SPIECHOWICZ Paulina

France

19 avril 2017.
 

Poète et romancière, Paulina Mikol Spiechowicz est née à Cracovie le 22 juin 1983, et a vécu à Rome dès l’âge de cinq ans. Elle a fait des études supérieures de lettres et d’histoire de l’art à Rome, Berlin et Paris, et a une véritable passion pour la photographie. Elle vit à Paris depuis 2006. En 2011, elle a publié à Rome un recueil de poèmes (Studi sulla notte) aux Edizioni Ensemble (adapté en monologue théâtral en avril 2012 sous le titre Io parlo da sola [Teatro dell’Orologio]). Elle a également écrit des récits pour Giulio Perrone Editore et pour l’Erudita, et collabore au webzine littéraire Sul Romanzo. En novembre 2012, elle a publié Intimisme (disiecti membrae poetae) aux Editions Horror Vacui (tirage limité). En mai 2013, elle a soutenu une thèse de doctorat à l’École Pratique des Hautes Études sur un sujet interdisciplinaire concernant l’analyse de l’espace et de l’architecture dans la littérature et la poésie (Ut architectura poesis. La description architecturale dans le Roland furieux de l’Arioste [1532]).

Polyglote et passionnée de philologie, elle signe en 2016, aux côtés de Yolande Zauberman une encyclopédie autour des termes intraduisibles en français, Les mots qui nous manquent.


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Autres

Les mots qui nous manquent

Calmann-Lévy - 2016

Cascamorto (italien) : Tomber mort d’amour.
Zapoï (russe) : Une terrible envie de se saouler, de se perdre dans l’oubli.
Sarang (coréen) : J’aimerais être avec toi jusqu’à la fin de ma vie !
 
 
C’est en regardant les Indiens nettoyer les vitres le long des façades des gratte-ciels à New York qu’est née l’idée de ce livre. Ils appartiennent à une tribu qui ignore le mot « vertige », sa sensation, le concept même.
Les auteurs ont alors eu envie de connaître et de rassembler ces mots qui existent dans d’autres langues et qui n’ont pas d’équivalents dans la langue française. Mais à combien de mots allaient-elles avoir accès ? Beaucoup ou très peu ?
Yolande Zauberman et Paulina Spiechowicz ont alors rencontré des traducteurs, des poètes, des chercheurs. Elles ont fouillé dans les dictionnaires, les livres d’anthropologie ou de géopolitique pour trouver ces mots manquants. Elles ont accédé à un réservoir de mots qui s’est avéré infini.
Dans cette petite encyclopédie, les mots sont un voyage, ils tiennent le lecteur en haleine, le font passer par des sentiments, des nuances, des colères qui appartiennent à toutes les géographies. Par leurs mots secrets les autres cultures s’ouvrent à nous. Par exemple, « Wiswas » désigne en arabe une obsession qui tourne dans la tête et n’en veut plus sortir. Prononcer ces deux syllabes partout dans le monde arabe et les regards s’éclairent : on n’est plus tout à fait un étranger.
Ce livre répond à un désir que l’on a tous éprouvé : sentir une seconde comment sentent les autres.


Revue de presse

"Ce dictionnaire est le plus instructif et poétique qui soit. Il recense les termes intraduisibles qu’ont inventés les langues du monde pour exprimer des affects ineffables." (Philomag)