ESPINETA Jhortensia

Cuba

17 mars 2016.
 

Jhortensia Espineta est écrivain, poète et actrice de la vie culturelle cubaine. Après des études d’art à La Havane conclues en 2003, elle signe un court roman Zona de Exorcismo tandis que nombre de ses textes sont également parus dans des magazines littéraires locaux.

Jhortensia Espineta vit à Camagüey et s’est réfugiée dans l’un des plus grands buildings de la ville où, dans un silence assourdissant, elle écrit un roman par an. Tout comme Gladia, la protagoniste de son roman, il est rare de pouvoir saisir la jeune femme, ne donnant pas d’interviews ni ne faisant photos publiques, en dépit de son autre métier de publicitaire.
Son écriture est incisive, minimale, les scènes courtes, tout comme les passages discursifs. Les mots prononcés par la protagoniste sont avant tout le reflet d’un profond gouffre de douleur, d’une estime de soi écrasée et d’une fierté mise à mal.
Elle signe une nouvelle, Zone d’exorcisme, dans l’anthologie Cuba, année zéro que publie les éditions Hoëbecke, et qui rassemble 11 écrivains partageant un même univers littéraire, s’insurgeant contre toute instrumentalisation et dénonceant la fiction du nationalisme, qui pèse comme une chape de plomb sur la création.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Nouvelles

Cuba, année zéro

Hoëbeke - 2016

Cuba, année Zéro est un mouvement littéraire de jeunes écrivains émergents, qui vivent et écrivent à Cuba. Un mouvement essentiellement urbain puisque presque tous vivent à La Havane, et les sujets de leurs textes parlent aussi de la ville. Une autre similitude les rassemble, celle de n’accepter aucune étiquette
Leur nom de groupe n’est pas lié à leur âge, mais à la date où ils commencent à publier, essentiellement sur des blogs ou dans des revues alternatives : l’année 2000.

Cette anthologie réunit 11 écrivains qui partagent un même univers littéraire raréfié par les interdits et les compromis et s’insurgent contre toute instrumentalisation et dénoncent la fiction du nationalisme, qui pèse comme une chape de plomb sur la création.
À travers onze nouvelles qui parlent aussi bien de prostitution, de drogue, de combats ou encore de zombies. Orlando Luis Pardo Lazo a réussi à mettre sur pied une sélection étonnante pleine d’histoires tout à fait uniques, au style très vif fait d’argot cubain, jeux de mots, un langage proche du slam, qui, ensemble, créent une image forte d’un Cuba loin de la salsa, des cigares et du rhum... Le Cuba d’aujourd’hui tel que le vivent les vrais cubains.


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