Il danse pour ses cormorans

(Frédéric Fougéa, Boréales/Canal+, 1994, 26’)

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En Chine, la pêche au cormoran est une tradition ancestrale. Autrefois, c’est l’empereur qui donnait l’autorisation de pêcher. Aujourd’hui, il suffit de s’appeler Wang. Tous les pêcheurs au cormoran s’appellent Wang.

La famille de Zongman vit de la pêche depuis le premier millénaire. Zongman est pêcheur. Il possède douze cormorans mâles qui pêchent pour lui. Ils obéissent à sa voix et le suivent partout où il va. Ses oiseaux sont les meilleurs, ils lui rapportent chaque jour plusieurs kilos de poissons.

Chaque année, Zongman élève un petit cormoran. Pour cela, il a besoin d’un œuf, qu’il confiera à une de ses poules pour qu’elle le couve. Le pêcheur veillera ensuite sur le nouveau-né pendant 2 mois, durant lesquels il devra le nourrir. Cette fois, c’est au tour de Mao, son meilleur cormoran, d’être le père de la nouvelle descendance.
Ce film, illustré par de magnifiques images des montagnes célestes du sud de la Chine, nous entraîne à la rencontre d’un homme et d’un pays de traditions. A travers le portrait de Zongman, tous les secrets que le pêcheur tient de sa famille depuis de nombreuses générations nous sont dévoilés.