BJÖRNSDÓTTIR Sigríður Hagalín

Islande

12 mars 2018.

Directrice du service d’information de la télévision publique islandaise, elle signe un premier roman au questionnement presque purement technique : que se passerait-il si l’Islande était soudain entièrement coupée du monde ? Un portrait magistral et palpitant d’un pays tourné vers son passé, des dérives de l’état d’urgence et du repli sur soi.

 

L’Islandaise Sigríđur Hagalín Björnsdóttir est journaliste. Après des études à l’étranger, entre l’Espagne, New York et Copenhague, elle retourne à Reykjavik où elle dirige le service information de la télévision publique islandaise, dont elle présente le journal télévisé.

Son premier roman, L’Île, part d’un questionnement presque purement technique : que se passerait-il si l’Islande était soudain entièrement coupée du monde ? À travers le personnage d’un journaliste politique flirtant avec les hautes sphères du pouvoir et marié à une Espagnole, Sigrídur Hagalín Björnsdóttir déroule le fil des événements, les réactions politiques, médiatiques, la montée de la xénophobie et du nationalisme sous l’effet d’une politique de la peur. Un portrait magistral et palpitant d’un pays tourné vers son passé, des dérives de l’état d’urgence et du repli sur soi.


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

L’île

Gaïa Éditions - 2018

Il arrive que se produisent des choses qui rassemblent l’humanité tout entière, et chacun se rappelle l’endroit où il se trouvait quand il a appris la nouvelle. Le monde peut devenir si petit qu’il se résume à un seul être humain. À un homme minuscule dans un fjord abandonné d’Islande.
Un homme qui se souvient : comment toute communication avec le monde extérieur fut soudain coupée, comment réagirent le gouvernement, les médias, la population. Comment il réagit lui-même, journaliste politique flirtant avec les sphères du pouvoir, en couple avec María, musicienne d’origine étrangère.
Le pays, obsédé par son passé, croit pouvoir vivre en autarcie, rejette dangereusement tout ce qui n’est pas islandais, et réactive des peurs ancestrales. Faire face à la faim, dans un pays de volcans cerné par les eaux.
Comme un piège qui se referme.

Roman traduit de l’islandais par Éric Boury.


Revue de presse