Bibliographie
- La fleur du monde (Le Chant Des Voyelles, 2020)
La fleur du monde (Le Chant Des Voyelles, 2020)
Jeune poète et danseur, Mathieu Gabard s’est rendu en Israël et en Palestine pour tenter de comprendre cet écheveau de contradictions, de beauté et de douleurs. Sac au dos, invité le plus souvent chez l’habitant, accompagné de son amie danseuse, il multiplie les échanges fructueux avec des jeunes Israéliens et des jeunes Palestiniens.
Ces échanges, toujours sincères, sont entrecoupés de poèmes qui sont comme des respirations de l’auteur devant la splendeur des lieux avec toujours l’envie d’aimer, de rire, de danser, de partager et de constater chaque fois la profondeur de la souffrance humaine. Poèmes de circonstance et poèmes universels à la fois.
Bibliographie
"Jeune poète et danseur, Mathieu Gabard s’est rendu en Israël et en Palestine pour tenter de comprendre cet écheveau de contradictions, de beauté et de douleurs. Sac au dos, invité le plus souvent chez l’habitant, accompagné de son amie danseuse, il multiplie les échanges fructueux avec des jeunes Israéliens et des jeunes Palestiniens.
Ces échanges, toujours sincères, sont entrecoupés de poèmes qui sont comme des respirations de l’auteur devant la splendeur des lieux avec toujours l’envie d’aimer, de rire, de danser, de partager et de constater chaque fois la profondeur de la souffrance humaine. Poèmes de circonstance et poèmes universels à la fois.
Dans ce récit poético-politique, on entend les voix d’Israéliens qui ne supportent pas l’armée, d’autres qui y voient des occasions d’apprendre, de se défendre ou d’être entre copains. Les voix des Palestiniens, elles, racontent comment survivre par la débrouille à toutes les formes d’absolu désespoir.
Quant à la Fleur du monde, c’est ainsi que les Palestiniens nomment la passiflore. Pour d’autres cultures, cette fleur représente la Passion du Christ, ou le martyr, ou juste une petite grenade. Je l’appelle paciflore, fleur de la paix, dit l’auteur. Comme un souhait. Ici ses fruits foisonnent, dit-il, j’en mange beaucoup, même si les petites graines nichées dans la chair acidulée sont un peu dures à croquer."
Préface de Jean-Pierre Siméon" "« ça fait vingt-huit mois que je suis à la rue. J’ai déjà été enfermé au CRA et ils m’ont relâché, vu que je suis papa. Mais là, le juge il veut pas. Il faut une attestation d’hébergement. Mon oncle doit m’envoyer un fax pour attester de mon hébergement, mais ça fait trois heures que je demande et ils me donnent pas le numéro du fax. J’ai le recours lundi. Il faut que je l’aie pour lundi. Je sais pas quoi faire, ils me disent « attends, attends ». J’attends mais ils me donnent rien, ça m’embête de dire ça, j’aime pas ça, mais j’ai l’impression d’être un animal »
Sur la base d’entretiens réalisés en Centres de Rétention Administrative (CRA) entre 2016 et 2019, Mathieu Gabard donne voix à des hommes séquestrés et à leurs familles.
Revue de presse