JOIGNOT Frédéric

France

30 avril 2018.

Il fut à vingt ans l’un des pionniers du quotidien Libération en devenant le rédacteur en chef des “pages cultures” dès 1974, signant ses articles du pseudonyme “Rackam”. Journaliste turbulent et curieux, il participe en 1980 à la création du magazine Actuel sous l’impulsion de Jean-François Bizot, avant de se lancer dans l’aventure Radio Nova pendant plusieurs années. Il a depuis assisté aux débuts de plusieurs revues, dont Le Monde 2, Philosophie Magazine ou encore Ravages. Il signe cette année Vite !, qui revient sur son expérience de lycéen peu politisé pris dans les événements de Mai 68.

 

Après des études de philosophie, Frédéric Joignot se retrouve un des pionniers du quotidien Libération dont il est propulsé rédacteur-en-chef des pages culture ; (où passent Michel Le Bris, Alain Pacadis, Martin Meysonnier, Jean-Luc Heynnig, Bayon...).

En 1980, il participe à la création du nouveau magazine Actuel avec Jean-François Bizot et son équipe (M.A Burnier, Patrick Rambaud, Patrice Van Eersel, Elizabeth D, ...). De 1982 à 1988, c’est l’aventure de Radio Nova, lancée par Actuel, une radio qui verra passer l’acteur Djamel Debbouze et ses premiers stand up , Jean Yves Lafesse et ses canulars téléphoniques ou encore les DJ Dee Nasty et fera connaître toutes les musiques groove internationales... Dans le même temps, il lance le magazine Zoulou, de 1985 à 1988 où les dessinateurs Franck Margerin, Vuillemin, Kebra ou Denis Sire inventent le reportage en bandes dessinées.

De 1995 à 1999, il collabore au lancement du mensuel Nova magazine, dirige la revue de littérature Sans nom à laquelle participent Amélie Nothomb, Vincent Ravelec, ou encore Frédéric Beigbeder et travaille également à la création du mensuel D.S.

De 1999 à 2007, à la demande de François Siegel (GS Presse, directeur de VSD) et de la direction du Monde, il aide à l’élaboration du mensuel Le Monde 2. En 2001, il participe au lancement de la formule hebdomadaire du Monde 2, aujourd’hui un succès et pour lequel il continue de travailler en tant qu’écrivain-reporter, tout en collaborant au mensuel Philosophie.
En 2008, il lance, avec l’écrivain Isabelle Sorente, la revue illustrée Ravages : "une revue d’époque, elle baigne dans les ravages. Qu’ils soient sournois ou brutaux, planétaires ou dans les cerveaux, elle les traque par tous les moyens, artistiques, théoriques, littéraires, pamphlétaires, photographiques, avec une joie ravageuse. Cette revue ne raconte pas son temps, elle s’y insère, elle crée son propre style, elle est une œuvre en soi par ses auteurs, les thèmes qu’elle propose et la manière de les mettre en scène."

À l’occasion des 50 ans de Mai 68, il signe cette année Vite !, un essai qui raconte les événements, à travers ses yeux de l’époque, ceux d’un lycéen de terminale peu politisé. L’expérience d’un simple badaud, qui participe aux manifestations et aux débats à distance des dirigeants médiatisés, des militants purs et durs ou des idéologues, mais dont la vie a malgré tout changé grâce à Mai 68.


Retrouvez aussi les chroniques de Frédéric Joignot sur ses 2 blogs : Journalisme pensif et Je ne pense qu’à ça.


Bibliographie :

Essais

Romans

Théâtre


Filmographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Vite ! Une déambulation de Frédéric Joignot en Mai 68

Tohu Bohu - 2018

Frédéric Joignot raconte son Mai 68, ses déambulations, ses tribulations de lycéen en classe de terminale. Pas celui d’un dirigeant, pas celui d’un militant «  pur et dur  », pas celui d’un révisionniste plus ou moins marxiste de ce moment suspendu entre deux mondes, mais celui d’un badaud, d’un piéton, les sens en éveil, pour qui la vie a changé radicalement avec ces événements.

Du début à la fin, il a vécu les événements de mai : les manifs, les débats, les rêves éveillés. Il est sorti de son lycée caserne et comme toute une génération, il a étrenné une Liberté qui ne demandait qu’à chanter.