Le voyage de Brendan

Prouver que les grands voyages mythiques, supposés des légendes, étaient véridiques, est rapidement devenu une obsession pour Tim severin. Encore étudiant à Oxford en 1961, il décida de refaire le voyage de Marco Polo, avant de mettre ses pas dans ceux des conquistadores.
Mais pas question pour l’un des derniers grands aventuriers, digne émule de Thor Heyerdahl sur son Kon-Tiki, de s’arrêter là. Il lui fallait trouver une autre folle entreprise. Et pourquoi pas s’emparer du Navigatio de saint Brendan ? Ce récit épique racinte comment le saint irlandais s’élança au VIe siècle en quête de la Terre promise, la découvrit au prix de mille aventures et s’en revint après sept années d’errance...
C’est donc à bord d’un curragh à deux mâts de 11 mètres de long, à la coque de cuir graissé, copie conforme des esquifs du haut Moyen Âge, que Tim Severin appareilla d’Irlande en mai 1976. Avec pour tout équipage quatre compagnons et pour objectif démontrer que le voyage du saint fut certainement réel, mille ans avant Christophe Colomb, et réelles aussi les rencontres merveilleuses qu’il fit en chemin.
Un périple dantesque qui mena Tim Severin jusqu’à l’embouchure du Saint-Laurent en passant par les Hébrides, les Féroé, l’Islande et les eaux glacées groenlandaises. À son retour, il en tira un récit d’une rare intensité, traduit depuis en vingt sept langues. Aujourd’hui, un classique en réédité.