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Déploration de Joseph Beuys

L’Atelier contemporain

Dans cette introduction érudite à une œuvre qui « présentant tous les signes d’une complexité dérangeante, est de celles qui ne peuvent faire l’économie d’une large réflexion théorique », Alain Borer ne ménage pas inutilement le mythe. Relevant chez Beuys des traits sciemment christiques et, dans son parcours, une touche voulue de légende dorée, sa Déploration ne donne pas dans l’hagiographie ; elle nomme sans ergoter l’apparence de « rabâchage », voire de « flou artistique », et l’esprit de sérieux de cette « conférence permanente », contrepied total de l’art pour l’art. Mais l’examen attentif des problèmes soulevés par cet homme-œuvre permet au tact et au talent de Borer de les surmonter en nommant l’ambition, inclassable à force d’être totalisante, qui lui confère ce qu’il faut bien appeler à plus d’un titre sa grandeur.

Analysant les travaux et les performances dans l’ensemble et dans le détail, explorant la figure de Beuys en cercles concentriques constituant autant d’avatars d’un artiste « pédagogue-berger-thérapeute-évolutionnaire-révolutionnaire », l’hommage d’Alain Borer rend justice à celui qui fut l’auteur d’un concept d’art infatigablement élargi à toute la société ; qui vit en chaque homme un artiste attendant pour s’éveiller d’être reconduit aux principes manifestés par la vie et les matériaux naturels ; qui professa très tôt la nécessité de l’assainissement du rapport de l’humanité à son environnement ; et qui, armé d’une inlassable volonté de guérir son pays natal, ouvrit la voie à toute la génération d’artistes allemands de l’après-guerre.

« Speak white ! » Pourquoi renoncer au bonheur de parler français ?

« Speak white ! » Pourquoi renoncer au bonheur de parler français ?

Gallimard - 2021

Les langues savent sur nous des choses que nous ignorons. Elles diffèrent non par les mots, qui voyagent et s’échangent par familles, mais par leurs idéalisations collectives, logées dans leur morphologie. Aujourd’hui, la langue française est en passe de s’effondrer en une sorte de dialecte de l’empire anglo-saxon — ce qui implique un autre Réel, autant qu’un infléchissement collectif des visions du monde et des relations humaines, dont aucun politique, semble-t-il, n’a la première idée. « Speak white ! », partout résonne l’injonction de parler la langue du maître : nous soumettrons-nous ? Mais pourquoi renoncer au bonheur de parler français ?

Dürer, Le Burin du graveur

Dürer, Le Burin du graveur

L’Atelier contemporain - 2021

Question bien légitime que celle qui inaugure Le Burin du graveur, publié pour la première fois il y a quarante ans en introduction d’une édition de L’Œuvre gravé complet (Hubschmidt & Bouret, 1980). Citant pour points de départ les études de Pierre du Colombier, Paul Vaisse ou encore Erwin Panofksy, qu’il nomme ses « matériaux », Alain Borer s’engage ouvertement dans un tour d’horizon ; et c’est armé d’une érudition considérable et d’un fécond esprit de synthèse qu’il réarpente, réagence et révèle les grandes lignes de la constellation Dürer.

Difficile par conséquent de résumer cette étude qui pourrait bien être à l’image du peintre lui-même : monographique, certes, de même que se veut unique et inimitable l’auteur d’autoportraits marquant au sortir du Moyen-Âge la « prise de conscience de l’individu », l’« exaltation de la personnalité » et le « stade du miroir de la peinture » ; mais surtout profuse, effervescente, comme le sont les intérêts et les facettes de l’homme de la Renaissance.

On découvrira ou redécouvrira ainsi Dürer en voyageur, observateur et chroniqueur dans ses écrits et ses dessins ; collectionneur à la « curiosité tous azimuts » ; découvreur avide mais point avare de ses découvertes ; féru d’astrologie et de caractérologie ; théoricien pionnier ; mais aussi innovateur dans son métier, peintre maniaque, obsédé par « la perfection technique et l’idée même de beauté » ; orfèvre ; à la fois « humaniste, pieux et luthérien, bon époux et bon citoyen, sage comme une image » et auteur de lettres débordantes de gaudriole et de paillardise…

Ouvrage, en somme, qui loin de réduire Dürer au mince tracé d’une ligne claire, s’étoffe pour rendre compte de sa grandeur.


Déploration de Joseph Beuys

Déploration de Joseph Beuys

L’Atelier contemporain - 2021

Dans cette introduction érudite à une œuvre qui « présentant tous les signes d’une complexité dérangeante, est de celles qui ne peuvent faire l’économie d’une large réflexion théorique », Alain Borer ne ménage pas inutilement le mythe. Relevant chez Beuys des traits sciemment christiques et, dans son parcours, une touche voulue de légende dorée, sa Déploration ne donne pas dans l’hagiographie ; elle nomme sans ergoter l’apparence de « rabâchage », voire de « flou artistique », et l’esprit de sérieux de cette « conférence permanente », contrepied total de l’art pour l’art. Mais l’examen attentif des problèmes soulevés par cet homme-œuvre permet au tact et au talent de Borer de les surmonter en nommant l’ambition, inclassable à force d’être totalisante, qui lui confère ce qu’il faut bien appeler à plus d’un titre sa grandeur.

Analysant les travaux et les performances dans l’ensemble et dans le détail, explorant la figure de Beuys en cercles concentriques constituant autant d’avatars d’un artiste « pédagogue-berger-thérapeute-évolutionnaire-révolutionnaire », l’hommage d’Alain Borer rend justice à celui qui fut l’auteur d’un concept d’art infatigablement élargi à toute la société ; qui vit en chaque homme un artiste attendant pour s’éveiller d’être reconduit aux principes manifestés par la vie et les matériaux naturels ; qui professa très tôt la nécessité de l’assainissement du rapport de l’humanité à son environnement ; et qui, armé d’une inlassable volonté de guérir son pays natal, ouvrit la voie à toute la génération d’artistes allemands de l’après-guerre.


Villeglé l'anarchiviste

Villeglé l’anarchiviste

Gallimard - 2019

« Je n’ai vu la Beauté que trois fois dans ma vie, la Beauté absolue, celle qui vous prend sur ses genoux, évidence indiscutable, coup de poing au plexus souffle coupé, extase instantanée, satori au cours duquel tout comprendre et se taire à la fois... »

Qu’ils soient théoriques, d’exposition ou mélogrammes, les 100 grammes d’Alain Borer sont une indiscutable éclaircie posée sur l’œuvre de Jacques Villeglé, ambitionnant de regarder le monde comme un tableau.


De quel amour blessée

De quel amour blessée

Gallimard - 2014

Qu’est-ce qui constitue le projet d’une langue, en quoi la langue française est-elle à nulle autre pareille ? Comment croire et comprendre qu’elle disparaît sous nos yeux à une telle vitesse, et avec elle une civilisation ? Ces pages s’attachent à identifier un héritage collectif inestimable, à donner la mesure d’un trésor. Écrites dans un style délié et jubilant, elles se lisent non comme un éloge ou une célébration, mais comme une suite de dévoilements par lesquels se révèle la richesse d’un français que nous utilisons en sous-régime, inconscients le plus souvent de ses immenses possibilités. Le lecteur, hautement réjoui par l’éblouissante érudition de ce texte, trouvera, plus que la description d’un désastre à venir, un chant d’amour à notre langue, qui se pose aussi en œuvre de salut public.

L’auteur
 Alain Borer est poète, essayiste et critique d’art, spécialiste d’Arthur Rimbaud. Il a reçu en 2005 le prix Édouard-Glissant pour l’ensemble de son œuvre. De lui, les Éditions Gallimard ont publié Rimbaud (Découvertes Gallimard n° 102), et Zone bleue (collection Lachenal et Ritter, 1984). Il a également participé aux ouvrages collectifs Un Sieur Rimbaud se disant négociant (collection Lachenal et Ritter, 1985), Carnets de Sarajevo 1 (Hors série Connaissance, 2002), Défense et illustration de la langue française aujourd’hui (Poésie/Gallimard, 2013).


Phares, balises & feux brefs : Suivi de Périples de Frédéric-Jacques Temple (Préface)

Bruno Doucey - 2012

Ne perdre de la vie « la moindre goutte de son miel ». L’homme qui écrit ces mots a 91 ans et fut l’ami de Blaise Cendrars, d’Henry Miller, de Lawrence Durrell. Un homme « du monde entier » à l’envergure peu commune que je suis heureux de publier. Ce livre rassemble deux recueils : Phares, balises & feux brefs, que Frédéric Jacques Temple regrettait de voir épuisé, et Périples composé de vingt et un poèmes inédits. Dans ces textes écrits au fil du temps s’expriment à la fois les racines méditerranéennes du poète et ce désir d’ailleurs qui fut le sel de sa vie. De l’Atlantique au désert marocain, de Cuba aux splendeurs boréales, du figuier de sa terre natale à l’arbre mort du désert de Santa Fé, le poète nous invite au voyage. Il nous livre le portulan d’une conscience poétique élargie aux dimensions de la planète, « un grenier à mirages » dans l’été indien de la vie.


Le ciel & la carte

Seuil - 2010

« C’était un courriel du capitaine de La Boudeuse, qui naviguait quelque part au large de l’île de Pâques : “Dans quelques jours, nous atteindrons les îles Gambier au sud des Tuamotu. Tu as le sac aux pieds, alors saute dans le premier avion pour Tahiti. Là, tu te dégottes un petit avion pour l’atoll le plus au sud des Tuamotu. Puis tu nous appelles par le satellite pour nous dire où tu te trouves et on vient te chercher…” Ce genre de messages s’adresse à Livingstone en toi ; à ce qu’il y a de meilleur. Le capitaine de La Boudeuse ne télégraphie pas à un veau marin. »
Dans ce récit déconcertant et jubilatoire, Alain Borer nous emmène aux antipodes, sur un océan qui n’a de pacifique que le nom. Cet embarquement pour Cythère (tel est le nom que donna Bougainville à Tahiti) à bord du trois-mâts La Boudeuse (nommé ici LaGerbeuse), lors d’une expédition à la découverte des « peuples de l’eau » consiste tout autant à tout faire pour descendre du bateau.
Invitation au voyage autant qu’à ne pas voyager, Le Ciel & la Carte est une allégorie sur l’enfer et un poème approfondi sur le paradis, une farce hilaro-tragique à surprises multiples qui délivre, au passage, une analyse politique percutante sur les essais nucléaires, ou telle autre, lumineuse, sur l’invention par Bougainville du paradis moderne (« pavé de mai [17]68 »). S’il était un traité de philosophie, ce qu’il est aussi sur les bords, ce mémorable récit de voyage tiendrait en cette seule pensée : « quand est-ce que tout cela va finir ? »


Icare et I don’t

Seuil - 2007

Icare & I don’t, vaudeville métaphysique, se compose de trois pièces organiquement liées : Paul des Oiseaux, Le Chant du rien visible et Le Quadrige invectif. Quatre personnages - avec pour accessoire suffisant une échelle, retournée en bolide spatial puis en automobile - reviennent dans chaque pièce avec des rôles différents mais analogues. Paul des Oiseaux, qui reprend un synopsis abandonné d’Antonin Artaud, présente un dialogue sur la " perspective" entre les deux grands maîtres de la Renaissance, Paolo Uccello et Brunelleschi, et un jeune peintre contemporain, Antoniucci ; la seconde pièce raconte ou chante la course intersidérale de deux autres chercheurs d’absolu, Giotto et Bill Halley, qui chevauchent la sonde éponyme (Giotto) de l’Agence spatiale européenne à la rencontre de la comète de Halley ; dans la troisième pièce, les coureurs s’interpellent comme sur la route du Tour, Richard Mille dans sa Bugatti, Fausto Coppi sur son vélocipède, Pégase et sa jument Let’s go Darling - la course du quadrige du soleil contre le temps. "De toute oeuvre, assure l’auteur, il n’y a au fond qu’une chose à savoir : est-ce qu’elle est abyssale ou pétillante ?" Ces pièces - qui seraient à voir par-dessous, en levant les yeux : ce sont des "drames contemplatifs" - réunissent deux types de personnages dramatiques, les icariens (qui chutent magnifiquement) et les dédaliens (qui réussissent le vol mais assistent à la chute). L’ambition de Icare & I don’t ne serait rien moins que d’atteindre à un alliage très rare de poésie et d’humour, de légèreté et de profondeur." En sorte que le théâtre, vu par-dessous et s’il était drôle (allegro serioso), pourrait se faire renversant."


Forêts secrètes, secrets d’eau

Fage éditions - 2006

En 1999, Monique Le Houelleur se rend, en compagnie du photographe Vincent Fougère, dans des régions reculées de la Côte d’Ivoire. Dans la forêt de Taï (une forêt primaire classée patrimoine de l’humanité) comme au cœur hostile de la mangrove, elle se confronte et s’adapte aux conditions climatiques, aux végétaux, aux situations imprévues ; avec ce que lui offre l’environnement immédiat : lianes, arbres, ossements..., elle improvise des assemblages sensuels et dépouillés empreints de mystère, qu’elle abandonne à la nature. Ce livre témoigne de cette aventure artistique hors du commun ; il nous fait découvrir une forme de Land Art respectueuse des sites et des coutumes ancestrales qui leur sont attachées.


Rimbaud d’Arabie, supplément au voyage

Seuil - 2004

Rimbaud d’Arabie. A vingt-quatre ans, Rimbaud avait « le teint sombre d’un Kabyle ». Sur la route d’Attigny, dans la campagne violette des Ardennes, il avait quitté brusquement son ami Delahaye : « La fièvre !... La fièvre me talonne ! Il me faut le climat chaud du Levant. » Son ami ne devait plus jamais le revoir. Delahaye lui écrit deux ans plus tard, en décembre 1881 : Mme Rimbaud ouvre elle-même la lettre et répond à Delahaye que son « pauvre Arthur » se trouve alors « en Arabie ».


Koba

Seuil - 2003

Au début de notre ère, un terrible ouragan dévaste ces hautes vallées du Caucase que l’on appelait le « Ventre du monde ». Pour se venger du Vent, un bûcheron géorgien, Koba, chef des Abreks, décrète l’extermination des dieux, de tous les dieux, où qu’ils se trouvent. Alors commence cette chasse insensée : les « Insoumis », ainsi s’appellent-ils eux-mêmes, déferlent sur les hauts plateaux d’Arménie, installant partout, jusque dans les chemins de neige, des pièges à dieux. Koba s’écrie : « Que les dieux nous blâment à leur guise ! Laissons-les pousser des cris de rage ; même s’ils se lèvent contre nous, nous serons vainqueurs ! » Pour se rendre plus effrayants, les Abreks s’enduisent de glu et se roulent dans les chardons. Massacres, viols et pillages s’enchaînent : Ninive est en flammes, Babylone mise à sac. Dans les déserts de Syrie, des juifs leur parlent d’un certain Elohim, un dieu qui passe dans la brise et qui chuchote. Qu’à cela ne tienne : Jérusalem investie, les chercheurs de dieux dévorent et mâchent les rouleaux de la Torah. Le Sinaï franchi, Koba et ses hordes ensanglantées dévastent les rives du Nil, « le Nil couleur de carnage et d’incendie »... puis rageusement s’embarquent pour la Grèce, à destination du mont Olympe, le repaire des dieux inaccessible aux hommes. On le sait, c’est surtout à mi-chemin des mythes et de l’Histoire que les dieux ont tendance à pulluler : c’est donc là que Koba inscrit sa guerre personnelle - une guerre totale par laquelle le Guide, à la recherche du Grand Coupable, pourchassant dieux et hommes jusqu’au dernier, devient dieu lui-même. En ce sens, Koba est au-delà de Prométhée, il est lui-même l’injure définitive, l’injure bariolée, hoquetante et inépuisable qu’on fait aux dieux.


Rimbaud en Abyssinie

Seuil - 1984

Rimbaud en Abyssinie. Le 13 décembre 1880, à vingt-sept ans, Arthur Rimbaud arrive à Harar, aux confins désertiques de l’Est éthiopien, pays qui était alors appelé Abyssinie. Quelques voyages précédents (Java, Chypre, entre autres) n’avaient fait qu’annoncer le dernier départ de Rimbaud, "l’homme qui fuit" et qui devait désormais devenir la plus haute hantise de la littérature occidentale. Quatre-vingt-dix-sept ans plus tard, un jeune écrivain français, également âgé de vingt-sept ans, arrive à Harar. Il sillonne le pays, interroge partout les gens, pousse même, sur les traces de Rimbaud, jusqu’en Egypte où l’on sait qu’un grand bloc, très haut sur l’un des murs du temple de Louqsor, porte l’inscription RIMBAUD, en grandes lettres majuscules creusées dans la pierre, seule trace laissée (peut-être, peut-être pas) par le poète. Alain Borer rapportera de ce voyage un livre inclassable, autant qu’on puisse dire "inclassable" une obsession littéraire aussi belle, et portée avec rigueur (celle du rimbaldien et de l’exégète qui se livre à la critique des textes et des correspondances) jusqu’à l’emportement, jusqu’à l’extrême fantaisie, décidé en somme à tout dire de cette course fabuleuse. On peut lire Rimbaud en Abyssinie comme un récit de voyage ou comme un roman philosophique : on peut le lire aussi comme un essai qui chercherait à épuiser la question, ou, tout simplement comme un poème d’aujourd’hui. Disons : un morceau du poème gigantesque que chacun porte en soi quand il a lu Rimbaud. Dans tous les cas, il convient, au détour de sa lecture, de fixer un instant ses yeux sur cette image définitive de la littérature : "Un sieur Rimbaud, se disant négociant" part à cheval, déguisé en marchand mahométan, pour "trafiquer dans l’inconnu".

Ecrivains voyageurs

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Alix DE SAINT-ANDRE, Jean-Marie LACLAVETINE, Alain BORER, Colin THUBRON. - Saint-Malo 2010

Arthur Rimbaud

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : Alain BORER - Saint-Malo 1991

Avec : Alain BORER
Animé par Maëtte CHANTREL et Christian ROLLAND

Remise du Grand Prix de Poésie Robert Ganzo

Saint-Malo 2023

Le jury du Grand Prix de Poésie Robert Ganzo couronne en 2023 l’écrivain Gérard Macé pour l’ensemble de son œuvre, qui s’étend sur cinquante ans. Auteur d’une œuvre inclassable et éclectique qui embrasse la poésie, la fiction, l’essai et la photographie, l’écrivain et poète interroge les liens complexes unissant l’homme au monde vivant, générant d’infinies résonances. Une rencontre pour célébrer ses mots, ce dimanche à 11h, autour de la remise du prix.

Avec Gérard Macé, Alain Borer et Yvon Le Men.


Poévie

Avec Alain BORER - Saint-Malo 2019

Avec Alain BORER
Animé par Thierry GUICHARD


Pour un dictionnaire de la francophonie

Avec D.LAFERRIÈRE, A. BORER, B. CERQUIGLINI, E. ORSENNA - Saint-Malo 2019

Avec D.LAFERRIÈRE, A. BORER, B. CERQUIGLINI, E. ORSENNA
Animé par Marie-Madeleine RIGOPOULOS


Remise du Prix Ganzo

Avec Christian BOBIN, A.BORER, C. DELAUNAY, M.GANZO-PEREZ - Saint-Malo 2019

Avec Christian BOBIN, A.BORER, C. DELAUNAY, M.GANZO-PEREZ


Les mots sont notre demeure, les mots sont des migrants

Avec Dany LAFERRIÈRE, Alain BORER, Erik ORSENNA - Saint-Malo 2019

Avec Dany LAFERRIÈRE, Alain BORER, Erik ORSENNA
Animé par Thierry GUICHARD


Remise du Prix Ganzo

avec Alain Borer, Patrick Laupin, Yvon Le Men et Margarita Perez-Ganzo - Saint-Malo 2018

Animé par Patrick Laupin
avec Alain Borer, Patrick Laupin, Yvon Le Men et Margarita Perez-Ganzo.


Remise du Prix Robert Ganzo

Avec Zéno Bianu, Alain Borer, Claudine Delaunay - Saint-Malo 2017

Avec Zéno Bianu, Alain Borer, Claudine Delaunay


De quel amour blessée

Avec Alain Borer et Jean Rouaud - Saint-Malo 2015


Avec Alain Borer et Jean Rouaud


Langue : tout fiche le camp ?

Avec Alain Borer et Alain Rey. Rencontre animée par Julien Bisson - Saint-Malo 2015

Avec Alain Borer et Alain Rey. Rencontre animée par Julien Bisson

La vivacité des prises de position, les passions qu’elles déchaînent, les appels volontiers à la guerre sainte pour contenir l’étranger sacrilège montrent bien à quel point l’on touche, en ces questions de langue, à l’essentiel – en tout cas en France. Un débat choc pour la parution de l’essai passionnant, partial, provocant d’Alain Borer (De quel amour blessée), pour qui le français « langue à nulle autre pareille » disparaît à toute vitesse, emportant avec lui une civilisation. La linguiste Henriette Walter, dans ses divers essais, marque un point de vue différent. Comme Alain Rey, qu’on ne présente plus, auteur de la somme Mille ans de langue française.


A chacun son bout du monde

Saint-Malo 2011

Avec Alain Borer, Alain Mabanckou, Björn Larsson.

Animé par Jean-Pierre Perrin.


Edouard Glissant, le poète

Saint-Malo 2011

Avec Tahar BEKRI, Patrick CHAMOISEAU, BORER Alain, Simone SCHWARZ BART, animé par : Catherine Pont-Humbert


Remise du prix Kessel à Eugène Nicole

Saint-Malo 2011

Avec Michèle KAHN, Michel LE BRIS, Jean-Marie DROT, BORER Alain, NICOLE Eugène, Olivier WEBER, Patrick RAMBAUD, Gilles LAPOUGE