DELTENRE Chantal

Belgique

20 mars 2012.
 

Biographie

Née à Ath en Belgique en 1956, Chantal Deltenre fait carrière dans le milieu audio-visuel en Belgique, avant de s’installer à Paris où elle se forme à l’ethnologie contemporaine au début des années 1990.

Passionnée de voyages (Asie, Inde, Egypte, etc.), elle initie aujourd’hui, à travers le site internet Ethnoclics, les enfants des écoles, en France et dans le monde entier, au regard de l’ethnologue. Mère de deux enfants, elle continue à voyager avec eux, en Egypte, en Turquie, en Inde. Dans les années 1990, ses pas la mènent en Roumanie où elle mène des études ethnographiques, dont elle tire le roman La Maison de l’âme en 2010.

C’est dans les années 1990 qu’elle décide d’écrire suite à une rencontre et à une amitié avec l’écrivain Henry Bauchau qui l’encourage en ce sens. La Plus que mère a reçu le Prix Jean Muno 2003 et le Prix des Bibliothèques du Hainault 2004.
La Cérémonie des poupées, son deuxième roman qui se déroule au Japon autour d’un rituel shinto, a été finaliste du Prix Rossel des Jeunes en 2005. Il est traduit en turc et a été publié en turc aux éditions Métis. Avec son dernier livre-documentaire, Japon : Miscellanées, elle revient avec 200 petits textes sur le Japon, pays qu’elle affectionne, et visite dans plusieurs de ses précédents romans.


Bibliographie :


Présentation de La Maison de l’Âme

Qu’est-ce qui sépare une journaliste radio à Paris, spécialiste des conflits en Afrique, et un jeune ethnologue roumain ? Suffisamment de choses pour que Claire, dans un premier temps, décline poliment l’invitation de l’énigmatique Stefan M. à venir réaliser un reportage sur la Roumanie de l’après Ceausescu. Et qu’est-ce qui, mystérieusement, les relie pour qu’elle se ravise et rejoigne l’ethnologue qui ne la connaissait jusque là que par sa voix ? La voix, c’est tout le thème de ce roman que l’on sent de bout en bout adressé. Dans le petit village de Snagov, Claire découvre la chape de silence par-dessus les tensions, amertumes et violences d’autant plus sensibles un an à peine après la révolution de 1989 qu’au bord de ce lac renommé les victimes du pouvoir côtoient encore leurs bourreaux. Peu à peu elle donne la parole à ceux qui se désignent eux-mêmes comme « démolis » de l’ancien régime, victimes d’un Plan parmi d’autres, où ils ont été forcés de détruire leur maison et d’habiter des immeubles construits par le pouvoir. Son intention pourtant n’est pas de réaliser un reportage…
Dans ce village meurtri, la journaliste et l’ethnologue s’attendent, se cherchent et se perdent, chacun prisonnier de ses hantises. Ils n’ont que quelques jours pour accomplir le rituel qui seul peut les sauver.


Présentation de La Cérémonie des Poupées

Un jeune couple – il est français et elle est japonaise, mais a toujours vécu à Paris – s’installe à Tokyo pour deux ans. Peu à peu, un malaise s’installe dans leur relation jusque-là fusionnelle. Sous son apparente sérénité, la jeune femme cache une blessure dont la brûlure s’est ravivée au premier contact avec le pays des origines....


Présentation de Japon : Miscellanées

Voici un livre qui ne se lit pas nécessairement du début à la fin, mais que l’on peut ouvrir au hasard de ses deux cents articles pour lever le voile sur une habitude, une croyance, un paysage, une mode, un objet, une personnalité, un art, une fête, une expression ou encore un proverbe, bref tout ce qui fait le quotidien et l’extraordinaire d’un pays : le Japon. Du latin miscellanea (mélange), les miscellanées sont un genre littéraire composé de fragments qui dessinent une mosaïque d’informations sur un thème donné. Il y a eu les miscellanées du sport, du rock ou de la cuisine. Celles-ci sont les premières consacrées à un pays. Ni manuel pratique ni guide de voyage, ces textes étonnent et charment par leur façon de mêler le passé et le présent, l’intemporel et le très actuel, le visible et le caché, le signe et le sens, l’anecdote et le conte, la prouesse technologique et la poésie ancestrale. Ce livre est pour les amoureux du Japon une façon d’être déjà là-bas sans encore avoir fait le voyage, de goûter son périple une fois sur place, et même de s’en souvenir avec émoi.