DESMARTEAU Claudine

France

1er mars 2010.
 


Biographie

« J’aime la Bretagne, j’y retrouve les souvenirs de mes vacances d’enfant, le lien avec ma mère et mes ancêtres disparus. »

Claudine Desmarteau dépoussière la littérature jeunesse avec son style mordant et ses gribouillages anarchiques.

Née en 1963, elle est diplômée de l’école supérieure des Arts Appliqués Dupérré. Elle s’engage tout d’abord dans la voie de la publicité en tant que directrice artistique de 1986 à 2001 puis commence à dessiner pour la presse (Le Nouvel Observateur, Les Inrockuptibles, Le Monde, Télérama…). Son premier album est publié au Seuil Jeunesse en 1999 : Maman était petite avant d’être Grande. Elle exerce encore les deux métiers en parallèle pendant plusieurs années avant de finalement quitter la publicité.

Dans ses livres, Claudine Desmarteau ne rate jamais une occasion de se moquer des travers de notre société de consommation. Ses personnages sont souvent des sales gosses ou des parents indignes : elle n’a pas peur d’égratigner les rapports parents-enfants. Elle aime déranger, est adepte de l’humour absurde et met un point d’honneur à ce que chacun conserve son libre arbitre, petits et grands. Un cocktail explosif qui engendre des livres décapants. Certains de ses livres ont été traduits en anglais, allemand, brésilien, coréen, espagnol, italien, japonais, néerlandais…
Elle se consacre aujourd’hui entièrement à son activité d’auteur-illustratrice et poursuit des collaborations régulières avec la presse.


Bibliographie :

Albums illustrés :

Romans jeunesse :


Présentation de Teen song

Un carnet pour écrire et pour dessiner, une adolescente rebelle et les chansons de Led Zeppelin. Voici le roman illustré des émois et des tracas d’une jeune fille qui s’exprime par des dessins directs et une voix unique. Tour à tour amoureuse, étonnée, déprimée, colérique, susceptible, menteuse mais surtout raide dingue de Led Zeppelin.
Teen Song, c’est le portrait incisif d’une adolescente effrontée qui raconte son quotidien, ses doutes, ses premières expériences et sa passion pour Led Zeppelin, un groupe mythique dont la musique exprime tout ce qu’elle n’arrive pas à dire.

Revue de presse


Présentation de Le petit Gus

« Moi, c’est Gus. En fait, je m’appelle Gustave, tout ça parce que les vieux prénoms moches étaient à la mode le jour où je suis né. J’aurais préféré m’appeler Brad, Bob, ou même Brian, mais je suis bien obligé de me coltiner Gustave. »
Ainsi commence l’histoire de Gus, un garçon de dix ans à l’irrépressible désir de s’exprimer. Aussi va-t-il le faire, armé de sa seule gouaille et d’une vision du monde bien trempée.
Une histoire en tranches de vie, découpées à même le quotidien : son copain Ryan qui traverse la cour de récré comme un taureau l’arène ; sa sœur qui ne jure que par Nirvana et ne peut vivre sans son i-Pod ; son frère qui se fait larguer par SMS et porte de ridicules pantalons slim ; sa chatte appelée Monica en hommage à l’actrice italienne ; des repas de famille qui finissent en gastro-entérite générale… Rien n’échappe à son regard acide, à son ton aiguisé et à sa répartie du tonnerre. Révolté par l’injustice des patrons, la misère des clochards, les caleçons Kalvine Kleine, le réchauffement climatique et le matérialisme, Gus dépeint avec justesse les différents mondes qui l’entourent, entre amour et contradictions.

Dans cet hommage au Petit Nicolas de Sempé et Goscinny, Claudine Desmarteau nous offre une vision résolument moderne des cours de récréation : Marie-Edwige devient Jamila, Alceste Kevin, la maîtresse en stage est remplacée par un vacataire en grève et les jeux de ballons sont devenus des Nintendo DS Lite. Le tout avec une tchatche acidulée et une irrévérence trop souvent censurée.