La mort d’un peuple

Frédéric Tonolli (Mano a Mano, 2009, 106’)

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La mort d’un peuple
D.R.

Quinze ans de vie à Ouélen, le dernier village du continent, posé sur le cercle polaire et le détroit de Béring, face aux côtes de l’Alaska. Le résultat est terrifiant, le testament d’un village. L’empire soviétique a laissé ces hommes dans un abandon complet. Seule la chasse de leurs ancêtres, notamment la chasse à la baleine, pouvait encore les nourrir. En temps cumulé, le réalisateur a passé trois années de sa vie auprès des vrais hommes, les « Lyvravet », le nom que s’était donné ce peuple, les Tchouktches. Les derniers chasseurs du cercle arctique, des hommes d’exception. Les acteurs d’une tragédie.