Invités depuis 1990

COELLO Christophe

France

Squat, la ville est à nous ! (C-P Productions / Les Films Buenaventura / 2011 / 93’)

Biographie :


Complice de Pierre Carles et de Stéphane Coxe pour deux films interrogeant notre rapport au travail, Attention Danger Travail et Volem rien foutre al païs, le documentariste Christophe Coello vit entre la France, l’Amérique du Sud et la terre catalane. C’est dans les quartiers de Barcelone qu’il a suivi pendant des années la mobilisation d’un groupe de jeunes squatteurs contre la spéculation immobilière. Un documentaire vibrant d’énergie sur une génération nouvelle d’utopistes, qui invente avec bonne humeur mille façons de repousser les murs du possible.

À découvrir :


Filmographie

Longs métrages

  • Squat, la ville est à nous ! (C-P Productions / Les Films Buenaventura / 2011 / 93’)
  • Volem rien foutre al pais, Coréalisé avec Pierre Carles et Stéphane Goxe (Annie Gonzalez / CP Productions / 2007 / 107’)
  • Attention danger travail, Coréalisé avec Pierre Carles et Stéphane Goxe (Annie Gonzalez / CP Productions / 2003 / 105’)
    105 minutes. 2003. .

Courts et moyens métrages

  • À bâtons rompus (Comité Égalité des Chances / Les films Buenaventura / 2009)
  • Stop ! (Comité Égalité des Chances / Les films Buenaventura / 2009)
  • Regards croisés sur l’école (GIP. / 2006)
  • Il nous reste la rage ( Les films Buenaventura / 2004)
  • Ici et maintenant, Coréalisé avec Stéphane Goxe (L’art ou cochon / 2001)
  • Mari Chi Weu, Coréalisé avec Stéphane Goxe (L’art ou cochon / 2000)
  • Tu n’es pas mort avec toi, Coréalisé avec Stéphane Goxe (L’art ou cochon / 1999)
  • Chili, dans l’ombre du jaguar, Coréalisé avec Stéphane Goxe (L’art ou cochon / 1998)
  • Accords de guerre, Coréalisé avec Stéphane Goxe (L’art ou cochon / 1995)

Squat, la ville est à nous !

C-P Productions - 2011

Squat, la ville est à nous ! (C-P Productions, Les Films Buenaventura) Un verrou qui cède, une porte qui s’ouvre, des cris de joie qui retentissent : un logement condamné est redevenu libre. Simple comme bonjour, la réappropriation qui ouvre le film de Christophe Coello est d’abord un moment d’intense vitalité. Jubilation de déjouer les plans de la société immobilière qui a entrepris de vider l’immeuble de ses habitants, jubilation de redonner vie à un bout de ville morte, jubilation de conquérir un toit au nez et à la barbe des promoteurs et au soulagement des derniers voisins. Nous sommes dans un quartier populaire de Barcelone en proie à la spéculation, mais la scène pourrait se dérouler aussi bien dans n’importe quelle grande ville d’Europe. Gentrification, loyers hors de prix, opérations de « réhabilitation » destinées à remodeler à coups de serpe la population d’une rue ou d’un centre-ville : le spectateur évolue sur un terrain familier. Ce que lui divulgue le film, c’est une proposition de lutte concrète et collective contre cette mise en coupe réglée. Pendant huit ans, de 2003 à 2011, Christophe Coello a filmé de l’intérieur les actions de « Miles de viviendas » (« des milliers de logements »), un groupe de flibustiers barcelonais qui invente mille façons de repousser les murs du possible. Gloria, Vicente, Ada et les autres ne se contentent pas d’investir des habitations promises à la culbute financière, ils impulsent la résistance à l’échelle du quartier. Collecte d’informations sur les magouilles immobilières en cours, opérations festives de déminage du béton armé, intrusions chez les donneurs d’ordre, tissage de liens de solidarité avec les voisins – comme dans cette jonction improbable et pourtant fructueuse entre les « squatteurs » et les « vieilles dames » du quartier de la Barceloneta. Un combat perdu d’avance ? Pas sûr, car la mobilisation des habitants pour la défense de leur quartier se double d’une suggestion faite à chacun de reprendre le contrôle de sa vie. La note joyeuse par laquelle commence cette aventure retentit jusqu’après la dernière image. Film d’action, film qui donne envie d’agir, Squat nous embarque dans l’exploration des choix qui s’offrent à tous les galériens de la ville.

4 cinéastes pour un monde en crise

4 cinéastes pour un monde en crise

Avec Leïla Kilani, Sofia Djama, Philippe Lafaix et Christophe Coello - Saint-Malo 2012

Une rencontre autour des cinéastes Leïla Kilani, Sofia Djama, Philippe Lafaix et Christophe Coello animée par Marie-Madeleine Rigopoulos.