gogh, à la recherche de son “éloquence propre”. » Livres Hebdo
  • « Restituant la grâce de cet équilibre entre folle volonté et fragilité extrême, le beau livre de Frédéric Pajak offre une vision renouvelée d’un peintre sur lequel “tout a été écrit”. » Le Courrier

« Van Gogh, bouillonnant. » Libération

« Tracés à la pointe d’un roseau de Camargue affûté, les impressionnants dessins de Pajak donnent à voir des figures humaines fraternelles et des paysages où se perdre en rêveries. » Le Temps


Manifeste Incertain 6 : Blessures

Manifeste Incertain 6 : Blessures

Noir sur Blanc - 2017

Avec Blessures, sixième volume du Manifeste incertain, l’auteur revient sur son enfance et son adolescence.

Il se souvient de trois épisodes douloureux, qu’il raconte tour à tour avec gravité et humour : la mort de son père, un étrange accident de voiture dans l’Espagne de Franco et une expérience cauchemardesque sur une île de naturistes. Un livre purement autobiographique.

Ces trois épisodes sont entrecoupés de brèves incursions à Saint-Nazaire, Rome, Barcelone, prétextes à évoquer quelques aspects existentiels du monde d’aujourd’hui.

Revue de presse

  • « Une grande œuvre se dessine sous nos yeux. » L’Express
  • « Blessures ne prétend pas cerner la vie entière. Ce sont des instantanés, des fragments d’images qui donnent naissance à des textes courts et factuels – hypersensibles. » Le Monde
  • « Manifeste incertain : ce titre aux allures d’oxymore dit bien le mariage de l’éloquence et de l’hésitation, la profondeur du fond et la haute liberté de la forme. » La Liberté
  • « Il n’y a jamais d’ostentation, d’impudeur ou de pathos dans les souvenirs de Frédéric Pajak. Il ne règle pas de comptes avec le passé, il ne l’exorcise pas. Il le démonte, comme l’horloger une montre, l’entomologiste un insecte. (…) Un ouvrage bouleversant. » Le Temps

Manifeste Incertain 4 : la liberté obligatoire, Gobineau l'irrécupérable

Manifeste Incertain 4 : la liberté obligatoire, Gobineau l’irrécupérable

Noir sur Blanc - 2015

L’auteur se souvient de sa jeunesse dans une école « libre » du sud de la France, inspirée par les idéaux de Mai 68. Livrés à eux-mêmes, sans règles ni devoirs, les élèves expérimentèrent une forme d’éducation jusqu’alors inédite : la liberté obligatoire.

Arthur de Gobineau passe sans doute pour l’écrivain le plus infréquentable de la littérature française. On l’accuse d’être le précurseur du racisme ordinaire, voire de l’idéologie nazie. Ses dénonciateurs l’ont lu de travers, ou pas lu du tout. Pessimiste radical, il s’est réjoui de la fin prochaine de l’humanité, vouée selon lui à une inévitable déchéance. Sa vie fut chaotique. Il est mort misérablement dans une chambre d’hôtel de Turin, seul et incompris. Mais qui est-il réellement, et qu’a-t-il voulu dire ?

Revue de presse

  • « Lisez Pajak ! C’est une expérience qui n’a aucun équivalent dans la littérature de notre temps. » L’Express
  • « Quant au dessin de couverture, il fait abstraction des figures humaines. Cette composition tachiste dévoile le cosmos. Le ciel qui unit la grande histoire et la petite histoire, l’universel et l’intime, le sublime et le banal, les certitudes et leurs ombres. » Le Temps

Manifeste Incertain 3 : La mort de Walter Benjamin, Ezra Pound mis en cage

Manifeste Incertain 3 : La mort de Walter Benjamin, Ezra Pound mis en cage

Noir sur Blanc - 2014

C’est l’époque de la « drôle de guerre ». L’écrivain et philosophe Walter Benjamin vit à Paris depuis plusieurs années. Mais en 1939, comme tous les ressortissants allemands, il est interné dans un camp de « travailleurs volontaires » à Nevers. Libéré après deux mois et demi grâce à l’intervention de plusieurs amis, il regagne Paris jusqu’à l’arrivée des troupes de la Wehrmacht. Il s’enfuit, et commence pour lui une errance dans le Midi, d’abord à Lourdes, puis à Marseille, d’où il tente en vain de s’embarquer pour les États-Unis. Son périple se poursuit dans les Pyrénées, jusqu’au poste-frontière espagnol de Port-Bou où, menacé d’être livré à la Gestapo, il se donne la mort.

Ce récit s’entrecroise avec une évocation du poète américain Ezra Pound, exilé à Rapallo, au nord de l’Italie fasciste, dont il partage aveuglément les opinions. À Rome, le poète rencontre Mussolini dans le but de se mettre à son service, mais celui-ci décline la proposition, convaincu d’avoir affaire à un esprit dérangé. Arrêté en 1944 par les Américains, condamné pour trahison, il est enfermé à Pise dans une cage en plein air, avant d’être interné durant treize ans dans son pays. À travers ces deux figures antagoniques se dessine une époque, petites histoires dans la grande Histoire, qui nous parle à demi-mots du temps présent, de ses idéologies, de ses angoisses, de ses espoirs.

Prix Médicis Essai 2014
Prix suisse de littérature 2015

Revue de presse

  • « Un texte formidable d’intelligence, des illustrations fabuleuses. » Le Figaro
  • « C’est beau et douloureux. Pudique et sans illusion. Lucide et intelligent. Sombre et lumineux. C’est l’homme tout entier qui est dans ce mariage réussi du texte et du dessin en noir et blanc. » Le Soir
  • « C’est peu dire que Pajak est intranquille, pour notre plus grand bonheur, dirait-on, car son inquiétude est le terreau de ses albums. Il y a là toute l’ironie d’un désenchanté. (…) Une vision artistique d’une ténacité et d’une singularité sans égales ni équivalent dans ce qui se publie de nos jours. » La République des livres

Manifeste Incertain 2 : Avec Nadja, André Breton, Walter Benjamin sous le ciel de Paris

Manifeste Incertain 2 : Avec Nadja, André Breton, Walter Benjamin sous le ciel de Paris

Noir sur Blanc - 2013

Paris, 1926. Walter Benjamin s’éprend de la capitale, mais celle-ci ne le lui rend pas. Incompris, méconnu, il y crève de solitude, ce qui ne l’empêche pas d’entreprendre l’œuvre de sa vie. Cette même année, André Breton rencontre Nadja, qui devient son héroïne et l’entraîne dans une ville de hasard et de merveilleux. Pourtant, l’histoire finira mal. De son côté, chaque nuit, Ludwig Hohl déambule dans Paris, arrondissement par arrondissement. Son regard d’étranger croise celui de Léon-Paul Fargue, Parisien véritable, nostalgique et pétillant. Paris s’entrouvre, Paris suffoque, Paris s’éloigne.

Entre ironie et mélancolie, ce second volume du Manifeste incertain évoque les ombres de la ville, le temps de l’avant-guerre et celui d’aujourd’hui, dans une épopée littéraire que viennent disputer cent cinquante dessins.

Revue de presse

  • « Le texte oscille entre journal intime, souvenirs, notes de lectures, carnet de voyage. Ça pourrait être disparate, décousu, mais non. On entend comme une sorte de basse continue qui court tout du long. » Fluide Glacial

- « Son art de l’assemblage, son talent du télescopage nous portent. Il égratigne nos certitudes. Nous vaccine à la bile noire. Nous bouleverse lorsqu’il parle de lui. Son venin est la nostalgie. Son écriture crépite. Son talent de dessinateur ne laisse rien au hasard. » 24 Heures


Manifeste Incertain 1 : avec Walter Benjamin, rêveur abîmé dans le paysage

Manifeste Incertain 1 : avec Walter Benjamin, rêveur abîmé dans le paysage

Noir sur Blanc - 2012

Des souvenirs éparpillés, la rumeur de la mer furieuse, Samuel Beckett, Bram van Velde, le retour des Esprits, deux jeunes fascistes à la fin des années 1980, et puis Walter Benjamin, rêveur abîmé dans le paysage, qui s’interroge sur l’avenir du roman, sur l’Histoire, sur l’avènement du nazisme et de la culture de masse. Après un premier séjour en 1932 sur l’île d’Ibiza, fuyant Berlin, il y retourne en 1933. C’est l’heure du basculement, de l’exil définitif, de la pauvreté et de la solitude.

Roman anti-romanesque, méditation sur le roman, roman fragmenté, écrit et dessiné, ce premier tome du Manifeste incertain est conçu comme un voyage dans la beauté, la fureur, la bêtise, les illusions et le désenchantement.

Revue de presse

  • « En est-il l’inventeur ? Toujours est-il que Frédéric Pajak l’a porté à un point de perfection. Le livre avec dessins. » Le Nouvel Observateur
  • « Vous verrez, c’est formidable, drôle, touchant. On sent que pour Pajak, faire des livres, c’est une question de vie ou de mort. » France Inter
  • « Ce qui touche, c’est un alliage de pensée et de rêverie, de réflexion sur soi et sur le monde, de dessins et de citations, de sécheresse et de pudeur. Ce qu’offre Frédéric Pajak, c’est le paysage mouvant d’une pensée. » Le Temps