ANGELIER François

France

1er avril 2016.
 

Journaliste, essayiste, biographe et auteur de romans fantastiques, il est principalement connu pour son activité de producteur et journaliste radio (« Mauvais Genre » qu’il a créé) et de chroniqueur à France Culture depuis 1997 (« Tout arrive », « La Grande Table »). Il est par ailleurs membre du jury du Grand prix de l’imaginaire remis chaque année à Saint-Malo au festival.

François Angelier se passionne aussi pour les explorateurs. Son ouvrage, Dictionnaire des voyageurs et explorateurs occidentaux, d’une grande richesse sur le sujet, propose plus de 1 200 entrées sur les voyageurs qui ont parcouru les mers et les continents entre le XIIIe et le XXe siècle.

En 2015, il publie un essai autour de la figure de Léon Bloy, Bloy ou la fureur du Juste, qui ne cessa, entre la défaite de 1870 et la Première Guerre mondiale, de clamer la gloire du Christ pauvre et de harceler sans trêve la médiocrité convenue de la société bourgeoise, ses élites et sa culture. Catholique absolu, disciple de Barbey d’Aurevilly, frère spirituel d’Hello et de Huysmans, dévot de la Notre-Dame en larmes apparue à La Salette, hanté par la Fin des temps et l’avènement de l’Esprit saint, Léon Bloy, écrivain et pamphlétaire, théologien de l’histoire, fut un paria des Lettres, un « mystique de la douleur » et le plus furieux invocateur de la justice au coeur d’une époque dont il dénonça la misère sociale, l’hypocrisie bien-pensante et l’antisémitisme. Bloy ou le feu roulant de la charité, une voix plus que présente, nécessaire.
Inconditionnel et un fin connaisseur de Jean Ray, il viendra nous parler de la réédition de l’œuvre de cet auteur majeur de fantastique, dans la nouvelle collection intitulé Jean Ray chez Alma éditeur, avec un premier recueil de nouvelles Les contes du whisky (publié en 1925) et La cité de l’indicible peur (1943).


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Bloy ou la fureur du Juste

Seuil Points - 2015

Une « voix qui crie dans le désert : Rendez droites les voies du Seigneur » (Mt 3,3), tel fut Léon Bloy (1846-1917), qui ne cessa, entre la défaite de 1870 et la Première Guerre mondiale, de clamer la gloire du Christ pauvre et de harceler sans trêve la médiocrité convenue de la société bourgeoise, ses élites et sa culture. Catholique absolu, disciple de Barbey d’Aurevilly, frère spirituel d’Hello et de Huysmans, dévot de la Notre-Dame en larmes apparue à La Salette, hanté par la Fin des temps et l’avènement de l’Esprit saint, Léon Bloy, écrivain et pamphlétaire, théologien de l’histoire, fut un paria des Lettres, un « mystique de la douleur » et le plus furieux invocateur de la justice au cœur d’une époque dont il dénonça la misère sociale, l’hypocrisie bien-pensante et l’antisémitisme. Bloy ou le feu roulant de la charité, une voix plus que présente – nécessaire.François Angelier Producteur à France Culture (« Mauvais Genres ») et chroniqueur au Monde, il a publié des ouvrages sur saint François de Sales, Paul Claudel, Jules Verne et prépare une biographie de Louis Massignon.