PATERNITI Michael

États-Unis

22 mars 2017.
 
D. R

Journaliste, essayiste, Michael Paterniti est l’auteur de plusieurs bestsellers, dont Driving Mr. Albert et La Chambre à récits, élu meilleur livre de l’année par différents journaux américains. Il publie régulièrement de longs reportages littéraires dans The New York Times Magazine, National Geographic, Harper’s, Outside, Esquire et GQ.

Diplômé de l’Université du Michigan, il poursuit une carrière brillante en tant que journaliste et éditeur. En 2001, paraît Driving Mr. Albert, son premier livre, dans lequel il raconte son périple excentrique à travers les Etats-Unis avec le Docteur Thomas Harvey, médecin légiste qui conserve depuis 1955 le cerveau d’Albert Einstein dans un Tupperware. Les deux hommes traversent le pays du New Jersey à la Californie, pour remettre le dit Tupperware à la petite fille du physicien. Le récit qu’en fait Michael Paterniti oscille entre carnet de voyage, livre d’histoire et autobiographie, formant un des road trip les plus inattendus de la littérature moderne. En 2004, il crée une école de storytelling (mise en récit) pour enfants à Portland, dans le Maine, où il vit avec sa femme et ses trois enfants.

Son dernier livre, La chambre à récits retrace sa découverte du Páramo de Guzmán fromage incroyable. L’auteur ce fromage qui serait le meilleur et le plus cher du monde dans les années 90. Son livre retrace son séjour dans le village médiéval d’Espagne qui le produit où il tente d’en percer les secrets auprès de Ambrosio Molinos son producteur. Grâce à une narration rythmée, il nous entraîne dans un récit inattendu qui dévoile les non-dits d’un petit village hors du temps où l’amitié, la confiance, les rancœurs et les drames régissent le quotidien des habitants.


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

La chambre à récits : la passion, la vengeance et la vie dans un village

Noir sur Blanc - 2017

Dans le hameau médiéval de Guzmán (en Castille, 80 habitants), l’on se réunit depuis des siècles dans la « Chambre à récits », une pièce étroite, creusée dans le calcaire, où se partagent les histoires et le vin du pays. Si Michael Paterniti débarque un jour dans ce village, avec sa petite famille, c’est parce qu’on y produit un fromage de légende : le Páramo de Guzmán, qui est paraît-il le meilleur et le plus cher au monde. Il va y rencontrer le maître-artisan en personne, un génie volubile et magnétique, un homme au cœur brisé qui se nomme Ambrosio. Ce que Paterniti découvre à Guzmán ne ressemble en rien à la fable idyllique, au petit conte pour amateurs de slow food qu’il s’était imaginé.

Ragots, jalousies, passions terrifiantes, le village révèle peu à peu tous ses secrets (hormis celui de son fromage) et l’auteur se retrouve embarqué dans les intrigues, impliqué même. Et puisqu’il est bientôt question de préparatifs d’un assassinat…

Le journalisme narratif à son meilleur : mille digressions, des récits gigognes et une implication de l’auteur irrépressible (voire périlleuse).

Traduit de l’anglais (États Unis) par Vincent Raynaud


Revue de presse :