Quant à Bartók, à l’âge où j’avais aussi la passion des Beatles, de Brahms ou d’Andy Warhol Underground, je m’en délectais allongé sur le plancher de ma chambre, dans le noir, sourd aux coups de balai des voisins qui menaçaient mes parents des tribunaux si je continuais d’empoisonner leurs nuits. Je découvris en lui un frère, un casse-cou, un solitaire amoureux des femmes, un époux invivable, l’ennemi juré (
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