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BACIGALUPI Paolo

Etats-Unis

Ferrailleurs des mers (Au Diable Vauvert, 2013)

Paolo BACIGALUPI
© DR

« Je me rends compte que les histoires que j’écris sont celles dans lesquelles vous ne voudriez jamais vivre. J’essaie d’écrire sur nos cauchemars. »
Paolo Bacigalupi

Biographie :

Nouveau maître du roman d’anticipation, l’Américain Paolo Bacigalupi débarque en France bardé d’un nombre impressionnant de récompenses. Encensé par la critique, son premier roman, La Fille automate, a raflé la majorité des grands prix de SF outre-Atlantique (Hugo, Nebula, Locus, Theodore Sturgeon…). Cerise sur le gâteau, le jeune auteur, né en 1972 dans le Colorado, a été classé par le Time parmi les 10 meilleurs auteurs de fiction de l’année 2009. Depuis février 2012, le public français peut enfin découvrir la spécialité de ce génial pessimiste : la dystopie écolo, tendance post-apocalyptique.

À l’instar de son confrère britannique Ian MacDonald, Bacigalupi situe son intrigue dans un décor non-occidental : un Bangkok futuriste assailli par les réfugiés climatiques, où pullulent contrebandiers et créatures génétiquement modifiées.
Quand au milieu du chaos, Anderson Lake, employé d’une multinationale agroalimentaire croise le chemin d’Emiko, une geisha androïde abandonnée par son propriétaire, commence un roman d’aventure formidable, doublé d’une parabole écologiste d’une actualité inquiétante.

Dans la même veine, son second roman destiné au public young adult , Ferrailleurs des mers (Au Diable Vauvert, 2013), se déroule sur la côte ouest d’une Amérique dévastée, où le jeune Nailer semble condamné à désosser des épaves de cargos, reliques de l’âge révolu du pétrole. Jusqu’au jour où une tempête effroyable fait s’échouer non loin de chez lui un étrange voilier : en compagnie de sa séduisante passagère, il met le cap sur une Nouvelle-Orléans en grande partie submergée par les flots...

Refusant d’écrire une "littérature de consolation", Paolo Bacigalupi signe une nouvelle dystopie sombre, nourrie par l’urgence environnementale. Ce qui n’empêche en rien Ferrailleurs des mers d’être aussi un magnifique roman d’aventure maritime, une course-poursuite à la voile dans les paysages grandioses d’une Amérique méconnaissable.


Bibliographie :

  • Ferrailleurs des Mers, traduit de l’américain par Sara Doke (2013, Au Diable Vauvert)
  • La Fille automate, traduit de l’américain par Sara Doke (2012, Au Diable Vauvert)

Présentation de Ferrailleurs des Mers :

Fin du XXIe siècle, il n’y a plus de pétrole, la mondialisation est un vieux souvenir et la plupart des États-Unis un pays du tiers-monde. Dans un bidonville côtier de Louisiane, Nailer, un jeune ferrailleur, dépouille avec d’autres enfants et adolescents les carcasses de vieux pétroliers. Le précieux cuivre récupéré dans les câblages électriques au péril de leur vie leur permettent à peine de se nourrir.

Un jour, après une tempête dévastatrice, Nailer découvre un bateau ultramoderne qui s’est fracassé contre les rochers. Le bateau renferme une quantité phénoménale de matériaux rares, d’objets précieux, de produits luxueux… et une jeune fille en très mauvaise posture.

Nailer se retrouve face à un dilemme. D’un côté, pour récupérer une partie de ce trésor et en tirer de quoi vivre à l’aise parmi les siens, il doit sacrifier la jeune fille. De l’autre, l’inconnue est aussi belle que riche et lui promet une vie encore bien meilleure, faite d’aventures maritimes dont il rêve depuis longtemps…

Passionnant de bout en bout, racontant avec réalisme les violences sociales, Ferrailleurs des mers connaît déjà une suite avec The Drowned Cities, à paraître en France en novembre 2013.


Revue de presse :

  • « C’est un roman chargé de tension, savamment conçu, qui se déroule avec une énergie trépidante et un sentiment d’urgence. J’ai trouvé certains passages un peu ternes, mais Nailer est un excellent héros, complexe et intriguant, qui se demande toujours s’il est condamné à hériter des faiblesses de son père ou s’il peut forger sa propre destinée. »
    Patrick Ness, The Guardian
  • « Par dessus tout, Les ferrailleurs des mers est une lecture excitante et gratifiante pour les lecteurs de tous âges. Bacigalupi propose, une nouvelle fois, une vision terrifiante du futur. »
    io9.com

Présentation de La fille automate :

Fin du XXIe siècle, après le grand krach énergétique, la calorie est devenue l’unité la plus recherchée. Anderson Lake travaille en Thaïlande pour AgriGen, une multinationale agroalimentaire. Sa couverture de gérant d’usine lui permet de passer au peigne fin les marchés des rues de Bangkok à la recherche de denrées que l’on croit disparues. Là, il rencontre Emiko. Emiko est la Fille automate, une belle et étrange créature abandonnée. Emiko n’est pas humaine, elle fait partie du Nouveau Peuple, c’est un être artificiel élevé en crèche et programmé pour satisfaire les caprices décadents d’un homme d’affaires de Kyoto.
Considérés comme des êtres sans âme par certains, comme des démons par d’autres, les automates sont des esclaves, des soldats et des jouets pour les plus riches dans ce futur proche et effrayant où les sociétés de calories dirigent le monde. L’ère du pétrole est passée, et les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la terre.
Qu’arrive-t-il quand les calories deviennent monnaie ? Quand le bioterrorisme devient un outil de profit pour les entreprises ? Quand les dérives génétiques dudit bioterrorisme forcent l’humanité à basculer dans l’évolution posthumaine ?

Revue de presse :

  • « Ce roman touffu, entrecroisant des destins divergents, soigné, documenté, superbement écrit ( et superbement traduit par la Bruxelloise Sara Doke) est un choc. » Le Soir

Ferrailleurs des mers

Au Diable Vauvert - 2013

Ferrailleurs des mers L’an 2100 environ, il n’y a plus de pétrole, la mondialisation est un vieux souvenir et les États-Unis un pays du tiers-monde. Vivant dans le bidonville d’une ville côtière de Californie dans des conditions pitoyables, Nailer est un jeune charognard : avec d’autres enfants et adolescents, il dépouille les carcasses de vieux pétroliers échoués. Le précieux cuivre récupéré dans les câblages, comme d’autres alliages, lui permet à peine de gagner sa vie. Un jour il découvre, à bord d’un bateau échoué contenant une quantité phénoménale de matériaux rares, une riche et belle jeune fille mourante, qui vient d’un monde très privilégié et veut rentrer chez elle à tout prix. Il se trouve alors face à un dilemme : va-t-il rester à survivre parmi les siens en tentant de récupérer la précieuse cargaison pour la vendre ? Ou va-t-il sauver la belle inconnue et l’accompagner à l’aventure, pour une vie peut-être meilleure ? Passionnant de bout en bout, racontant avec réalisme les violences sociales, Ship Breaker, qui connaît déjà une suite avec The Drowned Cities, développe les bases d’un univers original et coloré, saisissant par la lucidité que porte l’auteur sur notre avenir


Les cités englouties

Au Diable Vauvert - 2013

Mouse et Mahlia, deux adolescents orphelins recueillis par un vieux médecin, vivent dans un monde chaotique où la guerre est omniprésente. Mis à l’écart par les villageois en raison de leur origine, leur amitié les protège. Au cours d’une exploration, ils rencontrent Tool, l’homme génétiquement modifié pour la guerre découvert dans Ferrailleurs des mers, mercenaire aujourd’hui fugitif, réfugié dans la jungle. Avec lui, nos deux jeunes héros vont se trouver devant le choix crucial entre se sauver soi-même ou sauver la vie de qui vous a sauvé la vie… Et ce choix entre égoïsme et altruisme, individualisme ou humanisme, va bien sûr conditionner leur destin et leurs ambitions ! Comme dans Ferrailleurs des mers, Bacigalupi brosse le portrait d’un futur sombre, ici une Amérique basculant dans la guerre civile où les enfants sont transformés en machines à tuer, pour mieux emporter ses héros dans une puissante histoire de loyauté, de survie, et finalement, de valeurs humaines.


La fille automate

Au Diable Vauvert - 2012

La fille automate Fin du XXIe siècle, après le grand krach énergétique, la calorie est devenue l’unité la plus recherchée. Anderson Lake travaille en Thaïlande pour AgriGen, une multinationale agroalimentaire. Sa couverture de gérant d’usine lui permet de passer au peigne fin les marchés des rues de Bangkok à la recherche de denrées que l’on croit disparues. Là, il rencontre Emiko. Emiko est la Fille automate, une belle et étrange créature abandonnée. Emiko n’est pas humaine, elle fait partie du Nouveau Peuple, c’est un être artificiel élevé en crèche et programmé pour satisfaire les caprices décadents d’un homme d’affaires de Kyoto. Considérés comme des êtres sans âme par certains, comme des démons par d’autres, les automates sont des esclaves, des soldats et des jouets pour les plus riches dans ce futur proche et effrayant où les sociétés de calories dirigent le monde. L’ère du pétrole est passée, et les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la terre. Qu’arrive-t-il quand les calories deviennent monnaie ? Quand le bioterrorisme devient un outil de profit pour les entreprises ? Quand les dérives génétiques dudit bioterrorisme forcent l’humanité à basculer dans l’évolution posthumaine ? « Bacigalupi reprend les thèmes et les idées de sa nouvelle primée et les explore avec plus de profondeur et de complexité que jamais auparavant. Les résultats sont spectaculaires. Vous ne verrez plus jamais le futur de la même manière. » C. C. Finlay, auteur de la série Traître à la Couronne « Paolo Bacigalupi est le meilleur auteur de nouvelles de ces dix dernières années. Il est le Ted Chiang du nouveau millénaire. Il combine une belle prose, une imagerie surprenante et des idées saisissantes de manière inoubliable. » Robert J. Sawyer, auteur d’Hominids et lauréat du prix Hugo « Je déteste ce gars. Tout d’un coup, il sort de nulle part, écrit comme un ange bizarre, gagne des prix et détrône les vieux pros avec des trucs qu’on était bien loin d’imaginer (comme ce stupide chien bio !). En plus de ça, il est jeune et beau. Heureusement, il a un nom imprononçable. » Terry Bisson, auteur de Numbers don’t lie et Greetings

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Paolo Bacigalupi, John Connolly, Ayerdhal - Saint-Malo 2013

Participants : Paolo Bacigalupi, John Connolly, Ayerdhal