COHEN-JANCA Irène

France

24 mars 2011.
 

Biographie

© D.R.

Irène Cohen-Janca ouvre avec sa plume des sentiers de par le monde, entrainant ses jeunes lecteurs à la découverte des autres cultures et de leur richesse. Après Le Plus Vieux de la Classe, qui donnait la voix à un enfant du Kenya témoin des efforts de Zefania - un adulte analphabète décidé à apprendre à lire - elle livre un récit d’une grande fraicheur sur la destinée d’une "déesse vivante" du Népal. Quand j’étais déesse raconte en effet l’histoire étonnante d’une "kumari", ces petites filles sélectionnées dès quatre ans pour être adorée comme réincarnation de la déesse hindoue Durga.

Après une enfance à Tunis durant laquelle elle lit énormément et commence à tenir un journal, Irène Cohen-Janca part pour la France. Elle obtient une maitrise de Lettres Modernes, puis devient conservateur de bibliothèque. Elle vit de nombreuses années à Paris et habite aujourd’hui l’Essonne.

Après avoir écrit du théâtre pour les adultes, c’est tout naturellement qu’Irène Cohen-Janca se tourne vers la littérature jeunesse. Ses livres explorent avec délicatesse les thèmes fragiles des relations familiales et de l’adolescence (Fils de Zeppelin) mêlé parfois à des questionnements encore plus graves comme celui de la greffe de coeur, dans L’Autre Coeur et Le Coeur de l’autre, ou encore de la seconde guerre mondiale. Le Journal d’Anne Franck, qui l’a longuement accompagnée enfant, lui sert de point de départ pour un beau roman, Les arbres pleurent aussi : l’histoire de la jeune diariste racontée par le marronnier qui bordait sa fenêtre, celui qu’elle aimait contempler et qui rythmait ses saisons.

Quand j’étais déesse, paru en 2011, révèle les coutumes et les paysages népalais à travers les yeux d’une enfant au destin incroyable.


Bibliographie :


Présentation de Quand j’étais déesse

Rashmila n’est plus la déesse vivante du Népal. Soudainement, ses colliers et son maquillage lui ont été enlevés et la petite fille a dû rejoindre sa famille. Désormais, elle doit marcher en touchant le sol et redevenir comme tout le monde. Mais ne plus être déesse signifie aussi avoir le droit de rire et de jouer !
En plus d’apporter de nombreuses informations documentaires sur le pays et les coutumes, le point de vue choisi, celui de Rashmila, permet de découvrir la vie d’une déesse vivante à l’âge de quatre ans de l’intérieur. Cette petite fille ne comprend pas tout : n’étant plus déesse, elle vit à la fois une injustice et découvre la chance de pouvoir profiter de la vie. Avec délicatesse, Irène Cohen-Janca permet aux lecteurs de percevoir autrement les coutumes du Népal.