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ASSANI-RAZAKI Ryad

Bénin - Canada

La main d’Iman (Liana Levi, 2013)

Avec un premier roman remarqué, La main d’Iman, paru en 2011 au Québec, Ryad Assani-Razaki impose d’emblée une voix, un souffle. Né en 1981 à Cotonou. Il a quitté le Bénin pour étudier l’informatique aux États-Unis, avant de s’établir à Montréal en 2004. Auteur d’un recueil de nouvelles, Deux cercles, salué par la critique, il a reçu en 2011 le prix Robert-Cliche pour La Main d’Iman. À travers le destin de deux enfants, Toumani, vendu comme esclave pour quelques francs CFA, et Iman, métis qui n’a qu’un seul rêve, partir, Ryad Assani-Razaki évoque avec force et sensibilité ce qui pousse les hommes à l’exil.


Bibliographie :

Roman :

  • La main d’Iman (Liana Levi, 2013)

Nouvelles :

  • Deux Cercles (VLB éditeur, 2009)

Présentation de La main d’Iman :

Une Afrique rongée par le passé colonial, les mirages du modèle occidental, la misère : pour quelques francs CFA on peut y acheter un enfant et en faire un petit esclave, pour un tour en Mercedes se procurer une jeune fille et la mettre dans son lit... C’est dans ce cadre désespérant que Ryad Assani- Razaki inscrit son premier roman. Plusieurs voix se succèdent. Armé d’un simple baluchon, Toumani, vendu par son père, part pour la ville et finit dans la rue, obligé de recourir à mille expédients pour vivre. Il va trouver un réconfort dans la grande amitié qui le lie à Iman, un métis qui n’a qu’un seul rêve en tête : quitter pour toujours le continent. Autour des deux garçons se nouent les récits de la grand-mère d’Iman, corsetée dans la religion, de sa mère, l’implacable Zainab, de son frère, le craintif Désiré, et d’Alissa, la bien-aimée. Et dans chaque parcelle de ces récits, le lecteur va trouver les raisons qui poussent les migrants à monter dans un bateau et à quitter leur terre, au péril de leur vie. Iman, celui qui va partir, on ne l’entend pas, il incarne pourtant le destin du continent noir.


Revue de presse :

  • « On pense alors au monde de Charles Dickens : un Dickens qui serait né à Cotonou. » La Croix
  • « Très vite, on voyage en littérature, grâce au soin tout particulier apporté à l’écriture et au souffle qui irrigue les histoires de chacun. L’auteur peint avec tendresse des personnages à la sensibilité écorchée. » Le Devoir

La main d’Iman

Liana Lévi - 2013

Une Afrique rongée par le passé colonial, les mirages du modèle occidental, la misère : pour quelques francs CFA on peut y acheter un enfant et en faire un petit esclave, pour un tour en Mercedes se procurer une jeune fille et la mettre dans son lit... C’est dans ce cadre désespérant que Ryad Assani- Razaki inscrit son premier roman. Plusieurs voix se succèdent. Armé d’un simple baluchon, Toumani, vendu par son père, part pour la ville et finit dans la rue, obligé de recourir à mille expédients pour vivre. Il va trouver un réconfort dans la grande amitié qui le lie à Iman, un métis qui n’a qu’un seul rêve en tête : quitter pour toujours le continent. Autour des deux garçons se nouent les récits de la grand-mère d’Iman, corsetée dans la religion, de sa mère, l’implacable Zainab, de son frère, le craintif Désiré, et d’Alissa, la bien-aimée. Et dans chaque parcelle de ces récits, le lecteur va trouver les raisons qui poussent les migrants à monter dans un bateau et à quitter leur terre, au péril de leur vie. Iman, celui qui va partir, on ne l’entend pas, il incarne pourtant le destin du continent noir.


Deux cercles

VLB Editeur - 2009

Ce premier recueil de Ryad Assani-Razaki, un jeune auteur d’une maturité étonnante, parle de discrimination et d’exclusion. Chacune des nouvelles de Deux cercles relate un moment de la vie d’un individu qui doit faire face aux difficultés et aux frustrations liées à l’immigration. Un immigrant ne parle pas du tout la langue du pays d’accueil ; il a réussi de peine et de misère à passer sa commande au fast food, mais il doit encore obtenir le petit jouet promotionnel pour le donner à son fils. Un autre rentre au pays après dix années passées en Occident ; la jeune femme qu’il fréquentait avant son départ lui expliquera longuement pourquoi elle le refuse. Un personnage ne veut plus faire partie du monde ; il s’efforce de n’être plus personne, mais le souvenir de la femme qu’il a aimée l’empêche d’y arriver… Dans un monde qui ressemble de plus en plus au village global, nous devons composer avec nos différences, nos croyances, nos préjugés… Quand les cercles sociaux, culturels et religieux s’entrecroisent, quand ils entrent en résonance avec notre cercle intime et avec celui des autres, à plus forte raison lorsque ces derniers sont des étrangers, quelles difficultés surgissent dans la vie de tous les jours ? Le déséquilibre et la confrontation sont-ils inévitables ?

Afrique francophone, Afrique anglophone

Les grands débats à voir et à réécouter
Saint-Malo 2013

Sami TCHAK, Ryad ASSANI-RAZAKI, Uwem AKPAN, André BRINK.
Animé par Sophie Ekoué.


Vues d’Afrique

Les cafés littéraires en vidéo
Ryad ASSANI-RAZAKI, Uwem AKPAN, Noo SARO-WIWA - Saint-Malo 2013

Ryad ASSANI-RAZAKI, Uwem AKPAN, Noo SARO-WIWA