En partance

Avec : Andrzej STASIUK, Dušan ŠAROTAR

15 octobre 2018.
 

Avec : Andrzej STASIUK, Dušan ŠAROTAR
Animé par Maëtte CHANTREL et Michel ABESCAT

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

L’Est

Actes Sud - 2017

Grand écrivain voyageur polonais, Andrzej Stasiuk part cette fois-ci en Sibérie, en Mongolie, en Chine, en Kirghizistan… à la recherche du « Far Est », de grands espaces, de l’infini, des terres arides, des paysages inchangés depuis des siècles. La fascination de ces contrées est toujours mêlée d’appréhension car le berceau du communisme, c’est ici. En parallèle à son périple, Stasiuk entreprend alors un voyage dans le temps, et se confronte à sa jeunesse, à l’expérience du régime de la Pologne populaire. Sa vision de l’Est, très personnelle, est à la fois politique, intellectuelle et culturelle. « On voyage pour se confronter à son esprit, à sa pensée, à sa mémoire », écrit-il. Faisant partie des cinq écrivains polonais les plus traduits dans le monde, Stasiuk nous invite à changer notre regard sur ces pays très méconnus en Europe.

Traduit du polonais par Margot Carlier.

L’Est a reçu le Prix littéraire de la ville de Varsovie en 2015.


Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

En partance

Hoëbeke - 2018

Un homme se tient face à la mer, à l’extrême fin de l’Europe, en Irlande, comme s’il s’absorbait lentement dans le paysage ou y cherchait les voies d’une découverte de soi.
Et à sa voix répondent d’autres voix, comme en écho, croisées ailleurs, à Bruxelles, à Gand, qu’importe l’endroit... La catastrophe a déjà eu lieu, « comme si quelqu’un brûlait des ordures ce jour-là devant une Flamme éternelle depuis longtemps en allée ». Et nous comprenons que nous sommes en Bosnie, à Sarajevo, à Mostar, tout autant qu’en exil, errants séparés du monde et de soi, sans retour – à moins que l’exil ne soit pas une parenthèse, mais le seul espace habitable d’une reconstruction...
Roman, récit de voyage ? Combinant texte et photographie, brouillant les frontières entre narration fictionnelle, témoignage et « reportage », Dušan Šarotar signe là une œuvre magistrale, envoûtante, qui n’est pas sans rappeler W.G. Sebald.

Version française traduite de l’anglais par Frédéric Le Berre.


Revue de presse