Résilience

Avec Jean-François Caron, Thierry Cruvellier, James Noël, Caroline Vu

7 juin 2018.
 

Avec Jean-François Caron, Thierry Cruvellier, James Noël, Caroline Vu. Animé par Sophie Ékoué.

 

DERNIER OUVRAGE

 

Belle Merveille

Zulma - 2017

12 janvier 2010, jour fatidique du séisme ravageur. Un survivant ténu – autoproclamé Bernard – rencontre Amore, Napolitaine œuvrant comme bénévole dans une ONG. Le coup de foudre sonne comme un regain. Pour sortir du grand chaos de la ville soliloque et disloquée, et aider Bernard à se délivrer de son effondrement, Amore, belle tigresse de Frangipane, lui propose un voyage à Rome.
À bord d’Ici-Bas Airlines, Bernard décolle, les yeux fermés. Une étrange mappemonde, entre autres belles merveilles – comme on dit l’extraordinaire dans le parler en Haïti –, se dessine dans la pensée de celui qui rêve de retourner au pays en héros…
Belle merveille est un roman flash. Qui nous dit, avec un humour et une causticité débridés, l’amour, le sexe salutaire, la confusion, la folie, et puis l’absurdité de l’aide internationale quand elle tire à elle la couverture des désastres. Écrit dans une langue syncopée, magnifiquement inventive, Belle merveille est un premier roman qui porte si bien son nom.

Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 

Terre Promise

Gallimard - 2018

Sierra Leone. Ils ont tout enduré. Ils ont vu leur pays si riche devenir le plus pauvre du monde. Ils ont vu disparaître électricité, eau, routes, hôpitaux et écoles - eux qui avaient été le phare universitaire de l’Afrique de l’Ouest. Ils ont connu l’Etat policier et le parti unique. Ils ont subi la terreur des seigneurs de guerre et des cortèges d’enfants soldats drogués jusqu’aux
yeux. Ils ont nourri les prébendiers, hébergé les vendeurs d’Evangile et les pilleurs de diamant, traversé l’épouvante de la plus grande épidémie de fièvre Ebola. Pourtant, ils n’ont jamais perdu le sens de l’entraide, une tolérance religieuse hors du commun, un humour inébranlable, et le goût de la liberté.
Terre promise révèle l’épopée tragique et héroïque d’un peuple maître de l’endurance, capable de supporter l’intolérable et de le surmonter sans perdre son âme. De ce récit de toutes les épreuves de la vie, émerge toujours le chant souverain de l’ironie, une bienveillance apaisante et la force de l’espérance.

Dans la tradition des grands témoignages, Cruvellier révèle ici une merveilleuse qualité littéraire où la chronique mêle le réalisme de portraits croisés à la manière de Svetlana Alexievitch à la puissance méditative de la réflexion personnelle, avec un engagement personnel que n’aurait pas désavoué Ryszard Kapuscinski.

Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Palawan

Pleine lune - 2017

Palawan est l’histoire d’une bouleversante quête d’identité. Dès la première page, l’authenticité des lieux et des personnages captive l’attention.

Vietnam, 1979. Par une nuit sombre, la jeune Kim, effrayée, embarque à contrecœur dans un bateau. Le rafiot dérive pendant deux semaines avant d’atteindre le camp de réfugiés de Palawan, aux Philippines. Le long jeu de l’attente commence alors. Kim se débat pour survivre et n’hésite pas à mentir sur son identité pour quitter cet enfer.

Aux membres de sa famille adoptive américaine qui ne se doutent de rien, elle raconte les tristes histoires qu’ils veulent entendre et s’invente un passé. Mais sa véritable histoire lui échappe.

Des années plus tard, ses recherches la conduiront de Montréal à Los Angeles puis, à nouveau à Palawan, où vivent encore, dans les années 90, des réfugiés qui n’ont pu quitter le camp. Leurs récits bouleversants l’obligeront à se rappeler ce qu’elle avait oublié et l’aideront à faire la paix avec elle-même.

Caroline Vu met en scène ses personnages avec compassion et un profond souci de vérité : victimes innocentes des conflits et des guerres, tous se débattent pour survivre. La jeune réfugiée Kim s’accroche au rêve d’une vie meilleure et poursuit son périple, la tête haute. Nous suivons ses pas sur ce chemin rempli d’embûches, mais aussi de promesses.

Traduit de l’anglais (Canada) par Ivan Steenhout.

 

DERNIER OUVRAGE

 

De bois debout

La Peuplade - 2017

Le coup est parti. Alexandre a vu mourir son père, abattu par erreur. Alors il a couru, fonçant à travers les branches, affolé, vers la première maison, chez celui qu’on appelle Tison. La chasse à l’aube, les sandwichs de pain blanc, les bûches qu’il faut corder droit, en un instant tout s’est évanoui dans la paix de la forêt.

Alexandre quitte Paris-du-Bois, marche dans la solitude, il a perdu les gens qu’il aime. Des voix – des chœurs, des airs volatiles – se joignent à la sienne durant ses lectures. Engoncé dans le silence de ce père sans passé, il se tourne vers l’unique refuge possible : les livres. Le père, lui, il n’aimait pas les livres.

Jean-François Caron signe un roman sensible qui affirme, en dépit de toute douleur, que rien – aucun amour, aucun monde – n’est détruit à jamais.


Revue de presse