COURTEMANCHE Gil

Québec

23 mai 2006.
 
Gil Courtemanche

Essayiste et journaliste québécois, Gil Courtemanche a longtemps été correspondant pour Radio Canada en Afrique, et chroniqueur politique pour les quotidiens Le Soleil et Le Devoir. Spécialiste du tiers-monde, et de l’Afrique en particulier, il a réalisé des documentaires sur le Rwanda. D’abord une série de témoignages autour du génocide, Soleil dans la nuit, puis un reportage sur le sida, L’Eglise du sida, qui lui vaudra le prix du meilleur documentaire du Festival Vues d’Afrique en 1993. Ces déplacements sur le terrain donneront à Gil Courtemanche la matière pour son premier roman, Un dimanche à la piscine à Kigali, récompensé au Québec par le prix des Libraires 2001, et depuis traduit en vingt-cinq langues et publié dans le monde entier. Actuellement, il collabore à diverses publications parmi lesquelles Alternatives ou Le libraire. Son deuxième roman, Une belle mort, est paru en octobre 2005, il fera l’objet d’un film tout comme Kigali, actuellement à l’affiche au Québec.


Bibliographie :

Présentation de Un lézard au Congo :

L’Afrique est entrée dans la vie de Claude alors qu’il menait au Québec une vie ordinaire. Depuis elle ne l’a plus lâché. Juriste à la Cour pénale internationale de La Haye, il instruit le procès de Thomas Kabanga, un criminel de guerre congolais. Un vice de procédure suffit à ruiner ses espoirs : Kabanga est relâché et rentre dans son pays.
À Bunia, petite ville minière du sud du Congo, en pleine zone de rébellion, Claude continue de recueillir des preuves contre Kabanga et finit par s’ériger en protecteur des enfants-soldats qui furent ses victimes.
Mais une fois qu’il aura rencontré ces êtres de chair et de sang, bourreaux ou enfants-soldats, que restera-t-il de ses idéaux ?

Résumé de Une belle mort :

Rassemblés un soir de Noël dans la grande maison familiale, Géraldine la banquière, Julie la tragédienne, Bernard le géographe, Mireille l’homéopathe, Lise l’infirmière, Claude l’enseignant s’abandonnent avec le narrateur au spectacle tragi-comique de leurs parents en fin de course : une mère qui s’amenuise, un père privé de mots par le parkinson... Hypnotisés par la souffrance du père, dictateur déchu que tourmentent d’implacables interdits alimentaires, les enfants apprivoisent, sous l’impulsion d’un jeune neveu fou d’échecs, une idée scandaleusement salvatrice. Et si, plutôt que de vieillir sans vivre, il était mieux d’en finir un peu plus vite ? De tuer les parents à coups de foie gras, d’alcool et d’émotions ? Une sorte de meurtre gastronomique pour les mener joyeusement à la tombe... A travers cette méditation acide et tendre sur la disparition inconcevable de ceux qui nous ont donné la vie, Gil Courtemanche touche le nerf de nos destinées humaines. Transcendant avec humour tous les tabous, il nous séduit par une pensée merveilleusement inattendue et salubre de la mort.