Serge Pey, lauréat 2013 du prix Robert Ganzo de poésie

3 juin 2013.
 

Créé en 2007 et doté de 10 000 euros, le Prix Robert Ganzo « distingue l’auteur d’un livre de poésie d’expression française en prise avec le mouvement du monde, loin du champ clos des laboratoires formalistes et des afféteries postmodernes. » Le Prix Robert Ganzo, doté de 10 000 euros, « distinguera l’auteur d’un livre de poésie d’expression française en prise avec le mouvement du monde, loin du champ clos des laboratoires formalistes et des afféteries postmodernes. » La remise du Prix Robert Ganzo 2013 a eu lieu le lundi 20 mai à 10h15, à la Rotonde Surcouf et a récompensé Serge Pey, poète, artiste et performeur toulousain pour l’ensemble de son œuvre et de son dernier recueil, Ahuc, poèmes stratégiques (Flammarion, 2012).


Robert Ganzo (1898-1995) d’origine vénézuélienne, ami d’André Breton et de Paul Éluard, est l’auteur d’une œuvre forte, exemplaire d’une « poésie monde ».
La poésie de Robert Ganzo, limpide, superbe, d’une grande pureté formelle, a des allures de viatique tant elle se révèle intense et douce, à la fois luxuriante et cristalline. Elle est tout entière d’évidence, d’envoûtement, sans le moindre hermétisme, vouée à la célébration de la présence humaine, de l’amour et du monde.

Le jury du prix Robert Ganzo est composé d’Alain Borer, Jacques Darras, Yvon Le Men, Jean-Baptiste Para, Jean-Pierre Siméon. Les lauréats du Prix Ganzo sont :


Petite biographie de Robert Ganzo

Né à Caracas, poète d’origine vénézuélienne d’expression française. Adolescence à Bruxelles, puis installation à Paris comme bouquiniste, et libraire. Engagé dans les combats de la Résistance, fait prisonnier, il s’évade. Poète, il publie successivement Orénoque (1937), Lespugue (1940), Rivière (1941), Domaine (1942), Langage (1947), Colère (1951), Résurgences (1954), recueils réunis dans L’Œuvre poétique éditée chez Gallimard en 1997. La poésie de Robert Ganzo, limpide, superbe, d’une grande pureté formelle, a des allures de viatique tant elle se révèle intense et douce, à la fois luxuriante et cristalline. Elle est tout entière d’évidence, d’envoûtement, sans le moindre hermétisme, vouée à la célébration de la présence humaine, de l’amour et du monde.

Et quelques vers

« Tes yeux appris aux paysages
je les apprends en ce matin
immuable à travers les âges
et sans doute à jamais atteint.
Déjà les mots faits de lumière
se préparent au fond de nous ;
et je sépare tes genoux,
tremblant de tendresse première. »