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professeur de dessin graphique et d’illustration à l’Ecole des beaux-arts de l’Université de Düsseldorf, Wolf Erlbruch est devenu une des figures incontournables de l’illustration pour la jeunesse.

ERLBRUCH Wolf

Le canard, la mort et la tulipe (La joie de lire, 2007)

Wolf ERBRUCH

Wolf Erlbruch est né en 1948 à Wuppertal. Il est professeur de dessin graphique et d’illustration à l’Ecole des beaux-arts de l’Université de Düsseldorf. Comme illustrateur de livres pour enfants, il s’est fait connaître par De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête. Il est devenu une des figures incontournables de l’illustration pour la jeunesse. Les éditions La Joie de lire ont eu le privilège de le publier à plusieurs reprises. Il a été honoré par de nombreux prix. Wolf Erlbruch vit avec son épouse et son fils Leonard à Wuppertal.

Le site de l’auteur
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Bibliographie :

  • Les dix petits harengs (La joie de lire, 2007)
  • Le canard, la mort et la tulipe (La joie de lire, 2007)
  • Olek a tué un ours (Editions du Rouergue, 2006 – CD audio)
  • Moi, Dieu et La Création (Editions du Rouergue, 2003)
  • Un paradis pour Petit Ours (Milan, 2003)
  • Le Nouvel abécédaire (Etre Editions, 2003)
  • L’Atelier des papillons (Etre Editions, 2003)
  • Allons voir la nuit (La joie de lire, 2000)
  • C’est même pas un perroquet ! (Actes Sud junior, 1999)
  • Cuisine de sorcière (La joie de lire, 1998)
  • Remue-ménage chez madame K (Milan, 1996)
  • Les cinq affreux (Milan, 1994)
  • De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête (Milan, 1993)
  • Moi, papa ours (Milan, 1993)

Argumentaire de Le canard, la mort et la tulipe :

Curieuse rencontre que celle d’un canard et de la mort. « - Viens-tu me chercher ? » lui demande le canard. La mort ne lui répond pas vraiment. La discussion est ouverte. Le canard lui fait part de son inquiétude. Les deux protagonistes échangent à propos de ce grave sujet. Ils ont des choses à faire ensemble. Le canard emmène son « amie » à l’étang, propose même de la réchauffer. Mais la vraie question demeure et le dialogue continue sans donner vraiment de réponse. Une chose est sûre, la fin est inéluctable. Le canard sans vie est déposé délicatement par la mort sur la rivière. Elle lui confie sa tulipe dont la couleur violette est symbole de transformation, de passage. Alors commence pour le canard un voyage dont le livre ne nous dit rien…
Nous sommes loin des collages de Wolf Erlbruch. Le canard est stylisé, la mort délicate et coquette, le décor dépouillé. La simplicité des images contraste avec la gravité du sujet qui est traité d’une manière extrêmement subtile. Un chef d’œuvre !