BUIN Yves

France

14 février 2008.
 

Le 2 mars 1938. Yves Buin est né à l’aube de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui Psychiatre de profession, il a choisi d’exercer son métier en milieu urbain déshérité. Egalement poète, passionné de jazz, il a collaboré à Jazz Hot à la fin des années 60, avec Patrice Blanc Francart, Daniel Caux ou Philippe Constantin, dans l’équipe rassemblée par Michel Le Bris qui joua un grand rôle dans l’introduction du free jazz en France. Biographe de Thelonious Monk entre autres - il conjugue travail et passion grâce à la littérature.

Son écriture, lorsqu’il ne s’agit pas d’essais psychiatriques, s’inspire des rythmes et des respirations du jazz. Rien d’étonnant donc à ce qu’il se passionne pour l’oeuvre de Jack Kerouac : le jazz était, dans Sur la Route, presqu’un personnage à part entière, et Jack Kerouac disait chercher la similitude rythmique entre jazz et écriture.

Auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages, Yves buin a notamment écrit deux essais sur la psychiatrie, (Psychiatries, l’utopie, le déclin et La Psychiatrie mystifiée). Kerouac, publié en 2006, n’est pas le premier livre que Yves Buin consacre au plus breton des auteurs américains (il raconte la recherche de ses racines à Brest dans Satori à Paris). Il a déjà préfacé et établi l’édition d’œuvres choisies de Jack Kerouac pour Sur la route et autres romans (Gallimard, 2003) et rédigé Jack Kerouac : vendredi après-midi dans l’univers avant de se lancer dans l’écriture de sa biographie.

Les oeuvres poétiques d’Yves Buin sont régulièrement mises en musique... jazz bien évidemment.


Bibliographie


Résumé de Kerouac

" Pour moi ne comptent que ceux qui sont fous de quelque chose, fous de vivre, fous de parler, fous d’être sauvés, ceux qui veulent tout en même temps, ceux qui ne bâillent jamais, qui ne disent pas de banalités, mais brûlent, brûlent, brûlent comme un feu d’artifice. "

À vingt ans, un soir de beuverie, Jack Kerouac (1922-1969) déclare à ses amis qu’il sera le « plus grand écrivain du monde ». Il a le projet balzacien et proustien d’une oeuvre dont les séquences seront à ranger sous un label unique. Le sien se nommera Légende de Duluoz et scandera son parcours terrestre partagé entre solitude, désespoir, extase et jubilation, au travers de son Amérique tant aimée et d’une quête divine, car écrire était pour lui une prière adressée à Dieu.