VEYRON Martin

France

12 mars 2018.

Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2001, Martin Veyron est un des grands noms de la bande dessinée en France. L’inoubliable Bernard Lermite, avec lequel il débute, ou encore L’Amour propre sont aujourd’hui des titres phares. L’auteur-dessinateur parvient à restituer le quotidien que l’on connaît tous dans sa banalité la plus hilarante et n’hésite pas à se montrer acerbe quand il le juge nécessaire. Ce qu’il faut de terre à l’homme, adaptation d’une nouvelle de Léon Tolstoï, reçoit le Prix spécial du jury du festival d’Angoulême en 2017. Une critique pertinente de notre système productiviste et capitaliste, doté d’un humour certain.

 

Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2001, Martin Veyron est un des grands noms de la bande dessinée en France. Après la parution de plusieurs de ses illustrations dans la presse, il publie les aventures du célèbre Bernard Lermite, héros séducteur et porteur d’un regard désenchanté sur ce qui l’entoure. En 1983, un autre de ses titres phares est publié : L’Amour propre, une bande dessinée réservée aux adultes, qu’il porte lui-même à l’écran 2 ans plus tard.

En parallèle, Martin Veyron travaille beaucoup pour la presse, une grande partie de ses illustrations sont par la suite réunies en recueils chez diverses maisons d’édition. En 1998, il publie Cru bourgeois et en 2000 Caca rente, deux autres albums majeurs dans sa carrière. En 2001 il est nommé Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour l’ensemble de son œuvre et assure la présidence de l’édition suivante.

Avec Blessure d’amour-propre, publié en 2009, il revient sur l’expérience de L’Amour propre. Au lieu de livrer à ses lecteurs la suite qu’ils attendent depuis 22 ans, il leur propose de découvrir Martin Veyron, auteur vieillissant d’une bande dessinée érotique à succès. Une œuvre mordante aux dialogues pleins de finesse. Par la suite, il met en scène des couples qui se croisent, se frôlent et s’entremêlent dans le diptyque Marivaudevilles de jour et Marivaudevilles de nuit.

Avec Ce qu’il faut de terre à l’homme, adaptation d’une nouvelle de Léon Tolstoï, Martin Veyron contemple l’agitation de ceux qui ne savent pas se contenter de ce qu’ils ont et offre une fable universelle et intemporelle sur le thème de la cupidité des hommes.

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