Le combat pour la vérité

Avec Russel Banks, Kamel Daoud, Julien Bisson, Bernard Genies

16 juin 2017.
 

La presse, dans l’imaginaire américain, occupe une place particulière, de gardienne de la démocratie : combien de films, de séries TV, de romans, mettant en scène ce combat ? New York Times, New Yorker, Washington Post mènent aujourd’hui un combat sans relâche contre les « faits alternatifs » de l’administration Trump. En compagnie des deux Américains Russell Banks, qui publie Voyager aux éditions Actes Sud, de tous les combats pour la démocratie aux États-Unis et Kamel Daoud qui a tenu une rubrique dans Le Quotidien d’Alger, Bernard Genies (L’Obs) et Julien Bisson (Le 1).
Animé par Hubert Artus

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Voyager

Actes Sud - 2017

Dans ce captivant recueil de récits qui est aussi un livre de vie, Russell Banks, explorateur impénitent, invite son lecteur à l’accompagner dans ses plus mémorables voyages – des Caraïbes à l’Himalaya en passant par l’Écosse. Entretien avec Fidel Castro à Cuba, folles virées en voiture à l’époque hippie, expériences diversement radicales, relations entretenues avec ses quatre épouses successives, autant d’étapes formatrices aux allures de quête de soi qui ouvrent chez le lecteur un chemin vers le cœur et l’âme d’un romancier aussi fameux que respecté.

 

DERNIER OUVRAGE

 

Le peintre dévorant la femme

Stock - 2018

Invité à passer une nuit dans le musée Picasso à Paris, un octobre au ciel mauvais pour le Méditerranéen que je suis. Une nuit, seul, en enfant gâté mais en témoin d’une confrontation possible, désirée, concoctée. J’appréhendais l’ennui cependant, ou l’impuissance.
Pour comprendre Picasso, il faut être un enfant du vers, pas du verset. Venir de cette culture-là, sous la pierre de ce palais du sel, dans ce musée, pas d’une autre. Pourtant la nuit fut pleine de révélations : sur le meurtre qui peut être au coeur de l’amour, sur ce cannibalisme passionné auquel l’orgasme sursoit, sur les miens face à l’image et le temps, sur l’attentat absolu, sur Picasso et son désespoir érotique. »