Dimanche dès 14h15, Vauban 1

Après-midi sous le signe de Joseph Kessel : Libérez-les tous !

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Filles du feu, de Stéphane Breton

Dimanche dès 14h15, au Cinéma Vauban (salle 1)

«   Un journaliste turc emprisonné, c’est ma liberté d’expression que l’on bâillonne !  » est le slogan de l’action menée par la Scam, le Prix Albert-Londres, Reporters Sans Frontières et le collectif  “Informer n’est pas un délit” . Rencontre avec Aslı Erdoğan, Annick Cojean, présidente du prix Albert Londres, qui a assisté au procès des journalistes de Cumhuriyet, Pierre Haski, parrain d’Ahmet Atlan, récemment condamné à perpétuité. Avec en préambule, la lecture du texte d’Ahmet Atlan, Je ne verrai plus jamais le monde.

Suivie de la remise du prix Kessel de la Scam à Marc Dugain pour Ils vont tuer Robert Kennedy, Gallimard.

15h45 : Filles du feu

Persécutés par des ennemis implacables – l’État islamique, l’armée turque et les troupes du régime de Bachar Al-Assad –, les Kurdes de Syrie se sont soulevés, les femmes ayant pris les armes comme les hommes. Durant sept mois, Stéphane Breton a filmé le quotidien de ces femmes qui ont tout abandonné pour rejoindre la guérilla kurde en Syrie. Un documentaire en immersion, un film de guerre sans combat, parce que faire la guerre c’est aussi attendre.

17h15 : Aux côtés des Kurdes

Le plus grand peuple au monde sans nation, principalement disséminé sur quatre pays : la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. En première ligne de la lutte contre DAECH, les Kurdes sont aujourd’hui lâchés par la communauté internationale tandis que le président turc envahit la région kurde d’Afrine en Syrie, dans l’indifférence générale. Avec Stéphane Breton, le grand reporter Olivier Weber, le photographe Antoine Agoudjian, Azad Ziya Eren, poète et romancier turc d’origine kurde et arménienne et Jean-Pierre Perrin, Prix Kessel 2017 pour Le Djihad contre le rêve d’Alexandre (Seuil, 2017).

18h30 : Résilience

[Une projection des photographies d’Antoine Agoudjian.->23340]
Parti sur les traces de la mémoire arménienne, il a parcouru l’Anatolie, le Haut-Kaghabach et tout le Moyen Orient. En avril 2017, il se rend sur la ligne de front à Mossoul, puis dans le chaos Syrien en 2018. « Montrer la souffrance des autres peuples, c’est évoquer celle dont je suis l’héritier, reconstituer ce puzzle image par image. Car tous les lieux que j’ai sillonné depuis trente années en portent la trace. Retrouvant tous les thèmes appartenant tragiquement à mon héritage mémoriel, accompagnant durant un mois les militaires irakiens sur la ligne de front. J’ai aussi et surtout photographié les conséquences de cette guerre sur la population prise en otage dans ces combats  ».