BROMBERGER Dominique

France

23 avril 2010.
 

Biographie

D-R.

Longtemps présentateur du journal de 20 heures de TF1 et chef du service étranger de l’information de la chaîne, Dominique Bromberger fut, jusqu’en 2008, chroniqueur à France Inter, auteur d’un bloc-notes quotidien intitulé “Regards sur le monde” dans l’émission “Et pourtant elle tourne”. Il y analysait, en détail, les grands événements internationaux qui secouent la planète et touchent la société française. Dans Un aller-retour (Robert Laffont, 2004), il a raconté son grave accident de 2001, le coma de trois semaines qui s’en était suivi et l’expérience de mort imminente qu’il avait vécue.
Après un long périple en Russie qu’il a effectué seul, passant la nuit chez l’habitant, partant à la rencontre des Russes d’aujourd’hui, il nous livre dans C’est ça la Russie un récit de ce voyage loin des idées reçues, une vision lucide d’un pays qu’il connaît depuis 1967.


Bibliographie :


Présentation de C’est ça la Russie

Depuis Astolphe de Custine, le “voyage en Russie” a été élevé, en France, au rang de genre littéraire. De l’Empire des tsars à l’URSS, de Dumas à Gide, chaque écrivain voyageur, même thuriféraire, a toujours tenté de passer derrière le miroir, de dire sa vérité sur ce pays qui confine à Dieu, comme l’écrivit Rilke.

Après de nombreux séjours professionnels, Dominique Bromberger a décidé de s’immerger dans la Russie profonde, de Saint-Pétersbourg à Sotchi en passant par Irkoutsk et Groznij, voyageant seul, passant la nuit chez l’habitant, partant à la rencontre des Russes d’aujourd’hui. C’est ça la Russie est le journal de ce périple effectué au printemps 2009. “Voyage qui m’a permis de voir ou de revoir une quinzaine de villes mais aussi de m’attarder dans quelques campagnes que je n’avais jamais visitées... Souvent, en ville ou dans le train, j’ai croisé des hommes ou des paysages qui avivaient les souvenirs de mes précédentes visites au « pays des soviets », effectuées à l’occasion de reportages dans les années 1980 et 1990, mais surtout d’une extraordinaire virée familiale opérée au cours de l’été 1966 par la route, en voiture de Paris à Moscou et Leningrad... En quittant le pays, je m’étais juré d’y retourner bientôt. Pour y rencontrer de nouveau son aimable peuple et pour voir, un jour, s’y accomplir enfin l’Histoire, une Histoire qui ne fut, jusqu’alors, que succession incohérente de glorieuses conquêtes sombrant dans de longs cauchemars, de monstrueuses violences et d’enfantins balbutiements.”

Cette fois encore, Dominique Bromberger a su regarder et écouter : “Dans un monde où tous les autres pays courent après le changement, la Russie serait-elle le seul à ne pas changer ?”