DE METTER Christian

France

1er avril 2008.
 

Après un bac scientifique, Christian de Metter, scénariste et illustrateur né en 1968, entame sans conviction des études de dessin publicitaire, une école qu’il quitte rapidement n’ayant pas, selon lui, « l’âme d’un publicitaire ». Passionné de musique, qu’il considère être une excellente source d’inspiration, il vit alors de petits boulots de maquettistes et de dessins pour la presse – rock notamment - mais aussi - et malgré tout - pour la publicité.

Au début des années 90, il se lance dans la bande dessinée avec Emma, un projet finalement édité chez Triskel en l’an 2000. Après sept albums publiés en à peine quatre ans, Christian de Metter décide de prendre un peu de recul se recentrant sur la musique pour retrouver l’envie d’écrire et de dessiner.

Récompensé en 2005 du Prix du meilleur album lors du festival d’Angoulème pour Le sang des valentines, un livre co-signé avec Catel Muller, Christian de Metter, auteur discret, est avant tout un artiste complet, son style est de ceux qui marquent, qui séduisent : en couleurs directes, expressionniste, ses peintures enflamment les histoires qu’il illustre (la série Dusk) ou celles qu’il raconte (Emma, Le Curé ou Le Sang des Valentines). Il termine aujourd’hui son quatorzième album, l’adaptation du roman de Dennis Lehane, Shutter Island, à paraître chez Casterman et vient de publier L’œil était dans la tombe.


Lien

Interview de Christian de Metter sur BD Sélection


Bibliographie


Argumentaire de L’œil était dans la tombe

Patrick Vaille, jeune chef d’entreprise à qui l’existence semble réussir, vit néanmoins dans le souvenir encombrant d’un père aimé-détesté, Jacques, personnage médiatique au caractère très marqué, et dont il assume difficilement la mémoire. Aussi, lorsqu’un maître-chanteur menace son épouse de révéler des photos compromettantes pour la figure de ce père décidément envahissant, le jeune homme passe à l’action et tue le maître-chanteur, dans des circonstances sordides. Le premier pas d’un terrifiant engrenage criminel… et la première surprise d’un scénario riche, tendu et particulièrement fertile en rebondissements.

Après Figurec, (adaptation du roman de Fabrice Caro), L’Oeil était dans la tombe confirme le très grand talent de Christian De Metter. Intrigue puissante, narration captivante, univers visuel particulièrement original : un grand album.