BRUCKNER Pascal

France

17 mars 2016.
 
© JF PAGA

Né le 15 décembre 1948 à Paris, Pascal Bruckner est un écrivain et philosophe reconnu. Son parcours scolaire l’a conduit du lycée Henri IV, aux universités Paris I et Paris VII puis à l’École pratique des Hautes études. Fasciné par les utopistes, il a soutenu sa thèse de doctorat – sous la direction de Roland Barthes – en 1975, la consacrant au socialiste utopique Charles Fourier. Depuis cette époque, il poursuit, sur un ton allègre et critique son étude des mythologies issues de mai 1968 : l’amour, le bonheur, l’écologie ainsi que le tiers-mondisme et l’individualisme.

Depuis 1986, il enseigne et donne des conférences dans des universités américaines notamment celles du Texas, New York et Harvard. Il a enseigné à l’IEP de Paris jusqu’en 2008. Il a collaboré au Nouvel Observateur ainsi qu’au journal Le Monde pour lequel il écrit toujours. Attentif aux problèmes politiques et sociaux internationaux, il devient administrateur de l’association Action contre la faim (1983-1988).

Il a écrit plusieurs ouvrages destinés à la jeunesse. Outre La boîte à bisous, son premier roman Monsieur Tac (Sagittaire, 1976) raconte l’histoire d’un personnage traversant les lettres de l’alphabet et ayant une aventure avec les mots de chaque lettre.

En 2016, il publie La Sagesse de l’argent : essais : « L’argent est une promesse qui cherche une sagesse. L’expression doit s’entendre au double sens : il est sage d’avoir de l’argent, il est sage de s’interroger sur lui. Il rend tout homme philosophe malgré lui : bien penser, c’est aussi apprendre à bien dépenser, pour soi et pour autrui. Avec l’argent, nul n’est à l’aise : ceux qui croient le détester l’idolâtrent en secret. Ceux qui l’idolâtrent le surestiment. Ceux qui feignent de le mépriser se mentent à eux-mêmes. Engouement problématique, réprobation impossible. Telle est la difficulté. Mais si la sagesse ne consiste pas à s’attaquer à cela même qui paraît à tous le symbole de la folie, à quoi bon la philosophie ? ».


Bibliographie (sélective) :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

La Sagesse de l’argent : essai

Grasset - 2016

« L’argent est une promesse qui cherche une sagesse. L’expression doit s’entendre au double sens : il est sage d’avoir de l’argent, il est sage de s’interroger sur lui. Il rend tout homme philosophe malgré lui : bien penser, c’est aussi apprendre à bien dépenser, pour soi et pour autrui. Avec l’argent, nul n’est à l’aise : ceux qui croient le détester l’idolâtrent en secret. Ceux qui l’idolâtrent le surestiment. Ceux qui feignent de le mépriser se mentent à eux-mêmes. Engouement problématique, réprobation impossible. Telle est la difficulté. Mais si la sagesse ne consiste pas à s’attaquer à cela même qui paraît à tous le symbole de la folie, à quoi bon la philosophie ? »