Fred Bernard (Carnet d’un voyageur immobile dans un petit jardin) nous invite au cœur de son jardin, qu’il observe avec amour au fil du temps. Couleurs des saisons, portraits d’oiseaux et d’insectes, émaillés de citations et de réflexions non dénuées d’humour, se succèdent de jour en jour sous sa plume enlevée.
Avec une grande économie de moyens, Charles Nogier nous dépeint 24 heures de la vie du chien Otto. Son errance sur les chemins de traverse, ses rencontres avec la gente animale, amicales ou hostiles, sont restituées avec une grande expressivité, tout au long de ce récit muet mais riche de sensations.
L’Université des chèvres, fiction historique très documentée, court sur trois générations d’hommes et de femmes qui livrent un combat acharné contre l’ignorance, la bêtise et l’obscurantisme. Porté par une profonde conviction, Christian Lax nous livre un récit âpre et bouleversant.
Un homme nu, prostré, naît peu à peu du sein de la terre, dans un monde chaotique. Au fil d’étonnantes rencontres, il recouvre la parole. Récit initiatique, quête hallucinatoire, Zéphir exploite avec La Mécanique des vides une grande maîtrise de multiples expressions graphiques : crayonné, pastel, peinture.
Johann G. Louis est un amoureux du roman de Mark Twain Les Aventures de Tom Sawyer, et c’est avec bonheur qu’il s’en nourrit pour nous conter les escapades de trois enfants dans le bayou. Dans Swamp, il nous restitue à merveille l’ambiance du Sud, mais aussi le racisme et la ségrégation qui y règnent.
