Les cowboys de Ua Huka

(Jean Queyrat, 1999, 22’30)
© Zed Distribution

« Veux-tu que je te dise, le temps s’immobilise aux Marquises », chantait Jacques Brel sur son dernier disque. Une vérité que ne démentiraient pas les quelque trois mille chevaux sauvages de l’île de Ua Huka, à l’est de l’archipel. Descendants des montures importées par les colons français du XIXe siècle, ces fiers destriers galopent sous des cieux sans nuage. Les cow-boys locaux les capturent parfois pour leur faire transporter le coprah, l’un des principaux produits d’exportation des Marquises. Mais jamais ils ne les enferment. A Ua Huka, les chevaux domestiques eux-mêmes ont des allures d’étalons sauvages.