DIA DIOUF Nafissatou

Sénégal

3 novembre 2010.
 

Etonnants Voyageurs Bamako en novembre 2010 Nafissatou Dia Diouf est née le 11 septembre 1973 à Dakar d’un père diplomate et d’une mère professeur. Elle a très tôt baigné dans l’ambiance des livres et de la lecture, influencée surtout par sa mère. Après un cycle scolaire dans des écoles privées catholiques de Dakar, elle s’envole dès le Bac en poche vers la France, plus précisément la ville de Bordeaux où elle suit un cursus en Langues Etrangères Appliquées spécialisé en Affaires et Commerce, à l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux III. Elle évolue ensuite vers la logistique industrielle en suivant un DESS à Sup de Co Bordeaux avant de se spécialiser plus encore dans les télécoms un peu plus tard.
Déjà l’écriture qui l’habitait depuis l’adolescence (surtout des poèmes) prenait une part de plus en plus importante dans sa vie. L’écriture est très vite devenu pour elle un pêché mignon, auquel elle s’adonnait et s’adonne toujours surtout la nuit, dans des petits instants volés au temps.
Quelques prix littéraires nationaux et internationaux la font connaître de plus en plus du grand public.
Elle est aujourd’hui un auteur reconnu, apprécié forte d’une bibliographie de plusieurs ouvrages dans des genres aussi divers que le roman, les nouvelles, la poésie et la littérature jeunesse.


Bibliographie :

Livres jeunesse


Présentation de Cirque de Missira et autres nouvelles :
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De Siga qui puise dans ses souvenirs d’enfance pour donner le meilleur de son art à Sakura qui, rongé par le feu de l’ambition, mûrira longtemps sa vengeance sur la vie, toute une galerie de personnages, de scènes, de lieux vous transportent dans un univers kaléidoscopique, tout un pan de nos vies…


Présentation de Nouvelles du Sénégal :

Sénégal. Depuis son Indépendance en 1960, après deux siècles d’appartenance à l’Afrique occidentale française (AOF), et après avoir été l’un des principaux points d’embarquement de la traite négrière à Gorée et à Saint-Louis, le Sénégal a fait entendre sa voix comme peu de pays africains. Que l’on songe à la place occupée par Léopold Sédar Senghor : poète, chef de l’Etat de 1960 à 1980, membre de l’Académie française. Au travers d’un homme qui a montré la voie et qui disait : " La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fard, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ", c’est le destin d’un peuple qui a été tracé. Outre Senghor, Cheikh Hamidou Kane, Sembene Ousmane, Boris Boubacar Diop, une spécificité de la littérature sénégalaise est la place qu’y occupent les femmes : Mariama Bâ, Aminata Sow Fall, Fatou Diome, Ken Bugul. Khadi Flane, Nafissatou Dia Diouf... Francophone et féminine, elle se présente, consciente de son passé, attachée à des traditions multiséculaires, mais aussi moderne, ouverte sur le monde, et nouant des liens subtils avec l’Amérique où vivent tant de descendants du commerce triangulaire.